Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Portugal en Algérie    Journée du prisonnier palestinien: torture, meurtre et viol, un constat alarmant dans les geôles sionistes    Arkab reçoit la DG du groupe CGG spécialisé en services géophysiques et géologiques    Tenue à Alger de la 1ere session du Conseil consultatif de l'IATF    ONU: le représentant du Front Polisario s'entretient avec Staffan de Mistura    Super Coupe d'Afrique de handball (demi finale hommes) : le Ahly d'Egypte remporte le match contre le BM (Congo) 38-21 et se qualifie en finale    Accidents de la circulation: 47 morts et 2017 blessés en une semaine    Festival du film méditerranéen: 70 nouveaux films en compétition    Le correspondant de presse Abdallah Benguenab n'est plus    Rendre nos lois plus claires    L'Iran a ouvert une nouvelle page de l'histoire en « donnant une leçon » à l'entité sioniste    L'Iran n'a ciblé que des sites militaires israéliens dans le cadre d'une opération « limitée »    Riposte iranienne contre l'entité sioniste : La mission russe auprès de l'ONU relève la «cécité sélective» de l'Occident    Le gouverneur de la Banque d'Algérie prend part aux réunions de printemps à Washington    «Je ne suis pas un héros, je ne suis personne»    Cyclisme : Le Tour d'Algérie 2024 en dix étapes    Championnat d'Afrique de volley    Quels sont les déterminants et perspectives des cours des hydrocarbures ?    Début lundi de l'opération de réservation des billets pour les hadjis voyageant avec l'ONPO    Démantèlement de deux réseaux d'émigration clandestine et arrestation de 16 individus    Des travaux d'entretien essentiels engagés dans les quartiers résidentiels    «L'AAPI offre plus de 400 assiettes foncières aux investisseurs»    En littérature, les plus grands amuseurs oublient de s'amuser    L'Algérie célèbre la Journée du Savoir sur fond de réformes profondes    Campagne nationale de la prévention/ wilayas de l'Est : riche programme de sensibilisation    Volley/ Championnat d'Afrique des clubs : l'ASV Blida domine le Club Espoir de la RD Congo (3-0)    Association des Oulémas musulmans: la presse outil pour combattre la colonisation et l'ignorance    Le Général d'Armée Saïd Chanegriha reçoit le vice-ministre russe des Affaires étrangères    Championnat d'Afrique des clubs de Handball: la FAHB s'attend à un niveau relevé lors de l'édition d'Oran    Le président de la République reçoit le vice-ministre russe des Affaires étrangères    La bibliothèque personnelle de Cheikh Abdelhamid Benbadis sera remise à Djamaâ El Djazaïr    Début lundi de l'opération de réservation des billets pour les hadjis voyageant avec l'ONPO    Les colons se déchainent en Cisjordanie occupée, commettant des incendies et des meurtres    Les 101 mots du matériau    Mostaganem : le correspondant de presse Abdallah Benguenab n'est plus    Félicitations pour l'Aïd Al-Fitr 1445 2024        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    L'évanescence de la paix    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le CCG étudie les moyens de faire face aux mouvements de contestation
Troubles dans les pays arabes
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2011

La situation dans la région du Golfe sera débattue lors d'une réunion ministérielle du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), lundi, à Abou Dhabi, pour étudier les moyens de faire face aux mouvements de contestation populaires pour des réformes politiques et économiques, notamment à Bahreïn et au sultanat d'Oman.
La situation dans la région du Golfe sera débattue lors d'une réunion ministérielle du Conseil de Coopération du Golfe (CCG), lundi, à Abou Dhabi, pour étudier les moyens de faire face aux mouvements de contestation populaires pour des réformes politiques et économiques, notamment à Bahreïn et au sultanat d'Oman.
La presse du Golfe a été unanime à souligner que cette réunion du CCG revêt d'une importance primordiale pour renforcer les liens entre les pays membres face à la contestation appelant à un changement du régime et à des réformes économiques et sociales, notamment à Bahreïn et au Sultanat d'Oman. Au cours de leur 118e session, les chefs de diplomatie de Bahreïn et du sultanat d'Oman vont "informer leurs homologues émirati, saoudien, koweïtien et qatari des derniers développement dans leurs pays, où des manifestations populaires exigent des changements et des réformes", a indiqué une source diplomatique. Les ministres des Affaires étrangères du CCG comptent, à l'occasion, affirmer "leur soutien aux engagements pris par le Bahreïn et le sultanat d'Oman envers les manifestants, notamment à l'ouverture du dialogue et le renforcement de l'emploi". Les membres du Conseil vont souligner leur détermination à unir leur forces pour éviter de nouveaux troubles dans le Golfe afin d'assurer la stabilité et la sécurité dans la région, selon la même source. Le CCG avait annoncé un projet d'aide qui consiste en une sorte de plan Marshall pour venir en aide à Bahreïn et à Oman, et dont l'annonce devait se faire lors d'un prochain sommet de l'organisation. Un quotidien koweïtien a rapporté que le programme en discussion parmi les pays du Golfe vise à "améliorer les conditions économiques et sociales dans ces deux pays, créer des emplois et moderniser les services publics". Ce programme préconise également que les demandeurs d'emploi omanais et bahreïnis aient la priorité dans les quatre autres pays du Golfe, selon la même source qui ne donne pas d'estimation chiffrée pour ce programme d'aide. Cette réunion de chefs de la diplomatie du CCG intervient alors que la contestation populaire est toujours vive notamment à Bahreïn, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement à Manama pour réclamer la démission du Premier ministre Khalifa Ben Salman Al Al Khalifa. Outre ces deux pays, l'organisation doit également évoquer la situation dans le reste du monde arabe, dans la foulée des derniers évènements survenus en Libye, en Egypte, en Tunisie et au Yémen. La contestation est toujours vive dans certains pays du Golf, notamment à Bahreïn, théâtre de manifestations depuis le 14 février, en particulier dans le centre de Manama, pour réclamer une plus grande participation populaire dans la gestion de ce royaume. Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade américaine à Manama, scandant des slogans antigouvernementaux, alors que la place de la Perle dans le centre de la capitale bahreïnie est toujours occupée par des protestataires qui ont érigé des dizaines de tentes. Face à ce mouvement de contestation et dans un soucis de répondre aux aspirations de la population bahreïnie, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a souligné que le dialogue était la seule manière de faire sortir le pays de cette situation délicate. "Nous devons nous donner une chance de dialoguer d'une manière civilisée", a déclaré le prince Salman dans une déclaration à la télévision, ajoutant qu"'il n'y a pas d'autre manière de sortir de cette crise que par le dialogue". A l'issue du conseil des ministres, le gouvernement bahreïni a appelé les manifestants à "ne pas porter atteinte aux intérêts publics", tout en mettant en garde contre "les actes pouvant provoquer des tensions dans le pays". Au sultanat d'Oman, qui vient également de connaître des manifestations similaires, le sultan Qabous a précédé à une série de mesures entrant dans le cadre de réformes, parmi elles, le remplacement du ministre du cabinet royal Ali ben Majid al-Maamari et le ministre des Affaires du Palais Ali ben Humud al-Bousaidi dont des manifestants réclamaient la démission. Des manifestants à Mascate avaient également demandé la mise à l'écart de ministres qu'ils soupçonnaient de corruption. En Arabie Saoudite, des petites manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans le royaume. Un appel circule également sur Facebook pour une "Journée de colère" le 11 mars dans le royaume, et un autre pour une "Révolution saoudienne" le 20 mars. Créé en 1981, le CCG regroupe le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU).
La presse du Golfe a été unanime à souligner que cette réunion du CCG revêt d'une importance primordiale pour renforcer les liens entre les pays membres face à la contestation appelant à un changement du régime et à des réformes économiques et sociales, notamment à Bahreïn et au Sultanat d'Oman. Au cours de leur 118e session, les chefs de diplomatie de Bahreïn et du sultanat d'Oman vont "informer leurs homologues émirati, saoudien, koweïtien et qatari des derniers développement dans leurs pays, où des manifestations populaires exigent des changements et des réformes", a indiqué une source diplomatique. Les ministres des Affaires étrangères du CCG comptent, à l'occasion, affirmer "leur soutien aux engagements pris par le Bahreïn et le sultanat d'Oman envers les manifestants, notamment à l'ouverture du dialogue et le renforcement de l'emploi". Les membres du Conseil vont souligner leur détermination à unir leur forces pour éviter de nouveaux troubles dans le Golfe afin d'assurer la stabilité et la sécurité dans la région, selon la même source. Le CCG avait annoncé un projet d'aide qui consiste en une sorte de plan Marshall pour venir en aide à Bahreïn et à Oman, et dont l'annonce devait se faire lors d'un prochain sommet de l'organisation. Un quotidien koweïtien a rapporté que le programme en discussion parmi les pays du Golfe vise à "améliorer les conditions économiques et sociales dans ces deux pays, créer des emplois et moderniser les services publics". Ce programme préconise également que les demandeurs d'emploi omanais et bahreïnis aient la priorité dans les quatre autres pays du Golfe, selon la même source qui ne donne pas d'estimation chiffrée pour ce programme d'aide. Cette réunion de chefs de la diplomatie du CCG intervient alors que la contestation populaire est toujours vive notamment à Bahreïn, où des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche devant le siège du gouvernement à Manama pour réclamer la démission du Premier ministre Khalifa Ben Salman Al Al Khalifa. Outre ces deux pays, l'organisation doit également évoquer la situation dans le reste du monde arabe, dans la foulée des derniers évènements survenus en Libye, en Egypte, en Tunisie et au Yémen. La contestation est toujours vive dans certains pays du Golf, notamment à Bahreïn, théâtre de manifestations depuis le 14 février, en particulier dans le centre de Manama, pour réclamer une plus grande participation populaire dans la gestion de ce royaume. Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l'ambassade américaine à Manama, scandant des slogans antigouvernementaux, alors que la place de la Perle dans le centre de la capitale bahreïnie est toujours occupée par des protestataires qui ont érigé des dizaines de tentes. Face à ce mouvement de contestation et dans un soucis de répondre aux aspirations de la population bahreïnie, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Khalifa a souligné que le dialogue était la seule manière de faire sortir le pays de cette situation délicate. "Nous devons nous donner une chance de dialoguer d'une manière civilisée", a déclaré le prince Salman dans une déclaration à la télévision, ajoutant qu"'il n'y a pas d'autre manière de sortir de cette crise que par le dialogue". A l'issue du conseil des ministres, le gouvernement bahreïni a appelé les manifestants à "ne pas porter atteinte aux intérêts publics", tout en mettant en garde contre "les actes pouvant provoquer des tensions dans le pays". Au sultanat d'Oman, qui vient également de connaître des manifestations similaires, le sultan Qabous a précédé à une série de mesures entrant dans le cadre de réformes, parmi elles, le remplacement du ministre du cabinet royal Ali ben Majid al-Maamari et le ministre des Affaires du Palais Ali ben Humud al-Bousaidi dont des manifestants réclamaient la démission. Des manifestants à Mascate avaient également demandé la mise à l'écart de ministres qu'ils soupçonnaient de corruption. En Arabie Saoudite, des petites manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans le royaume. Un appel circule également sur Facebook pour une "Journée de colère" le 11 mars dans le royaume, et un autre pour une "Révolution saoudienne" le 20 mars. Créé en 1981, le CCG regroupe le Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats Arabes Unis (EAU).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.