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Généralistes et spécialistes déterminés à arracher leurs droits
Protestations dans le secteur de la santé
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2011

Le secteur de la santé va de plus en plus mal au grand dam des malades qui depuis le 28 mars dernier font face à une prise en charge de plus en plus déficiente. Les malades seront contraints d'avoir recours aux médecins - généralistes ou spécialistes - privés, cela attendu que ceux du secteur public observeront, à partir d'aujourd'hui, une grève illimitée.
Le secteur de la santé va de plus en plus mal au grand dam des malades qui depuis le 28 mars dernier font face à une prise en charge de plus en plus déficiente. Les malades seront contraints d'avoir recours aux médecins - généralistes ou spécialistes - privés, cela attendu que ceux du secteur public observeront, à partir d'aujourd'hui, une grève illimitée.
En dépit des menaces du ministre de la Santé qui a invité les médecins à renoncer à une grève, jugée «illégale» le Syndicat national des praticiens de la santé publique de même que le Syndicat national des praticiens campent sur leurs positions. Les grévistes affirment qu'ils ne lâcheront pas prise
« avant satisfaction pleine et entière de toutes leurs revendications ». Il faut noter que les deux syndicats ont appelé, dernièrement, leur tutelle à l'ouverture d'un dialogue afin de trouver des solutions effectives et définitives aux multiples problèmes qui pénalisent autant le médecin que le malade. « Chiche, Monsieur le Ministre ! Engageons un débat franc et sans complaisance aucune devant les médias lourds et la presse écrite, étatique et privée, sur la situation délétère du secteur de la Santé », avait lancé Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), lors d'une conférence de presse animée, conjointement, avec Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), au siège du Snpssp, à Alger. Les deux syndicats dénoncent les déclarations faites par le ministre à la presse en contradiction avec sa démarche dans la conduite du dialogue avec les partenaires sociaux. « Nous sommes en situation de remise en cause du dialogue social et du pluralisme syndical », a déploré le Dr Merabet, contacté hier par Midi Libre. Même la réunion tenue avec le ministre n'était qu'une
« réunion de non conciliation », affirme Dr Merabet. Il faut rappeler que durant cette réunion, le Snpsp a demandé au représentant du ministère de lui remettre une copie du texte relatif à la révision du régime indemnitaire, « le représentant du ministère a refusé de nous remettre le document », s'étonne le responsable. Les deux syndicats ne comprennent pas l'attitude du ministère qui a saisi la justice.
« Cette dernière a déclaré illégale notre grève avant même qu'elle ne soit lancée » nous dit notre interlocuteur. Mais tout cela n'a pas réussi à décourager les protestataires. « Conformément aux résolutions de leurs conseils nationaux extraordinaires, tenu à Alger, le 5 mai 2011, le Syndicat national des praticiens de la santé publique ainsi que le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, et qui ont déposé en bonne et due forme un préavis de grève le 8 mai dernier et qui débutera aujourd'hui pour une durée illimitée », réaffirme Dr Merabet. Dr Yousfi, président du SNPSSP a lui aussi fustigé les dernières déclarations du ministre disant : « De telles déclarations constituent une atteinte grave à notre dignité. Nous nous battons pour la préservation du droit constitutionnel du citoyen à la santé. Le ministre est censé défendre, en premier lieu, ce droit ». Les syndicalistes n'ont pas manqué de démentir les propos du ministre concernant les augmentations de salaires annoncées récemment : « Contrairement aux affirmations du ministre qui situe les augmentations à plus de 80%, elles varient simplement entre 25% et 48% et non pas du salaire de base, mais bien du salaire net ». Dr Merabet a souligné que cette augmentation repose sur l'intégration de la prime de performance trimestrielle au salaire. D'autre part, « le poste de 3e degré de médecin généraliste en chef, annoncé à plusieurs reprises par l'administration centrale, n'existera que dans trois ans, au minimum», a-t-on encore déploré. Dr Merabet a tenu à affirmer que son syndicat travaille en étroite collaboration avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens afin d'unir leurs efforts pour l'obtention de leurs droits. Une réunion s'est d'ailleurs tenue entre les deux syndicats et le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), mardi dernier. Dr Merabet a également réitéré la détermination de son syndicat ainsi que celui de ses confrères spécialistes, à organiser un sit-in et une marche nationale, dont les dates n'ont pas encore été arrêtées.
En dépit des menaces du ministre de la Santé qui a invité les médecins à renoncer à une grève, jugée «illégale» le Syndicat national des praticiens de la santé publique de même que le Syndicat national des praticiens campent sur leurs positions. Les grévistes affirment qu'ils ne lâcheront pas prise
« avant satisfaction pleine et entière de toutes leurs revendications ». Il faut noter que les deux syndicats ont appelé, dernièrement, leur tutelle à l'ouverture d'un dialogue afin de trouver des solutions effectives et définitives aux multiples problèmes qui pénalisent autant le médecin que le malade. « Chiche, Monsieur le Ministre ! Engageons un débat franc et sans complaisance aucune devant les médias lourds et la presse écrite, étatique et privée, sur la situation délétère du secteur de la Santé », avait lancé Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), lors d'une conférence de presse animée, conjointement, avec Dr Lyès Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), au siège du Snpssp, à Alger. Les deux syndicats dénoncent les déclarations faites par le ministre à la presse en contradiction avec sa démarche dans la conduite du dialogue avec les partenaires sociaux. « Nous sommes en situation de remise en cause du dialogue social et du pluralisme syndical », a déploré le Dr Merabet, contacté hier par Midi Libre. Même la réunion tenue avec le ministre n'était qu'une
« réunion de non conciliation », affirme Dr Merabet. Il faut rappeler que durant cette réunion, le Snpsp a demandé au représentant du ministère de lui remettre une copie du texte relatif à la révision du régime indemnitaire, « le représentant du ministère a refusé de nous remettre le document », s'étonne le responsable. Les deux syndicats ne comprennent pas l'attitude du ministère qui a saisi la justice.
« Cette dernière a déclaré illégale notre grève avant même qu'elle ne soit lancée » nous dit notre interlocuteur. Mais tout cela n'a pas réussi à décourager les protestataires. « Conformément aux résolutions de leurs conseils nationaux extraordinaires, tenu à Alger, le 5 mai 2011, le Syndicat national des praticiens de la santé publique ainsi que le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, et qui ont déposé en bonne et due forme un préavis de grève le 8 mai dernier et qui débutera aujourd'hui pour une durée illimitée », réaffirme Dr Merabet. Dr Yousfi, président du SNPSSP a lui aussi fustigé les dernières déclarations du ministre disant : « De telles déclarations constituent une atteinte grave à notre dignité. Nous nous battons pour la préservation du droit constitutionnel du citoyen à la santé. Le ministre est censé défendre, en premier lieu, ce droit ». Les syndicalistes n'ont pas manqué de démentir les propos du ministre concernant les augmentations de salaires annoncées récemment : « Contrairement aux affirmations du ministre qui situe les augmentations à plus de 80%, elles varient simplement entre 25% et 48% et non pas du salaire de base, mais bien du salaire net ». Dr Merabet a souligné que cette augmentation repose sur l'intégration de la prime de performance trimestrielle au salaire. D'autre part, « le poste de 3e degré de médecin généraliste en chef, annoncé à plusieurs reprises par l'administration centrale, n'existera que dans trois ans, au minimum», a-t-on encore déploré. Dr Merabet a tenu à affirmer que son syndicat travaille en étroite collaboration avec le Collectif autonome des médecins résidents algériens afin d'unir leurs efforts pour l'obtention de leurs droits. Une réunion s'est d'ailleurs tenue entre les deux syndicats et le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), mardi dernier. Dr Merabet a également réitéré la détermination de son syndicat ainsi que celui de ses confrères spécialistes, à organiser un sit-in et une marche nationale, dont les dates n'ont pas encore été arrêtées.


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