La chanson chaâbie renferme une mine d'or de la connaissance et du savoir dans les poésies populaires, a déclaré mardi à Jijel un musicologue en marge des journées d'étude sur ce patrimoine cher au regretté Hadj M'hamed El-Anka. Expliquant la portée de cette manifestation à caractère pédagogique, organisée dans plusieurs wilayas en prévision du prochain festival national de la chanson chaâbie, M. Abdelkader Bendamèche a rappelé les efforts entrepris, dans ce contexte, pour la "mise en valeur de ce potentiel" en direction des (futurs) interprètes et des mélomanes pour la diffusion, la généralisation ou l'unification des genres musicaux, des expressions de la chanson chaâbie à travers tout le territoire national. M. Bendamèche, également commissaire du festival national de la chanson chaâbie, a également souligné que ces forums culturels et musicaux ont pour objectif de faire découvrir de nouveaux talents et de renouveler la pépinière du patrimoine musical d'une manière générale par le biais de ces rencontres qui constituent également une forme de proximité. Deux conférences consacrées au patrimoine chaâbi étaient au programme, mardi, à la bibliothèque communale Salah-Abdelbaki. L'intervention du maître Abdelkrim Amimour a apporté un éclairage sur l'interprétation de la chanson chaâbie, tandis que celle de Mohamed Touzout, a permis de situer le rôle et la place du "chi'r" (poésie) Melhoun dans le contexte maghrébin. La veille au soir, la grande salle de la maison de la culture Omar-Oussedik a vibré au rythme du chaâbi, dans le cadre des journées pédagogiques organisées par le commissariat national du festival dédié à cet art populaire. Les spectateurs, parmi eux de fins connaisseurs de ce genre musical, ont eu à goûter aux délices du annabi Mohamed Achouri (4ème prix en 2007), de l'étoile montante Youcef Benyeghzer (âgé à peine de 19 ans, originaire d'Alger, 1er prix en 2008), de Bachir Réda de Bouira (2ème prix en 2007) et au retour triomphal sur scène de Cheikh Nacereddine Zaima de Jijel. Ce dernier qui a fourbi ses armes dans le chant chaâbi dès l'âge de 14 ans, a interprété un bouquet de chansons très appréciées par le public. "Rah El Ghali Rah" de feu Mahboub Bati, immortalisée par Boudjemaâ El Ankiss, dédiée aux grands maîtres du chaâbi, a constitué le "clou" de cette soirée musicale. D'autres conférences, prévues à la bibliothèque communale, ainsi que des soirées musicales à la maison de la Culture, figurent au programme de ces journées qui se poursuivront jusqu'au 22 juin. Une exposition-vente de livres traitant du patrimoine culturel chaâbi est également organisée par l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) en marge de ces rencontres. La chanson chaâbie renferme une mine d'or de la connaissance et du savoir dans les poésies populaires, a déclaré mardi à Jijel un musicologue en marge des journées d'étude sur ce patrimoine cher au regretté Hadj M'hamed El-Anka. Expliquant la portée de cette manifestation à caractère pédagogique, organisée dans plusieurs wilayas en prévision du prochain festival national de la chanson chaâbie, M. Abdelkader Bendamèche a rappelé les efforts entrepris, dans ce contexte, pour la "mise en valeur de ce potentiel" en direction des (futurs) interprètes et des mélomanes pour la diffusion, la généralisation ou l'unification des genres musicaux, des expressions de la chanson chaâbie à travers tout le territoire national. M. Bendamèche, également commissaire du festival national de la chanson chaâbie, a également souligné que ces forums culturels et musicaux ont pour objectif de faire découvrir de nouveaux talents et de renouveler la pépinière du patrimoine musical d'une manière générale par le biais de ces rencontres qui constituent également une forme de proximité. Deux conférences consacrées au patrimoine chaâbi étaient au programme, mardi, à la bibliothèque communale Salah-Abdelbaki. L'intervention du maître Abdelkrim Amimour a apporté un éclairage sur l'interprétation de la chanson chaâbie, tandis que celle de Mohamed Touzout, a permis de situer le rôle et la place du "chi'r" (poésie) Melhoun dans le contexte maghrébin. La veille au soir, la grande salle de la maison de la culture Omar-Oussedik a vibré au rythme du chaâbi, dans le cadre des journées pédagogiques organisées par le commissariat national du festival dédié à cet art populaire. Les spectateurs, parmi eux de fins connaisseurs de ce genre musical, ont eu à goûter aux délices du annabi Mohamed Achouri (4ème prix en 2007), de l'étoile montante Youcef Benyeghzer (âgé à peine de 19 ans, originaire d'Alger, 1er prix en 2008), de Bachir Réda de Bouira (2ème prix en 2007) et au retour triomphal sur scène de Cheikh Nacereddine Zaima de Jijel. Ce dernier qui a fourbi ses armes dans le chant chaâbi dès l'âge de 14 ans, a interprété un bouquet de chansons très appréciées par le public. "Rah El Ghali Rah" de feu Mahboub Bati, immortalisée par Boudjemaâ El Ankiss, dédiée aux grands maîtres du chaâbi, a constitué le "clou" de cette soirée musicale. D'autres conférences, prévues à la bibliothèque communale, ainsi que des soirées musicales à la maison de la Culture, figurent au programme de ces journées qui se poursuivront jusqu'au 22 juin. Une exposition-vente de livres traitant du patrimoine culturel chaâbi est également organisée par l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG) en marge de ces rencontres.
