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Forte participation et grosse déception
Editeurs et écrivains maghrébins au Salon du livre de Paris
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 03 - 2011

L'Algérie est venue en force au Salon du livre à Paris avec une trentaine d'écrivains, parmi eux Abdelaziz Ferrah, Hamid Grine, Mokrane Kheffache et Fatima Bekhaï. Le stand algérien (62m2), considéré comme l'un des plus beaux stands du salon par sa conception très originale, présente un large panorama de la production algérienne tant littéraire et artistique qu'intellectuelle, aussi bien dans le domaine des beaux livres que ceux du patrimoine, des sciences humaines et de la littérature. Chez les Marocains le ministère de la Culture a mis à la disposition des auteurs et des éditeurs l'un des plus petits stands du Salon, pas plus de 20m2, où s'entassent quelques centaines de livres qui s'exhibent en spectacle aux regards des visiteurs. Cette anomalie qui faisait que les éditeurs et les écrivains marocains ne se sentaient ni soutenus ni aidés par les autorités compétentes de leur pays, a été dénoncée. Les mordus de la production littéraire maghrébine étaient unanimes pour relever le peu d'intérêt que le ministère marocain de la Culture accorde à ce salon et à la chaîne du livre de manière générale. Tout le monde s'attendait à ce que la Maroc, qui est représenté en France par l'importance de sa communauté, serait également en mesure de manifester sa présence par sa créativité. Ceci étant, les auteurs marocains n'ont pas abdiqué. Au fil des dédicaces et des conférences auxquelles ils ont participé, les écrivains ont pu mettre en relief la diversité d'une littérature composée du ''Maroc'' et de ''langue française'', deux univers culturels qui s'entremêlent, se confrontent et s'enrichissent. Sur le stand, ils n'ont négligé aucun genre littéraire (romans, essais, beaux-livres, recueils de poésie, ouvrages d'histoire…). Et même les livres pour enfants, un créneau moins privilégié car peu rentable pour les éditeurs, ont été savamment exposés par Nadia Essalmi (éditions Yomad), l'une des rares éditrices à opter pour ce domaine. Quant à la participation tunisienne, elle a été manifestement timide cette année, avec un stand de 38m2 où on trouve une sélection de publications en arabe et en français, notamment des beaux livres, des romans, des livres d'histoire, des essais, ainsi que des ouvrages de jeunesse. Conçu comme une tribune de la littérature mondiale, Ce salon annuel qui s'étend sur une superficie de 40.000 m2, a réuni 1.200 éditeurs et acteurs de la chaîne du livre et regroupé plus de 100.000 titres de livres accessibles et quelque 2.500 auteurs.
L'Algérie est venue en force au Salon du livre à Paris avec une trentaine d'écrivains, parmi eux Abdelaziz Ferrah, Hamid Grine, Mokrane Kheffache et Fatima Bekhaï. Le stand algérien (62m2), considéré comme l'un des plus beaux stands du salon par sa conception très originale, présente un large panorama de la production algérienne tant littéraire et artistique qu'intellectuelle, aussi bien dans le domaine des beaux livres que ceux du patrimoine, des sciences humaines et de la littérature. Chez les Marocains le ministère de la Culture a mis à la disposition des auteurs et des éditeurs l'un des plus petits stands du Salon, pas plus de 20m2, où s'entassent quelques centaines de livres qui s'exhibent en spectacle aux regards des visiteurs. Cette anomalie qui faisait que les éditeurs et les écrivains marocains ne se sentaient ni soutenus ni aidés par les autorités compétentes de leur pays, a été dénoncée. Les mordus de la production littéraire maghrébine étaient unanimes pour relever le peu d'intérêt que le ministère marocain de la Culture accorde à ce salon et à la chaîne du livre de manière générale. Tout le monde s'attendait à ce que la Maroc, qui est représenté en France par l'importance de sa communauté, serait également en mesure de manifester sa présence par sa créativité. Ceci étant, les auteurs marocains n'ont pas abdiqué. Au fil des dédicaces et des conférences auxquelles ils ont participé, les écrivains ont pu mettre en relief la diversité d'une littérature composée du ''Maroc'' et de ''langue française'', deux univers culturels qui s'entremêlent, se confrontent et s'enrichissent. Sur le stand, ils n'ont négligé aucun genre littéraire (romans, essais, beaux-livres, recueils de poésie, ouvrages d'histoire…). Et même les livres pour enfants, un créneau moins privilégié car peu rentable pour les éditeurs, ont été savamment exposés par Nadia Essalmi (éditions Yomad), l'une des rares éditrices à opter pour ce domaine. Quant à la participation tunisienne, elle a été manifestement timide cette année, avec un stand de 38m2 où on trouve une sélection de publications en arabe et en français, notamment des beaux livres, des romans, des livres d'histoire, des essais, ainsi que des ouvrages de jeunesse. Conçu comme une tribune de la littérature mondiale, Ce salon annuel qui s'étend sur une superficie de 40.000 m2, a réuni 1.200 éditeurs et acteurs de la chaîne du livre et regroupé plus de 100.000 titres de livres accessibles et quelque 2.500 auteurs.

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