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Les raisons d'une hausse
Industrie du ciment
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2011

La production de ciment dans le secteur public a enregistré une hausse de 9% à la fin du mois d'avril 2011, selon le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica). Les douze cimenteries publiques ont ainsi produit du 1er janvier à fin avril 2011 près de 3,560 millions de tonnes contre 3,270 millions de tonnes durant la même période de 2010.
La production de ciment dans le secteur public a enregistré une hausse de 9% à la fin du mois d'avril 2011, selon le Groupe industriel des ciments d'Algérie (Gica). Les douze cimenteries publiques ont ainsi produit du 1er janvier à fin avril 2011 près de 3,560 millions de tonnes contre 3,270 millions de tonnes durant la même période de 2010.
En 2010, la production de ciment du secteur public avait atteint 11,219 millions de tonnes contre 11,513 millions de tonnes en 2009, en baisse de 3%. Avec une production de plus de 11 millions de tonnes par an, le secteur public couvre 67% de la production nationale, alors que le reste est assuré par le secteur privé. La demande nationale sur le ciment suit, depuis quelques années, une courbe ascendante. Elle était évaluée en 2005 à 13 millions de tonnes et est passée à 18 millions de tonnes en 2010.
Les cimenteries publiques ont également décidé d'investir ensemble 780 millions de dollars pour augmenter leur capacité de production de 6 millions de tonnes par an à l'horizon 2012.
Des extensions de capacités de production avaient été entreprises au niveau des cimenteries de Chlef, d'Aïn Kebira (Sétif) et de Béni Saf (Aïn Témouchent) pour une production supplémentaire globale de 6 millions de tonnes. Avec ces extensions de capacités, la production de l'ensemble des cimenteries publiques dépasserait les 18 millions de tonnes à partir de 2012, selon des prévisions officielles. Par ailleurs, la croissance de la production du ciment en Algérie s'est traduite par une diminution des importations. Selon les statistiques douanières, l'Algérie a réduit énormément sa dépendance en ciment vis-à-vis de l'étranger durant ces dernières années. En 2008, ses importations en ce produit sont passées à 226.860 tonnes, contre 385.635 en 2007 et plus de
500.000 en 2006. Les baisses successives des quantités importées ont permis de réduire la facture du ciment d'une manière substantielle durant ces dernières années. D'ailleurs le pays a importé, durant le premier trimestre 2011, plus de 175.593 tonnes de ciment pour un montant de plus de 15,78 millions de dollars, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), relevant des Douanes algériennes. La quasi-totalité du ciment importé, soit 129.794,13 tonnes est de type «portland, autre que blanc». L'Espagne avec plus de
86.969 t, le Portugal avec plus de 27.539 t et la France avec plus de 11.799 tonnes figurent parmi les grands fournisseurs de l'Algérie de ce type de ciment. L'Algérie a, aussi acheté, durant la même période, des ciments hydrauliques pour une quantité de plus de 10.339 tonnes, et ce d'Espagne avec
5.369,95 t, de France avec une quantite de 2.943,75 t et d'Allemagne avec 2.001,58 tonnes. Concernant le ciment portland blanc, une quantité de plus de 35.127 tonnes en ce matériau a été importée par l'Algérie, pour un montant de 3,40 millions de dollars. La Tunisie et l'Espagne sont les fournisseurs en ciment blanc avec respectivement 35.127,2 tonnes et 10,32 t. L'Etat a, également, recouru, durant le premier trimestre 2011, à l'importation des ciments alumineux (286,4 tonnes) et des ciments pulvérisés dits «clinkers» (45,77t). Pour l'année 2010 l'Algérie a importé plus de 2,48 millions de tonnes de ciment pour un montant de plus de 239 millions de dollars. Les spécialistes expliquent que le recours de l'Algérie à l'importation massive de ciment revient à la par la forte demande en provenance des chantiers de bâtiment et de travaux publics inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. les prévisions font ressortir que la demande en ciment annuelle augmente de 8% à 10% contre une production nationale de l'ordre de 18 millions de tonnes. Pour parer à cette situation l'Etat continue de recourir à l'importation du ciment, et ce, en attendant les extensions des capacités de production prévues pour l'ensemble des cimenteries publiques, qui devraient dépasser les 21 millions de tonnes à partir de l'année 2012. Cependant, les professionnels du secteur soulèvent l'inexistence d'une gestion stratégique dans l'approvisionnement de ce matériau de construction, ouvrant, ainsi, le champ à la spéculation. Pour y faire face et bien réguler ce marché, les pouvoirs publics ont pris des mesures extrêmes. La première consiste en le plafonnement des marges de gros et de détail applicables au ciment portland composé et conditionné. « Les marges plafonds brutes applicables à la commercialisation au stade du gros et du détail sont fixées respectivement à 80 et 120 DA le quintal », stipule le décret exécutif promulgué le 22 juillet 2009 fixant ces marges. La seconde mesure prise par le gouvernement consiste en la suppression des droits de douanes (15%) sur l'importation du ciment.
Historique de la production du ciment en Algérie
Selon une étude faite par le groupe ERC durant la période avant 1962 le secteur comprenait à la nationalisations trois cimenteries totalisant une capacité productive de l'ordre de 1.5 million tonnes, répartie entre l'actuelle société de ciment de Meftah (Ex-Rivet Lafarge), de Raïs Hamidou (Ex- Pointe Pescade Lafarge) et de Zahana (Ex-Saint Lucien Cado).
A partir de 1970, dans le cadre des programmes de développement économiques et sociaux, lancés pour répondre aux exigences de l'heure, un important potentiel a été réalisé par étapes et avoisine présentement 11.5 millions de tonnes de ciment. Actuellement, le ciment est considéré comme l'un des secteurs stratégiques voire névralgique, pour le développement économique du pays.
L'évolution de l'industrie cimentière est passée par plusieurs étapes dont les plus importantes demeurent :
-La période entre 1962 et 1967 qui a connu la nationalisation et la création de la Société nationale des matériaux de construction (SNMC). Avant sa fermeture en 1972 pour rénovation, la cimenterie de Meftah produisait 50.000 t/an, celle de Zahana : 200.000 t/an et Raïs Hamidou : 400.000 T. Durant cette période, la gestion demeurait entre les mains du propriétaire (Lafarge) et ce jusqu'en 1967 date à laquelle fut décrétée la nationalisation et la création de la Société nationale des matériaux de construction «SNMC», qui en plus du ciment récupéra également les produits rouges et en béton ainsi que la céramique et les agrégats.
-La Période entre 1967 et 1983 a connu la restructuration de la Société de matériaux de construction (SNMC). La SNMC engagea un vaste programme d'investissement pour la rénovation des lignes héritées de Lafarge et la réalisation de douze (12) nouvelles lignes de production en voie sèche, procédé plus moderne que celui de la voie humide. La capacité globale est passée alors à 10.000.000 T/an.
-La période entre 1983 à 2005 a vu le lancement de trois nouvelles lignes à Aïn Touta (Batna) et Elma Labiod (Tébessa), portant la capacité productive à 11.5 millions de tonnes /an. La capacité nationale s'est trouvée renforcée, par le nouveau projet privé A.C.C. M'sila réalisée par F.L.S pour le compte du groupe Orascom, avec millions de tonnes opérationnelles depuis 2004 couvrant convenablement les besoins du pays. Depuis 2006 deux nouveaux projets ont été exécutés : Sig (Orascom) avec deux millions de tonnes dont cinq cent mille de ciment blanc et celui de Djelfa (Asec-Egypte) avec un million et demi de ciment gris. La capacité totale du pays passera à quinze (15) millions de tonnes en 2008.
Cependant le secteur est passé par plusieurs phases de réorganisation. A partir de 1983 avec la restructuration générale de l'économie nationale, la SNMC fut réorganisée par secteurs d'activité et les ciments éclatés en quatre entreprises distinctes, une par région : Ouest- Chlef – Centre - Est.
Une seconde restructuration fut décidée et mise en application en trois phases. La première en application des lois relatives à l'autonomie des entreprises publiques, des fonds de participation ont été mis en place comme agent fiduciaire de l'Etat. La seconde correspond à la dissolution des fonds de participations et la mise en place de holdings publics comme nouveau cadre juridique, censés redynamiser les réformes du secteur public. Chapeautés par un Conseil national des participations de l'Etat agissant à la fois comme force publique et unique actionnaire en vertu des disposition de l'ordonnance numéro 25-95 du 25 septembre 1995 relative à la gestion des capitaux marchands de l'Etat.
Ainsi, les sociétés de ciments ont basculé dans le portefeuille du holding «Bâtiment et Matériaux de Construction» qui, en 1997, a engagé un vaste programme de désengagement des unités de production, plus particulièrement celles du bâtiment. Bien éphémère expérience, puisque la troisième phase consacra, encore une fois la liquidation des holdings et leur remplacement par les «Sociétés de Gestion des Participations», en exécution de l'ordonnance numéro 04-01 du 20 août 2001, relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des EPE. La SGP Gica «Industrie des Ciments» hérita alors des SPA entreprises des ciments et dérivés.
En 2010, la production de ciment du secteur public avait atteint 11,219 millions de tonnes contre 11,513 millions de tonnes en 2009, en baisse de 3%. Avec une production de plus de 11 millions de tonnes par an, le secteur public couvre 67% de la production nationale, alors que le reste est assuré par le secteur privé. La demande nationale sur le ciment suit, depuis quelques années, une courbe ascendante. Elle était évaluée en 2005 à 13 millions de tonnes et est passée à 18 millions de tonnes en 2010.
Les cimenteries publiques ont également décidé d'investir ensemble 780 millions de dollars pour augmenter leur capacité de production de 6 millions de tonnes par an à l'horizon 2012.
Des extensions de capacités de production avaient été entreprises au niveau des cimenteries de Chlef, d'Aïn Kebira (Sétif) et de Béni Saf (Aïn Témouchent) pour une production supplémentaire globale de 6 millions de tonnes. Avec ces extensions de capacités, la production de l'ensemble des cimenteries publiques dépasserait les 18 millions de tonnes à partir de 2012, selon des prévisions officielles. Par ailleurs, la croissance de la production du ciment en Algérie s'est traduite par une diminution des importations. Selon les statistiques douanières, l'Algérie a réduit énormément sa dépendance en ciment vis-à-vis de l'étranger durant ces dernières années. En 2008, ses importations en ce produit sont passées à 226.860 tonnes, contre 385.635 en 2007 et plus de
500.000 en 2006. Les baisses successives des quantités importées ont permis de réduire la facture du ciment d'une manière substantielle durant ces dernières années. D'ailleurs le pays a importé, durant le premier trimestre 2011, plus de 175.593 tonnes de ciment pour un montant de plus de 15,78 millions de dollars, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), relevant des Douanes algériennes. La quasi-totalité du ciment importé, soit 129.794,13 tonnes est de type «portland, autre que blanc». L'Espagne avec plus de
86.969 t, le Portugal avec plus de 27.539 t et la France avec plus de 11.799 tonnes figurent parmi les grands fournisseurs de l'Algérie de ce type de ciment. L'Algérie a, aussi acheté, durant la même période, des ciments hydrauliques pour une quantité de plus de 10.339 tonnes, et ce d'Espagne avec
5.369,95 t, de France avec une quantite de 2.943,75 t et d'Allemagne avec 2.001,58 tonnes. Concernant le ciment portland blanc, une quantité de plus de 35.127 tonnes en ce matériau a été importée par l'Algérie, pour un montant de 3,40 millions de dollars. La Tunisie et l'Espagne sont les fournisseurs en ciment blanc avec respectivement 35.127,2 tonnes et 10,32 t. L'Etat a, également, recouru, durant le premier trimestre 2011, à l'importation des ciments alumineux (286,4 tonnes) et des ciments pulvérisés dits «clinkers» (45,77t). Pour l'année 2010 l'Algérie a importé plus de 2,48 millions de tonnes de ciment pour un montant de plus de 239 millions de dollars. Les spécialistes expliquent que le recours de l'Algérie à l'importation massive de ciment revient à la par la forte demande en provenance des chantiers de bâtiment et de travaux publics inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. les prévisions font ressortir que la demande en ciment annuelle augmente de 8% à 10% contre une production nationale de l'ordre de 18 millions de tonnes. Pour parer à cette situation l'Etat continue de recourir à l'importation du ciment, et ce, en attendant les extensions des capacités de production prévues pour l'ensemble des cimenteries publiques, qui devraient dépasser les 21 millions de tonnes à partir de l'année 2012. Cependant, les professionnels du secteur soulèvent l'inexistence d'une gestion stratégique dans l'approvisionnement de ce matériau de construction, ouvrant, ainsi, le champ à la spéculation. Pour y faire face et bien réguler ce marché, les pouvoirs publics ont pris des mesures extrêmes. La première consiste en le plafonnement des marges de gros et de détail applicables au ciment portland composé et conditionné. « Les marges plafonds brutes applicables à la commercialisation au stade du gros et du détail sont fixées respectivement à 80 et 120 DA le quintal », stipule le décret exécutif promulgué le 22 juillet 2009 fixant ces marges. La seconde mesure prise par le gouvernement consiste en la suppression des droits de douanes (15%) sur l'importation du ciment.
Historique de la production du ciment en Algérie
Selon une étude faite par le groupe ERC durant la période avant 1962 le secteur comprenait à la nationalisations trois cimenteries totalisant une capacité productive de l'ordre de 1.5 million tonnes, répartie entre l'actuelle société de ciment de Meftah (Ex-Rivet Lafarge), de Raïs Hamidou (Ex- Pointe Pescade Lafarge) et de Zahana (Ex-Saint Lucien Cado).
A partir de 1970, dans le cadre des programmes de développement économiques et sociaux, lancés pour répondre aux exigences de l'heure, un important potentiel a été réalisé par étapes et avoisine présentement 11.5 millions de tonnes de ciment. Actuellement, le ciment est considéré comme l'un des secteurs stratégiques voire névralgique, pour le développement économique du pays.
L'évolution de l'industrie cimentière est passée par plusieurs étapes dont les plus importantes demeurent :
-La période entre 1962 et 1967 qui a connu la nationalisation et la création de la Société nationale des matériaux de construction (SNMC). Avant sa fermeture en 1972 pour rénovation, la cimenterie de Meftah produisait 50.000 t/an, celle de Zahana : 200.000 t/an et Raïs Hamidou : 400.000 T. Durant cette période, la gestion demeurait entre les mains du propriétaire (Lafarge) et ce jusqu'en 1967 date à laquelle fut décrétée la nationalisation et la création de la Société nationale des matériaux de construction «SNMC», qui en plus du ciment récupéra également les produits rouges et en béton ainsi que la céramique et les agrégats.
-La Période entre 1967 et 1983 a connu la restructuration de la Société de matériaux de construction (SNMC). La SNMC engagea un vaste programme d'investissement pour la rénovation des lignes héritées de Lafarge et la réalisation de douze (12) nouvelles lignes de production en voie sèche, procédé plus moderne que celui de la voie humide. La capacité globale est passée alors à 10.000.000 T/an.
-La période entre 1983 à 2005 a vu le lancement de trois nouvelles lignes à Aïn Touta (Batna) et Elma Labiod (Tébessa), portant la capacité productive à 11.5 millions de tonnes /an. La capacité nationale s'est trouvée renforcée, par le nouveau projet privé A.C.C. M'sila réalisée par F.L.S pour le compte du groupe Orascom, avec millions de tonnes opérationnelles depuis 2004 couvrant convenablement les besoins du pays. Depuis 2006 deux nouveaux projets ont été exécutés : Sig (Orascom) avec deux millions de tonnes dont cinq cent mille de ciment blanc et celui de Djelfa (Asec-Egypte) avec un million et demi de ciment gris. La capacité totale du pays passera à quinze (15) millions de tonnes en 2008.
Cependant le secteur est passé par plusieurs phases de réorganisation. A partir de 1983 avec la restructuration générale de l'économie nationale, la SNMC fut réorganisée par secteurs d'activité et les ciments éclatés en quatre entreprises distinctes, une par région : Ouest- Chlef – Centre - Est.
Une seconde restructuration fut décidée et mise en application en trois phases. La première en application des lois relatives à l'autonomie des entreprises publiques, des fonds de participation ont été mis en place comme agent fiduciaire de l'Etat. La seconde correspond à la dissolution des fonds de participations et la mise en place de holdings publics comme nouveau cadre juridique, censés redynamiser les réformes du secteur public. Chapeautés par un Conseil national des participations de l'Etat agissant à la fois comme force publique et unique actionnaire en vertu des disposition de l'ordonnance numéro 25-95 du 25 septembre 1995 relative à la gestion des capitaux marchands de l'Etat.
Ainsi, les sociétés de ciments ont basculé dans le portefeuille du holding «Bâtiment et Matériaux de Construction» qui, en 1997, a engagé un vaste programme de désengagement des unités de production, plus particulièrement celles du bâtiment. Bien éphémère expérience, puisque la troisième phase consacra, encore une fois la liquidation des holdings et leur remplacement par les «Sociétés de Gestion des Participations», en exécution de l'ordonnance numéro 04-01 du 20 août 2001, relative à l'organisation, la gestion et la privatisation des EPE. La SGP Gica «Industrie des Ciments» hérita alors des SPA entreprises des ciments et dérivés.


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