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Kadhafi ne recule pas
Tout en prétextant la lutte contre le terrorisme
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 03 - 2011

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi affirme dans un entretien accordé au Journal du dimanche qu'il "combat le terrorisme" d'Al Qaïda et appelle la France à prendre la tête d'une commission d'enquête sur la situation dans son pays.
"Je m'étonne vraiment que l'on ne comprenne pas qu'il s'agit ici d'un combat contre le terrorisme. (...) Pourquoi lorsque nous sommes dans un combat contre le terrorisme, ici en Libye, on ne vient pas nous aider en retour", déclare-t-il dans cette interview réalisée samedi à Tripoli par les envoyés spéciaux du JDD.
Le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 41 ans, est confronté depuis la mi-février à une insurrection sans précédent, l'Est du pays échappant au contrôle du pouvoir central.Réaffirmant que les troubles sont fomentés par Oussama Ben Laden et les djihadistes d'Al Qaïda, il met en garde contre le risque d'"un Djihad islamique en face de vous, en Méditerranée" et d'une émigration massive vers l'Europe.
"Je veux bien me faire comprendre: si on menace, si on déstabilise, on ira à la confusion, à Ben Laden, à des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver. Vous aurez l'immigration, des milliers de gens qui iront envahir l'Europe depuis la Libye. Et il n'y aura plus personne pour les arrêter", prévient-il.
Il assure qu'"Al Qaïda a donné instructions à ses cellules dormantes en Libye de faire surface" à la suite des soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte et réaffirme que les djihadistes ont drogué la jeunesse libyenne au moyen de "pillules hallucinogènes". Kadhafi, qui promet qu'"(il) n'(a) jamais tiré sur (son) peuple", compare la lutte engagée contre l'insurrection aux combats menés sur d'autres théâtres d'opération contre "l'extrémisme islamiste". Rappelant que "la France a de grands intérêts en Libye", le dirigeant libyen appelle les autorités françaises à changer d'"attitude à notre égard".
«Que la France prenne vite la tête de la commission d'enquête, qu'elle bloque la résolution de l'Onu au Conseil de sécurité, et qu'elle fasse arrêter les interventions étrangères dans la région de Benghazi», demande-t-il.
Il a, par ailleurs, affirmé qu'en Libye «le pouvoir est au peuple». «Nous n'avons pas de président qui démissionne, pas de parlement à dissoudre, pas d'élection qu'on falsifie, pas de Constitution qu'on peut amender", a-t-il dit, ajoutant qu'en Libye, "nous n'avons pas de réclamations de justice sociale, parce qu'ici, c'est le peuple qui décide". «Je veux qu'on comprenne une chose», a-t-il dit, «le régime libyen va bien. Il est stable. Si on le menace, si on le déstabilise, on ira vers la confusion, (à) vers des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver et des milliers de gens iront envahir l'Europe depuis la Libye et plus personne ne pourra arrêter cette immigration".
Offensive sur Misrata
Sur autre plan, les forces libyennes ont lancé, hier, un assaut contre Misrata, ville tenue depuis plus d'une semaine par les rebelles à 200 km à l'est de Tripoli, en utilisant des chars et l'artillerie, ont déclaré des habitants joints par Reuters au téléphone. Cette offensive apparaît comme l'effort le plus concerté à ce jour de la part des forces gouvernementales libyennes pour reprendre cette localité, la plus importante des villes en dehors de l'est libyen passé aux mains de l'insurrection.
Des témoins ont déclaré que l'assaut était mené par des unités de la milice dirigée par Khamis Kadhafi, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi.
"Des combats très, très intenses ont lieu en ce moment à l'entrée ouest de la ville. Les combats ont débuté il y a environ une heure après une attaque lancée par les brigades de Khamis", a dit un habitant, Mohamed, interrogé au téléphone en début d'après-midi. "Ils détruisent tout sur leur passage. Ils utilisent l'artillerie et des chars. Les révolutionnaires font tout ce qu'ils peuvent pour les empêcher d'atteindre le centre de la ville", a ajouté Mohamed.
Un porte-parole des forces rebelles à Misrata, qui a dit s'appeler Gemal, a déclaré que les chars des assaillants avaient en fait atteint le centre de la ville dans la matinée. "Il y a de violents combats. Nous les repoussons", a-t-il dit.
Jusqu'à présent, seuls des accrochages sporadiques avaient été signalés en périphérie de Misrata, notamment autour de l'aéroport et d'une base aérienne.
A Syrte aussi…
Les forces de Mouammar Kadhafi ont tenté hier de stopper la progression des insurgés de l'est de la Libye vers Syrte, le fief du dirigeant libyen.
A Benghazi, le colonel Lamine Abdelwahab, membre du conseil militaire formé par les insurgés, a fait état d'une prise de contacts avec la tribu Gaddafda, celle de Mouammar Kadhafi, qui se trouve à Syrte.Les rebelles ont affirmé qu'ils ne cessaient d'avancer vers l'ouest. Ils disent s'être emparés de Nofilia après Bin Djaouad la veille et Ras Lanouf vendredi.
Selon plusieurs témoignages, les insurgés ont toutefois subi une attaque des forces libyennes sur Bin Djaouad, sans que l'on sache s'il s'agit d'une tentative de reprise de la ville ou d'un assaut ponctuel.
A Ras Lanouf, plus à l'est, un journaliste de Reuters a vu des insurgés se replier sur cette ville.Dans leur fuite, les rebelles disent avoir abattu un hélicoptère qui se serait abîmé en mer.Un combattant, revenant blessé de la ligne de front, a déclaré que les forces de Mouammar Kadhafi tiraient à la mitrailleuse et lançaient des grenades RPG. Prié de décrire ce qu'il avait vu, il a répondu: "La mort."
Manifestement choqué, il n'a rien dit de plus.D'autres rebelles présents à Ras Lanouf ont dit avoir été informés de l'attaque sur Bin Djaouad par des appels téléphoniques en provenance du front.
"Les gens à Bin Djaouad nous disent que les forces de Kadhafi sont présentes. Des rebelles ont été touchés par des tireurs embusqués", a dit Khamis al Libi, un combattant rebelle. I. A. et Agences
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi affirme dans un entretien accordé au Journal du dimanche qu'il "combat le terrorisme" d'Al Qaïda et appelle la France à prendre la tête d'une commission d'enquête sur la situation dans son pays.
"Je m'étonne vraiment que l'on ne comprenne pas qu'il s'agit ici d'un combat contre le terrorisme. (...) Pourquoi lorsque nous sommes dans un combat contre le terrorisme, ici en Libye, on ne vient pas nous aider en retour", déclare-t-il dans cette interview réalisée samedi à Tripoli par les envoyés spéciaux du JDD.
Le dirigeant libyen, au pouvoir depuis 41 ans, est confronté depuis la mi-février à une insurrection sans précédent, l'Est du pays échappant au contrôle du pouvoir central.Réaffirmant que les troubles sont fomentés par Oussama Ben Laden et les djihadistes d'Al Qaïda, il met en garde contre le risque d'"un Djihad islamique en face de vous, en Méditerranée" et d'une émigration massive vers l'Europe.
"Je veux bien me faire comprendre: si on menace, si on déstabilise, on ira à la confusion, à Ben Laden, à des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver. Vous aurez l'immigration, des milliers de gens qui iront envahir l'Europe depuis la Libye. Et il n'y aura plus personne pour les arrêter", prévient-il.
Il assure qu'"Al Qaïda a donné instructions à ses cellules dormantes en Libye de faire surface" à la suite des soulèvements populaires en Tunisie et en Egypte et réaffirme que les djihadistes ont drogué la jeunesse libyenne au moyen de "pillules hallucinogènes". Kadhafi, qui promet qu'"(il) n'(a) jamais tiré sur (son) peuple", compare la lutte engagée contre l'insurrection aux combats menés sur d'autres théâtres d'opération contre "l'extrémisme islamiste". Rappelant que "la France a de grands intérêts en Libye", le dirigeant libyen appelle les autorités françaises à changer d'"attitude à notre égard".
«Que la France prenne vite la tête de la commission d'enquête, qu'elle bloque la résolution de l'Onu au Conseil de sécurité, et qu'elle fasse arrêter les interventions étrangères dans la région de Benghazi», demande-t-il.
Il a, par ailleurs, affirmé qu'en Libye «le pouvoir est au peuple». «Nous n'avons pas de président qui démissionne, pas de parlement à dissoudre, pas d'élection qu'on falsifie, pas de Constitution qu'on peut amender", a-t-il dit, ajoutant qu'en Libye, "nous n'avons pas de réclamations de justice sociale, parce qu'ici, c'est le peuple qui décide". «Je veux qu'on comprenne une chose», a-t-il dit, «le régime libyen va bien. Il est stable. Si on le menace, si on le déstabilise, on ira vers la confusion, (à) vers des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver et des milliers de gens iront envahir l'Europe depuis la Libye et plus personne ne pourra arrêter cette immigration".
Offensive sur Misrata
Sur autre plan, les forces libyennes ont lancé, hier, un assaut contre Misrata, ville tenue depuis plus d'une semaine par les rebelles à 200 km à l'est de Tripoli, en utilisant des chars et l'artillerie, ont déclaré des habitants joints par Reuters au téléphone. Cette offensive apparaît comme l'effort le plus concerté à ce jour de la part des forces gouvernementales libyennes pour reprendre cette localité, la plus importante des villes en dehors de l'est libyen passé aux mains de l'insurrection.
Des témoins ont déclaré que l'assaut était mené par des unités de la milice dirigée par Khamis Kadhafi, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi.
"Des combats très, très intenses ont lieu en ce moment à l'entrée ouest de la ville. Les combats ont débuté il y a environ une heure après une attaque lancée par les brigades de Khamis", a dit un habitant, Mohamed, interrogé au téléphone en début d'après-midi. "Ils détruisent tout sur leur passage. Ils utilisent l'artillerie et des chars. Les révolutionnaires font tout ce qu'ils peuvent pour les empêcher d'atteindre le centre de la ville", a ajouté Mohamed.
Un porte-parole des forces rebelles à Misrata, qui a dit s'appeler Gemal, a déclaré que les chars des assaillants avaient en fait atteint le centre de la ville dans la matinée. "Il y a de violents combats. Nous les repoussons", a-t-il dit.
Jusqu'à présent, seuls des accrochages sporadiques avaient été signalés en périphérie de Misrata, notamment autour de l'aéroport et d'une base aérienne.
A Syrte aussi…
Les forces de Mouammar Kadhafi ont tenté hier de stopper la progression des insurgés de l'est de la Libye vers Syrte, le fief du dirigeant libyen.
A Benghazi, le colonel Lamine Abdelwahab, membre du conseil militaire formé par les insurgés, a fait état d'une prise de contacts avec la tribu Gaddafda, celle de Mouammar Kadhafi, qui se trouve à Syrte.Les rebelles ont affirmé qu'ils ne cessaient d'avancer vers l'ouest. Ils disent s'être emparés de Nofilia après Bin Djaouad la veille et Ras Lanouf vendredi.
Selon plusieurs témoignages, les insurgés ont toutefois subi une attaque des forces libyennes sur Bin Djaouad, sans que l'on sache s'il s'agit d'une tentative de reprise de la ville ou d'un assaut ponctuel.
A Ras Lanouf, plus à l'est, un journaliste de Reuters a vu des insurgés se replier sur cette ville.Dans leur fuite, les rebelles disent avoir abattu un hélicoptère qui se serait abîmé en mer.Un combattant, revenant blessé de la ligne de front, a déclaré que les forces de Mouammar Kadhafi tiraient à la mitrailleuse et lançaient des grenades RPG. Prié de décrire ce qu'il avait vu, il a répondu: "La mort."
Manifestement choqué, il n'a rien dit de plus.D'autres rebelles présents à Ras Lanouf ont dit avoir été informés de l'attaque sur Bin Djaouad par des appels téléphoniques en provenance du front.
"Les gens à Bin Djaouad nous disent que les forces de Kadhafi sont présentes. Des rebelles ont été touchés par des tireurs embusqués", a dit Khamis al Libi, un combattant rebelle. I. A. et Agences


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