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Boulevard chic et... habitat précaire
Sidi Yahia
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 02 - 2011

Derrière les luxueuses boutiques des grandes marques de renommée internationale situées sur le boulevard Sidi Yahia se cachent des bidonvilles qui sonnent telle une fausse note dans ce beau décor !
Derrière les luxueuses boutiques des grandes marques de renommée internationale situées sur le boulevard Sidi Yahia se cachent des bidonvilles qui sonnent telle une fausse note dans ce beau décor !
Le beau boulevard de Sidi Yahia, relevant de la commune de Bir Mourad-Raïs, cache l'état répugnant d'anciennes habitations nommées Cité Sidi Yahia. Cette dernière se situe juste derrière les luxueuses boutiques de ce boulevard connu comme étant chic et branché. Les habitations de cette cité, qui date des années soixante, sont constituées de deux chambres et une cuisine. Mais le malheur, est que tout au tour de ces habitations poussent des bidonvilles encore plus misérables. Pour les distinguer, ils ne portent pas la même adresse même s'il s'agit du même lieu de résidence. Les autorités leur ont donné l'adresse «Rue Sidi Yahia» pour les différencier de la cité
‘‘On a cru comprendre que nous serions relogés nous aussi''
Ces malheureux citoyens ont cru un certain moment que les autorités allaient les reloger à la même période que ceux qui habitaient le cimetière de Sidi Yahia, à savoir en septembre passé. Du moins, c'est le bruit qui courait lors de cette opération de relogement. Ils ont imaginé la fin de leur souffrance et ont commencé à rêver de leur nouvelle vie, mais leur rêve n'a pas été exaucé. ‘‘On a cru comprendre que nous serions relogés nous aussi'', nous diront des membres d'une famille rencontrés à leur domicile. D'ailleurs, ils ne comprennent pas pourquoi les habitants du cimetière ont été pris en charge et eux non. Pourtant, un simple et unique mur les sépare et rien d'autre. Aujourd'hui, ils continuent à vivre dans leur misérable habitation sans avoir aucune réponse des responsables. «Si je vis ici c'est parce que je n'ai pas trouvé où aller avec ma femme et mes enfants», nous a déclaré l'un d'eux avant d'ajouter : «Avec le prix de l'immobilier, on ne pourra jamais avoir un foyer et la location est également chère». Effectivement, le seul issu pour ces citoyens est d'être relogés par l'Etat. Autrement, ils ne pourront pas améliorer leur situation d'un iota.
Dure épreuve au quotidien
R. D. vit avec son mari et leurs 2 enfants dans un petit espace d'environ 12 m2. Avec son mari, elle a aménagé une petite chambre, un coin pour la cuisinière et un autre pour la ‘‘2 en 1'' : douche-toilettes. Pourtant, son mari, fonctionnaire chez l'Etat depuis plusieurs années, a déposé une demande de logement en 1999. Cela dit, cette petite famille est plus chanceuse que d'autres. Elle possède au moins un compteur d'électricité qu'elle a pu installer grâce à ses connaissances. Le mari veut faire de même pour l'eau : installer un deuxième compteur pour l'eau le plus tôt possible. Cependant, les autres habitants de ces bidonvilles sont raccordés à l'électricité de chez leurs voisins. La somme d'argent qu'ils ont à payer chaque trimestre est décidée par les voisins en question et c'est à eux qu'il faut la remettre bien sûr. Certains partagent la somme sur le nombre des foyers bénéficiaires tandis que d'autres profitent de l'occasion pour justifier leur arnaque. Le prix demandé est exagéré. Mais, ils ne peuvent rien y faire puisqu'ils n'ont aucun autre choix. Même si les autorités sont conscientes de leur existence depuis plus de dix ans, mais elles ne leur ont pas accordé la permission d'installer des compteurs, car aux yeux de la loi, ces constructions sont illicites. H.A.
Le beau boulevard de Sidi Yahia, relevant de la commune de Bir Mourad-Raïs, cache l'état répugnant d'anciennes habitations nommées Cité Sidi Yahia. Cette dernière se situe juste derrière les luxueuses boutiques de ce boulevard connu comme étant chic et branché. Les habitations de cette cité, qui date des années soixante, sont constituées de deux chambres et une cuisine. Mais le malheur, est que tout au tour de ces habitations poussent des bidonvilles encore plus misérables. Pour les distinguer, ils ne portent pas la même adresse même s'il s'agit du même lieu de résidence. Les autorités leur ont donné l'adresse «Rue Sidi Yahia» pour les différencier de la cité
‘‘On a cru comprendre que nous serions relogés nous aussi''
Ces malheureux citoyens ont cru un certain moment que les autorités allaient les reloger à la même période que ceux qui habitaient le cimetière de Sidi Yahia, à savoir en septembre passé. Du moins, c'est le bruit qui courait lors de cette opération de relogement. Ils ont imaginé la fin de leur souffrance et ont commencé à rêver de leur nouvelle vie, mais leur rêve n'a pas été exaucé. ‘‘On a cru comprendre que nous serions relogés nous aussi'', nous diront des membres d'une famille rencontrés à leur domicile. D'ailleurs, ils ne comprennent pas pourquoi les habitants du cimetière ont été pris en charge et eux non. Pourtant, un simple et unique mur les sépare et rien d'autre. Aujourd'hui, ils continuent à vivre dans leur misérable habitation sans avoir aucune réponse des responsables. «Si je vis ici c'est parce que je n'ai pas trouvé où aller avec ma femme et mes enfants», nous a déclaré l'un d'eux avant d'ajouter : «Avec le prix de l'immobilier, on ne pourra jamais avoir un foyer et la location est également chère». Effectivement, le seul issu pour ces citoyens est d'être relogés par l'Etat. Autrement, ils ne pourront pas améliorer leur situation d'un iota.
Dure épreuve au quotidien
R. D. vit avec son mari et leurs 2 enfants dans un petit espace d'environ 12 m2. Avec son mari, elle a aménagé une petite chambre, un coin pour la cuisinière et un autre pour la ‘‘2 en 1'' : douche-toilettes. Pourtant, son mari, fonctionnaire chez l'Etat depuis plusieurs années, a déposé une demande de logement en 1999. Cela dit, cette petite famille est plus chanceuse que d'autres. Elle possède au moins un compteur d'électricité qu'elle a pu installer grâce à ses connaissances. Le mari veut faire de même pour l'eau : installer un deuxième compteur pour l'eau le plus tôt possible. Cependant, les autres habitants de ces bidonvilles sont raccordés à l'électricité de chez leurs voisins. La somme d'argent qu'ils ont à payer chaque trimestre est décidée par les voisins en question et c'est à eux qu'il faut la remettre bien sûr. Certains partagent la somme sur le nombre des foyers bénéficiaires tandis que d'autres profitent de l'occasion pour justifier leur arnaque. Le prix demandé est exagéré. Mais, ils ne peuvent rien y faire puisqu'ils n'ont aucun autre choix. Même si les autorités sont conscientes de leur existence depuis plus de dix ans, mais elles ne leur ont pas accordé la permission d'installer des compteurs, car aux yeux de la loi, ces constructions sont illicites. H.A.


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