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Belkhadem chez les «redresseurs»
Vers une réconciliation au FLN
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 06 - 2011

La page de la crise interne que traverse le FLN sera-t-elle bientôt tournée ? Il est peut-être encore trop tôt pour être affirmatif, mais la toute récente rencontre entre le secrétaire général du parti et le coordinateur du mouvement de « Redressement et d'authenticité », laisse clairement entrevoir une issue positive à la crise qui secoue le vieux parti depuis de longs mois maintenant. En effet, Abdelaziz Belkhadem, premier responsable du FLN, et Salah Goudjil, coordinateur national de ce mouvement frondeur des « redresseurs » se sont rencontrés avant-hier. Cette annonce a été faite hier par Salah Goudjil lors d'une réunion nationale des délégués du mouvement de «Redressement et d'authenticité».
«Il est venu chez moi à la maison et nous avons discuté durant 1 heure 45 minutes» a en effet indiqué Salah Goudjil devant les délégués du mouvement de redressement venus de l'ensemble des wilayas du pays ajoutant que «maintenant que la porte est ouverte cette première rencontre pourrait être suivie par d'autres à l‘avenir».
Est-ce à dire qu'en reprenant langue les deux protagonistes vont pouvoir transcender avec facilité la profonde crise du FLN ? Rien n'est moins sûr, ce d'autant que certaines conditions posées par les « redresseurs » pour réaliser « la réconciliation » peuvent s'avérer difficile à réaliser. Car Salah Goudjil a, en effet, avancé trois conditions. Il s'agit ainsi de la nécessité, d'abord, d'assainir les rangs du comité central du parti de tous ceux qui ne remplissent pas les conditions exigées par les statuts et le règlement intérieur du parti. Les « redresseurs » considèrent en effet que des dizaines de membres de cette instance ne replissent pas les critères, notamment celui relatif au nombre d'années de militantisme au sein du parti, pour siéger au comité central. «Certains n'ont même pas dix ans d'ancienneté comme l'exige le règlement et pourtant ils font partie du comité central» indiquent les frondeurs qui accusent le secrétaire général du parti d'avoir enfreint le règlement intérieur. Comme deuxième condition Salah Goudjil a exigé aussi de revoir l'ensemble du processus de renouvellement des structures locales entamé au lendemain du 9e congrès, qui a connu plusieurs dérapages et qui a été entaché de moult irrégularités. En somme le mouvement de redressement ne reconnaît aucune légitimité aux bureaux de kasmas et mouhafadhas issus de cette opération de renouvellement des structures puisqu'il a de tout temps estimé qu'ils n'ont pas été élus de manière démocratique.
« Seule l'urne doit trancher entre les militants » soutient Salah Goudjil avant de préciser que la troisième condition a trait au programme politique du parti. Avant cette rencontre entre les deux hommes Salah Goudjil a annoncé avoir été contacté par un groupe de membres du comité central en vue certainement de rapprocher les points de vue entre les deux parties et à qui il a dit avoir expliqué les motivations des «redresseurs». C'est dire qu'au sein du vieux parti on s'active pour mettre fin à cette crise profonde.
«Nous avons toujours privilégié le dialogue pour rassembler les militants et leur permettre d'exercer une démocratie effective» nous dira Goudjil avant d'ajouter, s'agissant des consultations pour les réformes politiques, que le mouvement de redressement présentera ses propositions « aux concernés ».
Cela dit les «redresseurs» continuent à se structurer puisque, selon Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement, «à l'exception de Tamanrasset nous sommes présents dans toutes les wilayas». Dans son intervention il a démenti les propos de Belkhadem selon lesquels seuls 15 membres du comité central étaient absents et a souligné avoir la preuve que 80 membres ont fait faux bond lors de la dernière session de cette instance qui s'est tenue les 4, 5 et 6 juin. De son côté Abderrachid Boukrezaza, ex-ministre de la Communication, a fustigé la politique suivie par l'actuelle direction du FLN. Pour preuve, dira-t-il, «il n'est pas normal qu'en juin 2011 le parti qui se targue d'avoir un projet qui prend ses sources de la Proclamation de Novembre n'ait pas de vision s'agissant la nature du régime politique alors qu'il devrait avoir un projet de société complet ». Il fait allusion aux tergiversations du FLN qui n'arrive pas encore à trancher de manière définitive sur le choix d'un système présidentiel ou semi-présidentiel. Considérant que le parti connaît « une grave crise d'identité » il dira qu'il « faut rendre le parti aux militants ».
La page de la crise interne que traverse le FLN sera-t-elle bientôt tournée ? Il est peut-être encore trop tôt pour être affirmatif, mais la toute récente rencontre entre le secrétaire général du parti et le coordinateur du mouvement de « Redressement et d'authenticité », laisse clairement entrevoir une issue positive à la crise qui secoue le vieux parti depuis de longs mois maintenant. En effet, Abdelaziz Belkhadem, premier responsable du FLN, et Salah Goudjil, coordinateur national de ce mouvement frondeur des « redresseurs » se sont rencontrés avant-hier. Cette annonce a été faite hier par Salah Goudjil lors d'une réunion nationale des délégués du mouvement de «Redressement et d'authenticité».
«Il est venu chez moi à la maison et nous avons discuté durant 1 heure 45 minutes» a en effet indiqué Salah Goudjil devant les délégués du mouvement de redressement venus de l'ensemble des wilayas du pays ajoutant que «maintenant que la porte est ouverte cette première rencontre pourrait être suivie par d'autres à l‘avenir».
Est-ce à dire qu'en reprenant langue les deux protagonistes vont pouvoir transcender avec facilité la profonde crise du FLN ? Rien n'est moins sûr, ce d'autant que certaines conditions posées par les « redresseurs » pour réaliser « la réconciliation » peuvent s'avérer difficile à réaliser. Car Salah Goudjil a, en effet, avancé trois conditions. Il s'agit ainsi de la nécessité, d'abord, d'assainir les rangs du comité central du parti de tous ceux qui ne remplissent pas les conditions exigées par les statuts et le règlement intérieur du parti. Les « redresseurs » considèrent en effet que des dizaines de membres de cette instance ne replissent pas les critères, notamment celui relatif au nombre d'années de militantisme au sein du parti, pour siéger au comité central. «Certains n'ont même pas dix ans d'ancienneté comme l'exige le règlement et pourtant ils font partie du comité central» indiquent les frondeurs qui accusent le secrétaire général du parti d'avoir enfreint le règlement intérieur. Comme deuxième condition Salah Goudjil a exigé aussi de revoir l'ensemble du processus de renouvellement des structures locales entamé au lendemain du 9e congrès, qui a connu plusieurs dérapages et qui a été entaché de moult irrégularités. En somme le mouvement de redressement ne reconnaît aucune légitimité aux bureaux de kasmas et mouhafadhas issus de cette opération de renouvellement des structures puisqu'il a de tout temps estimé qu'ils n'ont pas été élus de manière démocratique.
« Seule l'urne doit trancher entre les militants » soutient Salah Goudjil avant de préciser que la troisième condition a trait au programme politique du parti. Avant cette rencontre entre les deux hommes Salah Goudjil a annoncé avoir été contacté par un groupe de membres du comité central en vue certainement de rapprocher les points de vue entre les deux parties et à qui il a dit avoir expliqué les motivations des «redresseurs». C'est dire qu'au sein du vieux parti on s'active pour mettre fin à cette crise profonde.
«Nous avons toujours privilégié le dialogue pour rassembler les militants et leur permettre d'exercer une démocratie effective» nous dira Goudjil avant d'ajouter, s'agissant des consultations pour les réformes politiques, que le mouvement de redressement présentera ses propositions « aux concernés ».
Cela dit les «redresseurs» continuent à se structurer puisque, selon Mohamed Seghir Kara, porte-parole du mouvement, «à l'exception de Tamanrasset nous sommes présents dans toutes les wilayas». Dans son intervention il a démenti les propos de Belkhadem selon lesquels seuls 15 membres du comité central étaient absents et a souligné avoir la preuve que 80 membres ont fait faux bond lors de la dernière session de cette instance qui s'est tenue les 4, 5 et 6 juin. De son côté Abderrachid Boukrezaza, ex-ministre de la Communication, a fustigé la politique suivie par l'actuelle direction du FLN. Pour preuve, dira-t-il, «il n'est pas normal qu'en juin 2011 le parti qui se targue d'avoir un projet qui prend ses sources de la Proclamation de Novembre n'ait pas de vision s'agissant la nature du régime politique alors qu'il devrait avoir un projet de société complet ». Il fait allusion aux tergiversations du FLN qui n'arrive pas encore à trancher de manière définitive sur le choix d'un système présidentiel ou semi-présidentiel. Considérant que le parti connaît « une grave crise d'identité » il dira qu'il « faut rendre le parti aux militants ».


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