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« L'Algérie a su maîtriser la contestation sociale »
Conférence de presse de Ahmed Ouyahia
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 05 - 2011

Le Premier ministre a estimé, hier, que « l'Algérie est parvenue à maîtriser l'ordre public sans recourir à la violence », en adoptant des mesures d'apaisement salvatrices pour calmer le front social.
Le Premier ministre a estimé, hier, que « l'Algérie est parvenue à maîtriser l'ordre public sans recourir à la violence », en adoptant des mesures d'apaisement salvatrices pour calmer le front social.
Ahmed Ouyahia, qui animait une conférence de presse à Djenane El-Mithak (Alger), à l'issue de la tripartite, a tenu à préciser dans ce sens, que « les forces de l'ordre sont parvenues à maîtriser la situation sans recourir aux bombes lacrymogènes », tout en énumérant les « cartes » qui ont permis à l'Algérie de faire face à cette agitation sociale.
Il s'agit, selon le conférencier, de l'expérience pionnière de notre pays en matière de démocratie, de multipartisme et de libertés syndicale et d'expression et du lourd tribut payé par les Algériens lors de la décennie terroriste. Cependant, le Premier ministre n'a pas manqué de pointer du doigt, encore une fois, « les lobbies d'intérêt et les barons de l'informel » comme étant les instigateurs de mouvements de contestation, en dehors des revendications sur l'emploi et le logement somme toute légitimes. Ahmed Ouyahia s'est également exprimé sur les consultations sur les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat autour des projets de révision de la Constitution notamment et des lois sur l'information, sur les partis politiques et sur la loi électorale. Il n'a pas raté cette occasion pour défendre Abdelkader Bensalah, désigné président de l'instance chargée des consultations, et ce, face au tonnerre de critiques qui pesaient sur lui. « Le chef de l'Etat a désigné le deuxième homme de l'Etat pour mener ces consultations, il s'agit d'un respect profond pour le peuple et toute la classe politique », a-t-il soutenu, tout en précisant que le processus des réformes ne date pas d'aujourd'hui, car enclenché par l'Algérie depuis l'ouverture démocratique. A ce titre, Ahmed Ouyahia a coupé court aux adeptes d'élections législatives anticipées et ceux qui réclament la dissolution du Parlement. « La révision de la Constitution, aussi profonde soit-elle, devra passer inéluctablement par le Parlement avant d'être soumise à référendum populaire le cas échéant », a-t-il indiqué, tout en affirmant que le chef de l'Etat est déterminé à mener de profonds changements. Pour cela, Ouyahia a invité les partis de l'opposition à « éprouver » le pouvoir en place en prenant part aux débats et consultations qui engagent l'avenir de l'Algérie.
« Pas d'amnistie générale »
Le Premier ministre a coupé court aux rumeurs faisant état de l'élargissement de plusieurs milliers de repentis, en infirmant carrément cette information lors de sa conférence de presse. « On parle de 4.000 ou 5.000 ex-terroristes à bénéficier de l'amnistie, je démens formellement cette option », a-t-il clarifié à ce sujet, tout en réitérant « la main tendue » de l'Etat. Par ailleurs, et répliquant à une question sur le conflit libyen, Ahmed Ouyahia a spéculé sur les accointances qui puissent exister entre la fuite de grandes quantités d'armes utilisées dans ce pays et la recrudescence des actes terroristes dans le nord du pays ces derniers mois et qui ont fait « quelque 40 morts ». Par ailleurs, il a soutenu que "la coopération militaire entre les pays du Sahel est effective et sans ambages" et que la coordination entre les pays de la région se faisait à travers une instance commune qui réunissant les chefs d'états-majors des pays de la région. Les pays du Sahel ont "un intérêt commun et tout ce qui touche cette ceinture touche tous les pays de la région», a-t-il ajouté, soulignant qu"en sus de la coopération sécuritaire, il existe entre les pays du Sahel une coopération en matière de lutte antiterroriste". Il a rappelé à ce propos l'existence d'une convention entre l'Algérie et le Mali dans ce domaine prévoyant une aide financière de l'Algérie à ce pays.
Libye : « Il n'y a aucune confusion dans la position de l'Algérie »
Interrogé sur la position officielle de l'Algérie vis-à-vis du conflit libyen à la lumière des récents développements survenus sur la scène internationale, le Premier ministre a expliqué que « la position algérienne ne souffre d'aucune confusion et obéit à des principes diplomatiques ». Plus explicite, Ahmed Ouyahia a indiqué que notre pays se réfère aux résolutions des conseils de sécurité des Nations unies et de l'Union africaine, notamment les principes de l'arrêt des combats et l'adoption d'une solution politique. Il a révélé à cet effet, que « face à une demande d'opérateurs libyens, l'Algérie a décidé d'envoyer uniquement des produits alimentaires et des médicaments à destination de ce pays », invitant de là même les Nations unies à dépêcher des émissaires au poste frontalier de Debdeb pour vérifier de visu la véracité de la situation. « L'Algérie reconnaît les Etats et pas les régimes, comme c'est le cas de l'Egypte et de la Tunisie », a poursuivi le Premier ministre lors de sa conférence, tout en souhaitant que « le peuple libyen place leur pays au-delà de toutes considérations pour parvenir à un avenir meilleur fait de démocratie, de justice et de développement économique ». Cela dit, Ouyahia a rappelé « les grandes traditions de solidarité » entre les deux pays, la Libye et l'Algérie, et le soutien réciproque des deux peuples lors de leurs révolutions respectives.
Frontière avec le Maroc :
« La réouverture n'est pas à l'ordre du jour »
La réouverture des frontières terrestres avec le Maroc « n'est pas à l'ordre du jour », selon le Premier ministre. Sinon l'Algérie et le Maroc, « n'ont aucun problème bilatéral », en dépit du conflit du Sahara occidental. Pour preuve, ces mêmes frontières terrestres ont été rouvertes en 1989 en dépit du problème sahraoui, a tenu à rappeler Ahmed Ouyahia, affirmant au passage que les relations commerciales entre les deux pays sont les meilleures de toute l'Afrique. Néanmoins, Ouyahia a déploré les allégations du « lobby marocain » aux Etats-Unis qui avait mené une cabale diffamatoire contre l'Algérie, l'accusant « à tort » notamment d'avoir envoyé des mercenaires en Libye à la rescousse de Kadhafi. « Ces agissements ne sont pas de nature à assainir davantage le climat dans la région », a-t-il prévenu.
Grève des résidents :
«Le service civil maintenu »
Le Premier ministre a évoqué la grève menée par les médecins résidents, qualifiant leur revendication de supprimer le service civil de « contraignante ». « Il y a des revendications sur lesquelles le gouvernement est disposé à négocier, mais il y a d'autres qui sont contraignantes et excessives », a indiqué Ahmed Ouyahia, faisant allusion à la grève de ces médecins. « Par votre attitude, vous êtes en train de dire non au peuple et pas seulement aux pouvoirs publics », a-t-il asséné, pour dire que le service civil est la moindre des choses qu'on puisse faire en guise de reconnaissance au pays à qui on doit tout. Ahmed Ouyahia a expliqué dans ce sens que « les médecins résidents dans toutes les wilayas du pays passent le service civil », mettant notamment l'accent sur la spécificité et la sensibilité des postes qu'ils occupent auprès des malades, à la différence des autres métiers plus ou moins sensibles. « Nous avons tous une dette envers ce pays qui nous a formés », a-t-il poursuivi.
Ahmed Ouyahia, qui animait une conférence de presse à Djenane El-Mithak (Alger), à l'issue de la tripartite, a tenu à préciser dans ce sens, que « les forces de l'ordre sont parvenues à maîtriser la situation sans recourir aux bombes lacrymogènes », tout en énumérant les « cartes » qui ont permis à l'Algérie de faire face à cette agitation sociale.
Il s'agit, selon le conférencier, de l'expérience pionnière de notre pays en matière de démocratie, de multipartisme et de libertés syndicale et d'expression et du lourd tribut payé par les Algériens lors de la décennie terroriste. Cependant, le Premier ministre n'a pas manqué de pointer du doigt, encore une fois, « les lobbies d'intérêt et les barons de l'informel » comme étant les instigateurs de mouvements de contestation, en dehors des revendications sur l'emploi et le logement somme toute légitimes. Ahmed Ouyahia s'est également exprimé sur les consultations sur les réformes politiques engagées par le chef de l'Etat autour des projets de révision de la Constitution notamment et des lois sur l'information, sur les partis politiques et sur la loi électorale. Il n'a pas raté cette occasion pour défendre Abdelkader Bensalah, désigné président de l'instance chargée des consultations, et ce, face au tonnerre de critiques qui pesaient sur lui. « Le chef de l'Etat a désigné le deuxième homme de l'Etat pour mener ces consultations, il s'agit d'un respect profond pour le peuple et toute la classe politique », a-t-il soutenu, tout en précisant que le processus des réformes ne date pas d'aujourd'hui, car enclenché par l'Algérie depuis l'ouverture démocratique. A ce titre, Ahmed Ouyahia a coupé court aux adeptes d'élections législatives anticipées et ceux qui réclament la dissolution du Parlement. « La révision de la Constitution, aussi profonde soit-elle, devra passer inéluctablement par le Parlement avant d'être soumise à référendum populaire le cas échéant », a-t-il indiqué, tout en affirmant que le chef de l'Etat est déterminé à mener de profonds changements. Pour cela, Ouyahia a invité les partis de l'opposition à « éprouver » le pouvoir en place en prenant part aux débats et consultations qui engagent l'avenir de l'Algérie.
« Pas d'amnistie générale »
Le Premier ministre a coupé court aux rumeurs faisant état de l'élargissement de plusieurs milliers de repentis, en infirmant carrément cette information lors de sa conférence de presse. « On parle de 4.000 ou 5.000 ex-terroristes à bénéficier de l'amnistie, je démens formellement cette option », a-t-il clarifié à ce sujet, tout en réitérant « la main tendue » de l'Etat. Par ailleurs, et répliquant à une question sur le conflit libyen, Ahmed Ouyahia a spéculé sur les accointances qui puissent exister entre la fuite de grandes quantités d'armes utilisées dans ce pays et la recrudescence des actes terroristes dans le nord du pays ces derniers mois et qui ont fait « quelque 40 morts ». Par ailleurs, il a soutenu que "la coopération militaire entre les pays du Sahel est effective et sans ambages" et que la coordination entre les pays de la région se faisait à travers une instance commune qui réunissant les chefs d'états-majors des pays de la région. Les pays du Sahel ont "un intérêt commun et tout ce qui touche cette ceinture touche tous les pays de la région», a-t-il ajouté, soulignant qu"en sus de la coopération sécuritaire, il existe entre les pays du Sahel une coopération en matière de lutte antiterroriste". Il a rappelé à ce propos l'existence d'une convention entre l'Algérie et le Mali dans ce domaine prévoyant une aide financière de l'Algérie à ce pays.
Libye : « Il n'y a aucune confusion dans la position de l'Algérie »
Interrogé sur la position officielle de l'Algérie vis-à-vis du conflit libyen à la lumière des récents développements survenus sur la scène internationale, le Premier ministre a expliqué que « la position algérienne ne souffre d'aucune confusion et obéit à des principes diplomatiques ». Plus explicite, Ahmed Ouyahia a indiqué que notre pays se réfère aux résolutions des conseils de sécurité des Nations unies et de l'Union africaine, notamment les principes de l'arrêt des combats et l'adoption d'une solution politique. Il a révélé à cet effet, que « face à une demande d'opérateurs libyens, l'Algérie a décidé d'envoyer uniquement des produits alimentaires et des médicaments à destination de ce pays », invitant de là même les Nations unies à dépêcher des émissaires au poste frontalier de Debdeb pour vérifier de visu la véracité de la situation. « L'Algérie reconnaît les Etats et pas les régimes, comme c'est le cas de l'Egypte et de la Tunisie », a poursuivi le Premier ministre lors de sa conférence, tout en souhaitant que « le peuple libyen place leur pays au-delà de toutes considérations pour parvenir à un avenir meilleur fait de démocratie, de justice et de développement économique ». Cela dit, Ouyahia a rappelé « les grandes traditions de solidarité » entre les deux pays, la Libye et l'Algérie, et le soutien réciproque des deux peuples lors de leurs révolutions respectives.
Frontière avec le Maroc :
« La réouverture n'est pas à l'ordre du jour »
La réouverture des frontières terrestres avec le Maroc « n'est pas à l'ordre du jour », selon le Premier ministre. Sinon l'Algérie et le Maroc, « n'ont aucun problème bilatéral », en dépit du conflit du Sahara occidental. Pour preuve, ces mêmes frontières terrestres ont été rouvertes en 1989 en dépit du problème sahraoui, a tenu à rappeler Ahmed Ouyahia, affirmant au passage que les relations commerciales entre les deux pays sont les meilleures de toute l'Afrique. Néanmoins, Ouyahia a déploré les allégations du « lobby marocain » aux Etats-Unis qui avait mené une cabale diffamatoire contre l'Algérie, l'accusant « à tort » notamment d'avoir envoyé des mercenaires en Libye à la rescousse de Kadhafi. « Ces agissements ne sont pas de nature à assainir davantage le climat dans la région », a-t-il prévenu.
Grève des résidents :
«Le service civil maintenu »
Le Premier ministre a évoqué la grève menée par les médecins résidents, qualifiant leur revendication de supprimer le service civil de « contraignante ». « Il y a des revendications sur lesquelles le gouvernement est disposé à négocier, mais il y a d'autres qui sont contraignantes et excessives », a indiqué Ahmed Ouyahia, faisant allusion à la grève de ces médecins. « Par votre attitude, vous êtes en train de dire non au peuple et pas seulement aux pouvoirs publics », a-t-il asséné, pour dire que le service civil est la moindre des choses qu'on puisse faire en guise de reconnaissance au pays à qui on doit tout. Ahmed Ouyahia a expliqué dans ce sens que « les médecins résidents dans toutes les wilayas du pays passent le service civil », mettant notamment l'accent sur la spécificité et la sensibilité des postes qu'ils occupent auprès des malades, à la différence des autres métiers plus ou moins sensibles. « Nous avons tous une dette envers ce pays qui nous a formés », a-t-il poursuivi.


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