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Des experts en parlent
Lutte contre le chômage
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 03 - 2011

Des experts ont plaidé pour la relance de l'économie productive, synonyme de création de richesses et d'emplois et de lutte contre le chômage qui demeure le fléau numéro un de toute économie contemporaine.
Pour lutter efficacement contre le chômage et promouvoir l'emploi, l'économiste Abdelhak Lamiri préconise l'élaboration de politiques et plans de développement communaux et régionaux et la mise en place d'incubateurs régionaux.
Dans une déclaration à l'APS, il suggère également d'accompagner les grandes entreprises publiques et privées qui réussissent dans leur expansion, estimant que "les 100 plus grandes entreprises algériennes ont de grands projets à travers lesquels elles peuvent créer des millions d'emplois".
La révision des systèmes d'incitation à l'investissement comparativement aux pays qui offrent les meilleurs avantages, constitue selon M. Lamiri une des solutions au problème du chômage.
Cet expert a plaidé, en outre, pour la transformation des banques publiques en banques d'affaires, pour l'adaptation du système de formation aux réalités du marché en privilégiant la qualité sur la quantité et pour l'investissement dans les technologies du futur dans la mesure où les industries de l'avenir créent plus d'emplois et de prospérité.
M. Lamiri estime que la priorité pour l'Algérie aurait été de qualifier d'abord ses ressources humaines, moderniser les administrations, introduire un management de classe mondiale dans les entreprises et surtout œuvrer à créer au moins 100.000 entreprises par an, en plus d'accompagner le développement des grands groupes publics et privés.
M. Lamiri a souligné, par ailleurs, la nécessité d'investir dans les secteurs du tourisme et de l'agriculture et de procéder à la substitution aux importations.
Les plans successifs de relance économique adoptés "sont et seront incapables d'enrayer le chômage à court et à long termes", selon cet expert, qui relève qu'"au lieu de booster la création et le développement d'entreprises et de la production, ces plans n'ont fait qu'occasionner la demande en plus d'une dépense importante en infrastructures", a-t-il expliqué.
Pour l'expert en économie, M. Mustapha Mekidèche, l'Algérie a besoin d'adopter une politique économique visant à créer une croissance qui réduit le chômage existant et qui crée d'importantes opportunités d'emploi.
Il a plaidé, à ce titre, pour une politique de soutien à la création d'entreprises plus "efficaces" et plus "incitatives" et pour des mesures plus "encourageantes" au recrutement des universitaires en faveur des grandes entreprises et ce, a-t-il dit, en rendant l'emploi moins cher à travers la diminution des charges qui pèsent sur elles.
Selon M. Mekidèche, les nouvelles technologies de l'information et de la communication et le secteur des services sont des activités porteuses dont il convient d'investir.
La qualification de la ressource humaine est également un sérieux problème à prendre en charge pour tenter d'enrayer le chômage, a-t-il ajouté, relevant que l'appareil de formation dont dispose l'Algérie est déconnecté des besoins du marché de l'emploi.
Pour ce qui est de l'expérience de l'Algérie en matière de création d'emplois, il a fait remarquer que "les différents dispositifs mis en place jusque-là ont permis la création d'emplois d'attentes, utiles certes, mais pas suffisants". L'économiste Salah Mouhoubi abonde dans le même sens et reconnaît que les mécanismes élaborés par l'Etat en faveur des jeunes pour lutter contre le chômage n'ont pas répondu aux attentes des pouvoirs publics en matière de création de nouvelles opportunités d'emploi.
«Nous continuons à créer des emplois, mais précaires, notamment dans le secteur du bâtiment et des infrastructures", a-t-il soutenu.
La problématique de l'emploi en Algérie a toujours été au cœur des politiques publiques de développement, a indiqué M. Mouhoubi, soulignant toutefois qu'"on n'est jamais allé au bout des stratégies de développement".
Pour lui, "il est impératif de revoir la stratégie nationale de développement économique en vue de développer une économie productive".
Pour cela, M. Mouhoubi met l'accent sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique qui favorise l'investissement qu'il soit public ou privé ou encore étranger, d'élaborer une politique de développement cohérente avec un double objectif: promouvoir une économie productive et créer des emplois permanents.
APS
Des experts ont plaidé pour la relance de l'économie productive, synonyme de création de richesses et d'emplois et de lutte contre le chômage qui demeure le fléau numéro un de toute économie contemporaine.
Pour lutter efficacement contre le chômage et promouvoir l'emploi, l'économiste Abdelhak Lamiri préconise l'élaboration de politiques et plans de développement communaux et régionaux et la mise en place d'incubateurs régionaux.
Dans une déclaration à l'APS, il suggère également d'accompagner les grandes entreprises publiques et privées qui réussissent dans leur expansion, estimant que "les 100 plus grandes entreprises algériennes ont de grands projets à travers lesquels elles peuvent créer des millions d'emplois".
La révision des systèmes d'incitation à l'investissement comparativement aux pays qui offrent les meilleurs avantages, constitue selon M. Lamiri une des solutions au problème du chômage.
Cet expert a plaidé, en outre, pour la transformation des banques publiques en banques d'affaires, pour l'adaptation du système de formation aux réalités du marché en privilégiant la qualité sur la quantité et pour l'investissement dans les technologies du futur dans la mesure où les industries de l'avenir créent plus d'emplois et de prospérité.
M. Lamiri estime que la priorité pour l'Algérie aurait été de qualifier d'abord ses ressources humaines, moderniser les administrations, introduire un management de classe mondiale dans les entreprises et surtout œuvrer à créer au moins 100.000 entreprises par an, en plus d'accompagner le développement des grands groupes publics et privés.
M. Lamiri a souligné, par ailleurs, la nécessité d'investir dans les secteurs du tourisme et de l'agriculture et de procéder à la substitution aux importations.
Les plans successifs de relance économique adoptés "sont et seront incapables d'enrayer le chômage à court et à long termes", selon cet expert, qui relève qu'"au lieu de booster la création et le développement d'entreprises et de la production, ces plans n'ont fait qu'occasionner la demande en plus d'une dépense importante en infrastructures", a-t-il expliqué.
Pour l'expert en économie, M. Mustapha Mekidèche, l'Algérie a besoin d'adopter une politique économique visant à créer une croissance qui réduit le chômage existant et qui crée d'importantes opportunités d'emploi.
Il a plaidé, à ce titre, pour une politique de soutien à la création d'entreprises plus "efficaces" et plus "incitatives" et pour des mesures plus "encourageantes" au recrutement des universitaires en faveur des grandes entreprises et ce, a-t-il dit, en rendant l'emploi moins cher à travers la diminution des charges qui pèsent sur elles.
Selon M. Mekidèche, les nouvelles technologies de l'information et de la communication et le secteur des services sont des activités porteuses dont il convient d'investir.
La qualification de la ressource humaine est également un sérieux problème à prendre en charge pour tenter d'enrayer le chômage, a-t-il ajouté, relevant que l'appareil de formation dont dispose l'Algérie est déconnecté des besoins du marché de l'emploi.
Pour ce qui est de l'expérience de l'Algérie en matière de création d'emplois, il a fait remarquer que "les différents dispositifs mis en place jusque-là ont permis la création d'emplois d'attentes, utiles certes, mais pas suffisants". L'économiste Salah Mouhoubi abonde dans le même sens et reconnaît que les mécanismes élaborés par l'Etat en faveur des jeunes pour lutter contre le chômage n'ont pas répondu aux attentes des pouvoirs publics en matière de création de nouvelles opportunités d'emploi.
«Nous continuons à créer des emplois, mais précaires, notamment dans le secteur du bâtiment et des infrastructures", a-t-il soutenu.
La problématique de l'emploi en Algérie a toujours été au cœur des politiques publiques de développement, a indiqué M. Mouhoubi, soulignant toutefois qu'"on n'est jamais allé au bout des stratégies de développement".
Pour lui, "il est impératif de revoir la stratégie nationale de développement économique en vue de développer une économie productive".
Pour cela, M. Mouhoubi met l'accent sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique qui favorise l'investissement qu'il soit public ou privé ou encore étranger, d'élaborer une politique de développement cohérente avec un double objectif: promouvoir une économie productive et créer des emplois permanents.
APS


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