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«Sonatrach exige l'accréditation Algerac pour tous ses partenaires opérant sur sites»
Nour-Eddine Boudissa, directeur d'Algerac, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2011

Depuis la mise en place de l'organisme algérien d'accréditation Algerac, l'Algérie a connu une avancée «appréciable» dans ce domaine. En moins de quatre ans, six organismes ont reçu l'accréditaion Algerac et une quarantaine d'autres le seront d'ici fin 2012. Nour-Eddine Boudissa, directeur d'Algerac, nous livre, dans cet entretien, les enjeux de l'accréditation, les objectifs de son organisme et surtout les perspectives de l'accréditation en Algérie.
Depuis la mise en place de l'organisme algérien d'accréditation Algerac, l'Algérie a connu une avancée «appréciable» dans ce domaine. En moins de quatre ans, six organismes ont reçu l'accréditaion Algerac et une quarantaine d'autres le seront d'ici fin 2012. Nour-Eddine Boudissa, directeur d'Algerac, nous livre, dans cet entretien, les enjeux de l'accréditation, les objectifs de son organisme et surtout les perspectives de l'accréditation en Algérie.
Midi Libre : La Journée internationale d'accréditation, qui a eu lieu le 09 juin 2011, a été célébrée cette année à Tunis. Vous y avez assisté et vous avez signé un protocole de coopération entre les Organismes maghrébins d'accréditation, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Il s'agit de quoi exactement ?
M. Nour-Eddine Boudissa : Effectivement, nous avons décidé cette année de célébrer la Journée internationale de l'accréditation, qui coïncide avec le 9 juin de chaque année, en Tunisie. Le thème choisi pour cette année est «Soutenir les régulateurs». L'Algérie, avec l'accord et l'assistance allemande, avait mis un projet de protocole d'accord portant création d'un réseau maghrébin d'accréditation. L'Algérie l'avait conçu, préparé et soumis à nos homologues tunisien, marocain et mauritanien pour qu'ils donnent leur accord et cela a été couronné par la signature, le 9 juin à Tunis, entre les parties concernées. Donc, nous pouvons annoncer la naissance d'un réseau maghrébin d'accréditation. Nous avons tracé le programme de travail qui va permettre d'avoir une coordination entre les organismes d'accréditation, d'échanger les expériences d'expertise et les systèmes de chaque pays et bien sûr répondre éventuellement à des demandes mutuelles qui peuvent s'exprimer d'un pays par rapport à un autre. L'Algérie est sollicitée par rapport au domaine des hydrocarbures où elle a une expertise avérée. Les Tunisiens ont une expérience dans l'agroalimentaire et les Marocains touchent un peu à tout. Le protocole est une façon de trouver le cadre juridique qui permet de se compléter, de se coordonner et surtout de s'entraider pour réaliser des accréditations au profit des clients de chaqu'un dans son pays. Ça permet aussi de se présenter comme un groupe homogène auprès des organisations régionales et internationales.
Où en est l'Algérie aujourd'hui en termes d'accréditation ?
De l'avis de tous les spécialistes et les experts, l'Algérie connaît une avancée extrêmement significative. Cela veut dire que lorsqu'on crée un organisme en décembre 2005 et on met en place un système qui n'est pas facile selon les exigences internationales, cela a duré environ un ans et demi, avec les apports français et allemands pour nous appuyer et créer notre organisme et pour être sur le terrain depuis septembre 2007. L'Algérie a connu une avancée significative puisqu'elle dispose aujourd'hui d'un portefeuille. Il y a 168 clients qui se sont présentés à Algerac et qui ont fait des diagnostics et une pré-évaluation. Ce sont des clients qui sont venus solliciter l'expertise algérienne selon une référence laboratoire, soit inspection, soit certification. Parmi les 168 clients, nous avons sélectionné, pour des raisons et des critères absolument objectifs qui reflètent la volonté politique et la vision de l'Algérie de demain, 45 clients qui touchent à tout : les hydrocarbures, l'agroalimentaire, la mécanique, la chimie, la pharmacie, le secteur du bâtiment et les matériaux de construction. Tous ces domaines dits stratégiques ont été choisis et aujourd'hui ont bénéficié de l'accompagnement grâce à l'apport de la coopération européenne qui s'applique au programme PMEII, c'est le MEDAII. Ils seront accompagnés par des experts internationaux pendant une période pour qu'ils soient accrédités fin 2012. Nous supposons, raisonnablement, qu'à fin 2012, nous aurons au minimum 40 organismes accrédités par Algerac. Ceci par rapport au programme européen mais nous avons des organismes qui se sont présentés à nous. Certains ont été accrédités, d'autres sont en cours d'accréditation. Aujourd'hui, nous avons six accréditations effectuées par notre organisme et cela depuis septembre 2007, et très peu de pays de la taille de l'Algérie ont connu cela. Nous avons actuellement quatre demandes d'accréditation et nous continuons à recevoir d'autres demandes, surtout les filiales internationales qui activent en Algérie dans le domaine pétrolier, aussi pour le certificat de conformité des produits importés, des ascenseurs, du contrôle technique de l'automobile et bien d'autres. Pourquoi ils le font aujourd'hui ? Parce qu'ils savent pertinemment qu'il y a de grands projets en Algérie et l'arsenal juridique rend obligatoire l'accréditation Algerac dans certains domaines dits stratégiques et importants pour notre pays. Tout ce qui touche l'inspection sera obligatoire, certains laboratoires qui activent dans l'agroalimentaire et la pharmacie seront obligés d'avoir l'accréditation de notre organisme. On a identifié les secteurs qui doivent être accrédités et ceux qui restent dans le volontaire. C'est pour cela que les gens se présentent chez nous et parce que les cahiers des charges de demain exigeront l'accréditation Algerac. Cela ne veut pas dire que notre organisme a atteint ses objectifs puisque nous avons déposé, depuis le 30 décembre 2010, une demande de reconnaissance internationale. Notre dossier est en cours d'examen et nous aurons des informations dès l'entrée sociale 2011 quant à la date et le choix des experts qui devront auditer Algerac.
Sonatrach exige déjà cette accréditation à ses partenaires. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Nous avons fait un travail de sensibilisation et d'approche sur l'accréditation et pourquoi être accrédité. Accréditation égale compétence technique. Nous intervenons sur les installations, la technique et le contrôle et cela a amené Sonatrach à exiger le minima, être accrédité par un organisme national dans le domaine référentiel selon les normes de la 17020. L'entreprise est soucieuse de savoir que les gens qui travaillent avec elle ont une compétence technique au lieu d'un document administratif les autorisant à intervenir sur les sites et installations. C'est une avancée très significative que le groupe Sonatrach exige cela. Ce qui veut dire que nous allons être sollicités par tous les organismes nationaux et étrangers parce que l'accréditation sera un préalable pour pouvoir postuler dans toutes les opérations et les marchés que lance l'entreprise des hydrocarbures.
Il y a plus de 2.000 laboratoires en Algérie aujourd'hui mais la plupart ne sont pas accrédités. Pourquoi ?
L'Algérie a connu une avancée appréciable en matière d'inspection et de contrôle, c'est la norme 17020. Lorsqu'on parle de laboratoire, c'es la 17025, et dans cette norme, vous avez deux portées : d'abord tout ce qui concerne l'étalonnage des équipements et tous les essais. Dans les exigences, les laboratoires sont extrêmement difficiles à réunir, et dans notre pays, nous avons accusé un énorme retard que peu de laboratoires connaissent cette norme. Nous avons un énorme travail à faire c'est pour cela que nous avons sollicité notre tutelle dans le but de créer un fond d'aide à l'accréditation pour aider les candidats pour obtenir une accréditation. Cet engagement du ministère de l'industrie va motiver les gens a s'approcher de notre organisme parce que les coûts ne sont pas si simples que ça. C'est une opération à la fois stratégique et politique parce que l'Algérie doit disposer dans un délai court d'un réseau de laboratoires accrédités pour pouvoir contrôler et vérifier tous les produits que nous importons de l'étranger. C'est le premier objectif. Le deuxième c'est d'aider nos exportateurs à mieux se placer sur le marché international avec une accréditation reconnue.
Quelles sont les perspectives de l'accréditation en Algérie ?
Après quatre années d'expérience, nous sommes sereins quant à l'avenir de l'accréditation en Algérie. La prise de conscience est faite à tous les niveaux et on comprend mieux les enjeux de l'accréditation qui est le passeport du commerce international. Nous nous réjouissons aujourd'hui que les pouvoirs publics s'intéressent à l'accréditation. Ils deviennent plus exigeants envers Algerac qui est prête à relever le défi et répondre aux attentes de ses clients. Mais Il faut savoir que les conditions actuelles ne permettent pas à notre organisme de répondre de manière efficace à la demande. Le minimum qu'on puisse demander c'est un siège adéquat qui permet de fonctionner de manière optimale. Nous demandons aussi la formation et le recyclage de nos experts et nous attendons que les pouvoirs publics mettent à notre disposition une contribution financière qui supporte en partie le prix de fonctionnement de l'organisme. Si ces conditions sot réunies, il n'y aura pas de raison pour que Algerac ne remplisse pas ses missions.
Midi Libre : La Journée internationale d'accréditation, qui a eu lieu le 09 juin 2011, a été célébrée cette année à Tunis. Vous y avez assisté et vous avez signé un protocole de coopération entre les Organismes maghrébins d'accréditation, à savoir l'Algérie, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Il s'agit de quoi exactement ?
M. Nour-Eddine Boudissa : Effectivement, nous avons décidé cette année de célébrer la Journée internationale de l'accréditation, qui coïncide avec le 9 juin de chaque année, en Tunisie. Le thème choisi pour cette année est «Soutenir les régulateurs». L'Algérie, avec l'accord et l'assistance allemande, avait mis un projet de protocole d'accord portant création d'un réseau maghrébin d'accréditation. L'Algérie l'avait conçu, préparé et soumis à nos homologues tunisien, marocain et mauritanien pour qu'ils donnent leur accord et cela a été couronné par la signature, le 9 juin à Tunis, entre les parties concernées. Donc, nous pouvons annoncer la naissance d'un réseau maghrébin d'accréditation. Nous avons tracé le programme de travail qui va permettre d'avoir une coordination entre les organismes d'accréditation, d'échanger les expériences d'expertise et les systèmes de chaque pays et bien sûr répondre éventuellement à des demandes mutuelles qui peuvent s'exprimer d'un pays par rapport à un autre. L'Algérie est sollicitée par rapport au domaine des hydrocarbures où elle a une expertise avérée. Les Tunisiens ont une expérience dans l'agroalimentaire et les Marocains touchent un peu à tout. Le protocole est une façon de trouver le cadre juridique qui permet de se compléter, de se coordonner et surtout de s'entraider pour réaliser des accréditations au profit des clients de chaqu'un dans son pays. Ça permet aussi de se présenter comme un groupe homogène auprès des organisations régionales et internationales.
Où en est l'Algérie aujourd'hui en termes d'accréditation ?
De l'avis de tous les spécialistes et les experts, l'Algérie connaît une avancée extrêmement significative. Cela veut dire que lorsqu'on crée un organisme en décembre 2005 et on met en place un système qui n'est pas facile selon les exigences internationales, cela a duré environ un ans et demi, avec les apports français et allemands pour nous appuyer et créer notre organisme et pour être sur le terrain depuis septembre 2007. L'Algérie a connu une avancée significative puisqu'elle dispose aujourd'hui d'un portefeuille. Il y a 168 clients qui se sont présentés à Algerac et qui ont fait des diagnostics et une pré-évaluation. Ce sont des clients qui sont venus solliciter l'expertise algérienne selon une référence laboratoire, soit inspection, soit certification. Parmi les 168 clients, nous avons sélectionné, pour des raisons et des critères absolument objectifs qui reflètent la volonté politique et la vision de l'Algérie de demain, 45 clients qui touchent à tout : les hydrocarbures, l'agroalimentaire, la mécanique, la chimie, la pharmacie, le secteur du bâtiment et les matériaux de construction. Tous ces domaines dits stratégiques ont été choisis et aujourd'hui ont bénéficié de l'accompagnement grâce à l'apport de la coopération européenne qui s'applique au programme PMEII, c'est le MEDAII. Ils seront accompagnés par des experts internationaux pendant une période pour qu'ils soient accrédités fin 2012. Nous supposons, raisonnablement, qu'à fin 2012, nous aurons au minimum 40 organismes accrédités par Algerac. Ceci par rapport au programme européen mais nous avons des organismes qui se sont présentés à nous. Certains ont été accrédités, d'autres sont en cours d'accréditation. Aujourd'hui, nous avons six accréditations effectuées par notre organisme et cela depuis septembre 2007, et très peu de pays de la taille de l'Algérie ont connu cela. Nous avons actuellement quatre demandes d'accréditation et nous continuons à recevoir d'autres demandes, surtout les filiales internationales qui activent en Algérie dans le domaine pétrolier, aussi pour le certificat de conformité des produits importés, des ascenseurs, du contrôle technique de l'automobile et bien d'autres. Pourquoi ils le font aujourd'hui ? Parce qu'ils savent pertinemment qu'il y a de grands projets en Algérie et l'arsenal juridique rend obligatoire l'accréditation Algerac dans certains domaines dits stratégiques et importants pour notre pays. Tout ce qui touche l'inspection sera obligatoire, certains laboratoires qui activent dans l'agroalimentaire et la pharmacie seront obligés d'avoir l'accréditation de notre organisme. On a identifié les secteurs qui doivent être accrédités et ceux qui restent dans le volontaire. C'est pour cela que les gens se présentent chez nous et parce que les cahiers des charges de demain exigeront l'accréditation Algerac. Cela ne veut pas dire que notre organisme a atteint ses objectifs puisque nous avons déposé, depuis le 30 décembre 2010, une demande de reconnaissance internationale. Notre dossier est en cours d'examen et nous aurons des informations dès l'entrée sociale 2011 quant à la date et le choix des experts qui devront auditer Algerac.
Sonatrach exige déjà cette accréditation à ses partenaires. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Nous avons fait un travail de sensibilisation et d'approche sur l'accréditation et pourquoi être accrédité. Accréditation égale compétence technique. Nous intervenons sur les installations, la technique et le contrôle et cela a amené Sonatrach à exiger le minima, être accrédité par un organisme national dans le domaine référentiel selon les normes de la 17020. L'entreprise est soucieuse de savoir que les gens qui travaillent avec elle ont une compétence technique au lieu d'un document administratif les autorisant à intervenir sur les sites et installations. C'est une avancée très significative que le groupe Sonatrach exige cela. Ce qui veut dire que nous allons être sollicités par tous les organismes nationaux et étrangers parce que l'accréditation sera un préalable pour pouvoir postuler dans toutes les opérations et les marchés que lance l'entreprise des hydrocarbures.
Il y a plus de 2.000 laboratoires en Algérie aujourd'hui mais la plupart ne sont pas accrédités. Pourquoi ?
L'Algérie a connu une avancée appréciable en matière d'inspection et de contrôle, c'est la norme 17020. Lorsqu'on parle de laboratoire, c'es la 17025, et dans cette norme, vous avez deux portées : d'abord tout ce qui concerne l'étalonnage des équipements et tous les essais. Dans les exigences, les laboratoires sont extrêmement difficiles à réunir, et dans notre pays, nous avons accusé un énorme retard que peu de laboratoires connaissent cette norme. Nous avons un énorme travail à faire c'est pour cela que nous avons sollicité notre tutelle dans le but de créer un fond d'aide à l'accréditation pour aider les candidats pour obtenir une accréditation. Cet engagement du ministère de l'industrie va motiver les gens a s'approcher de notre organisme parce que les coûts ne sont pas si simples que ça. C'est une opération à la fois stratégique et politique parce que l'Algérie doit disposer dans un délai court d'un réseau de laboratoires accrédités pour pouvoir contrôler et vérifier tous les produits que nous importons de l'étranger. C'est le premier objectif. Le deuxième c'est d'aider nos exportateurs à mieux se placer sur le marché international avec une accréditation reconnue.
Quelles sont les perspectives de l'accréditation en Algérie ?
Après quatre années d'expérience, nous sommes sereins quant à l'avenir de l'accréditation en Algérie. La prise de conscience est faite à tous les niveaux et on comprend mieux les enjeux de l'accréditation qui est le passeport du commerce international. Nous nous réjouissons aujourd'hui que les pouvoirs publics s'intéressent à l'accréditation. Ils deviennent plus exigeants envers Algerac qui est prête à relever le défi et répondre aux attentes de ses clients. Mais Il faut savoir que les conditions actuelles ne permettent pas à notre organisme de répondre de manière efficace à la demande. Le minimum qu'on puisse demander c'est un siège adéquat qui permet de fonctionner de manière optimale. Nous demandons aussi la formation et le recyclage de nos experts et nous attendons que les pouvoirs publics mettent à notre disposition une contribution financière qui supporte en partie le prix de fonctionnement de l'organisme. Si ces conditions sot réunies, il n'y aura pas de raison pour que Algerac ne remplisse pas ses missions.


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