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Peintures croisées algériennes à Paris
Nariman Sadouni et Pascale Courbot
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 04 - 2011

"A l'ombre de l'olivier" est l'intitulé de l'exposition de peinture que Nariman Sadouni et Pascale Courbet, artistes peintres et Hacene, photographe, organisent conjointement à la galerie parisienne Lehalle pour rendre hommage aux femmes d'Algérie. Alignés en autant de révélation sur le courage, la détermination et le labeur de ces femmes, les tableaux qui habillent les murs de la galerie, "invitent à un voyage poétique construit sur des couleurs et des contrastes magiques".
La nature, avec toutes ses composantes, faites de saisons, de parfums et de lumières se reflètent dans les toiles pleines de vie, d'amour et de beauté que Nariman et Pascale, toutes les deux nées en Algérie, ont immortalisé avec talent et grâce. Nariman a confié à l'APS que dans ses toiles, les personnages qui ont une "identité planétaire", sont des "entités absolues, énigmatiques" : "Ce sont des personnages, des femmes particulièrement qui ne touchent pas le sol, qui flottent partout, qui existent, mais en même temps, sont nulle part, qui existent peut-être ailleurs, peut-être ici, mais sont réellement présents". "Je n'aime pas parler de la misère dans mes toiles, je n'ai pas le droit, la toile est vivante je ne veux pas qu'elle soit accrochée à un mur et rende triste l'intérieur des maisons", estime cette artiste dont les talents d'artiste sont connus aussi bien sur le plan national qu'international. Le parcours de cette plasticienne, diplômée de l'Institut national de formation supérieur, et critique d'Art, est jalonné d'expositions organisées de par le monde. Sur le choix du thème de cette exposition, elle considère que l'olivier "élément unificateur de tout le bassin méditerranéen, est porteur de symbole de paix et est cité dans toutes les religions monothéistes".
"Le message essentiel que je veux transmettre est que l'humanisme est l'expression du don de soi et que nous devons dénoncer toutes les formes de violences qui mettent en danger cet humanisme, alors que Dieu , qui nous a créés, est plein d'amour qu'il nous a transmis, alors que nous sommes en train de faillir à sa confiance". Pascale Courbet, quant à elle, née en Algérie aussi, en 1941, et élevée dans une famille française partisane de l'Algérie indépendante, aime dire que "je suis algérienne d'origine française". A travers mes toiles, dit-elle, j'accomplis un travail de souvenirs personnels et de mémoire collective. "Conciliabules", tableau exposant des femmes voilées, chuchotant, "La bonne nouvelle", "les exclus", figurent précisément dans ce travail de "réminiscence" que cette artiste peintre reflète dans ses toiles et pour qui l'Algérie est véritable "jardin des Hespérides", par sa "multitude d'essence et d'arborescence".
Nariman Sadouni n'est pas seulement artiste peintre, mais également journaliste à la radio algérienne depuis 1992. Médaillée par l'Unesco en sa qualité de plasticienne critique d'art, honorée par le ministère de la Culture, elle est également professeur d'histoire de l'art et critique d'art. Pascale Courbot qui a créé la galerie Lehalle, spécialisée dans la promotion des artistes originaires des pays d'Europe centrale et d'Orient, est professeur des arts plastiques et commissaire de la biennale internationale de Senlis (Picardie).
Hacene, le jeune photographe qui a accompagné cette exposition par une série de photographies sur la cueillette des olives par des femmes d'une région de Kabylie, n'a pu venir en France, faute de visa et constater l'agencement artistique de ses tableaux par la galerie, comme autant de livres ouverts sur le rude labeur des femmes dans les montagnes de cette région d'Algérie.
"A l'ombre de l'olivier" est l'intitulé de l'exposition de peinture que Nariman Sadouni et Pascale Courbet, artistes peintres et Hacene, photographe, organisent conjointement à la galerie parisienne Lehalle pour rendre hommage aux femmes d'Algérie. Alignés en autant de révélation sur le courage, la détermination et le labeur de ces femmes, les tableaux qui habillent les murs de la galerie, "invitent à un voyage poétique construit sur des couleurs et des contrastes magiques".
La nature, avec toutes ses composantes, faites de saisons, de parfums et de lumières se reflètent dans les toiles pleines de vie, d'amour et de beauté que Nariman et Pascale, toutes les deux nées en Algérie, ont immortalisé avec talent et grâce. Nariman a confié à l'APS que dans ses toiles, les personnages qui ont une "identité planétaire", sont des "entités absolues, énigmatiques" : "Ce sont des personnages, des femmes particulièrement qui ne touchent pas le sol, qui flottent partout, qui existent, mais en même temps, sont nulle part, qui existent peut-être ailleurs, peut-être ici, mais sont réellement présents". "Je n'aime pas parler de la misère dans mes toiles, je n'ai pas le droit, la toile est vivante je ne veux pas qu'elle soit accrochée à un mur et rende triste l'intérieur des maisons", estime cette artiste dont les talents d'artiste sont connus aussi bien sur le plan national qu'international. Le parcours de cette plasticienne, diplômée de l'Institut national de formation supérieur, et critique d'Art, est jalonné d'expositions organisées de par le monde. Sur le choix du thème de cette exposition, elle considère que l'olivier "élément unificateur de tout le bassin méditerranéen, est porteur de symbole de paix et est cité dans toutes les religions monothéistes".
"Le message essentiel que je veux transmettre est que l'humanisme est l'expression du don de soi et que nous devons dénoncer toutes les formes de violences qui mettent en danger cet humanisme, alors que Dieu , qui nous a créés, est plein d'amour qu'il nous a transmis, alors que nous sommes en train de faillir à sa confiance". Pascale Courbet, quant à elle, née en Algérie aussi, en 1941, et élevée dans une famille française partisane de l'Algérie indépendante, aime dire que "je suis algérienne d'origine française". A travers mes toiles, dit-elle, j'accomplis un travail de souvenirs personnels et de mémoire collective. "Conciliabules", tableau exposant des femmes voilées, chuchotant, "La bonne nouvelle", "les exclus", figurent précisément dans ce travail de "réminiscence" que cette artiste peintre reflète dans ses toiles et pour qui l'Algérie est véritable "jardin des Hespérides", par sa "multitude d'essence et d'arborescence".
Nariman Sadouni n'est pas seulement artiste peintre, mais également journaliste à la radio algérienne depuis 1992. Médaillée par l'Unesco en sa qualité de plasticienne critique d'art, honorée par le ministère de la Culture, elle est également professeur d'histoire de l'art et critique d'art. Pascale Courbot qui a créé la galerie Lehalle, spécialisée dans la promotion des artistes originaires des pays d'Europe centrale et d'Orient, est professeur des arts plastiques et commissaire de la biennale internationale de Senlis (Picardie).
Hacene, le jeune photographe qui a accompagné cette exposition par une série de photographies sur la cueillette des olives par des femmes d'une région de Kabylie, n'a pu venir en France, faute de visa et constater l'agencement artistique de ses tableaux par la galerie, comme autant de livres ouverts sur le rude labeur des femmes dans les montagnes de cette région d'Algérie.


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