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La promotion de sa gestion en débat à Alger
Lecture publique
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 06 - 2011

Le rôle des bibliothèques publiques et scolaires dans la promotion de la lecture chez les jeunes, leur politique de documentation et les stratégies culturelle de développement de la lecture publique, ont été abordé jeudi à Alger par des spécialistes dans le cadre d'un colloque international. Le colloque de deux jours, destiné aux professionnels du livre, est organisé en marge du 4è Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), ouvert mercredi soir sous le slogan "Libérer l'imaginaire". Cette rencontre, dont le thème retenu est "Littérature, bibliothèque et lecture publique, offre l'opportunité à des éditeurs, libraires et bibliothécaires d'étudier ensemble les voies et moyens à entreprendre pour aboutir à des actions communes de promotion de la lecture et de la valorisation de la littérature et du livre de jeunesse. L'enseignante en bibliothéconomie à l'Université d'Alger, Mounia Chekouche, a axé son intervention sur la politique d'acquisition des livres dans les bibliothèques de lecture publique, soulignant que "l'acquisition en bibliothèque n'est pas un acte momentané, mais une exigence de professionnalisation". Pour elle, les acquisitions dans les bibliothèques algériennes de lecture publique "reposent sur des pratiques empiriques fortement dépendantes du marché des importations du livre et de la personnalité des acquéreurs" qu'elle a qualifiés de "personnels souvent sans grande qualification en documentation". Mme Chekouche a constaté que les bibliothécaire "ne participaient presque pas aux acquisitions et n'avaient de fait aucun pourvoir de décisions sur les choix des livres à acquérir", pourtant, a-t-elle fait remarquer, la constitution des collections représentait "l'acte majeur" du bibliothécaire. De son côté, l'écrivain et enseignant à l'Institut tunisien supérieur de la documentation, Ahmed Kessibi, a évoqué la stratégie culturelle tunisienne entreprise en matière de promotion de la lecture publique. D'emblée, il soulevé des problèmes de mise à niveau, de modernisation et de recyclage du personnel des bibliothèques dont le réseau comprend près de 400 bibliothèques réparties sur l'ensemble du territoire tunisien. La question de la lecture publique est, selon lui, un problème à la fois crucial et stratégique qui ne concerne pas seulement les intellectuels ou l'élite de la société mais plusieurs parties, notamment, les institutions ministérielles et la société civile. Il a, en outre, déploré le peu d'intérêt accordé à la lecture par les jeunes, citant les résultats d'une étude menée en Tunisie en 2009 qui a révélé qu'un quart des personnes interrogées n'ont jamais bouquiné de leur vie parce qu'elles n'aimaient pas la lecture. Pour sa part, Nassib Akiki, bibliothécaire venu du Liban, a tenu à préciser que la lecture et le livre sont "deux vecteurs essentiels à l'accès au monde de la connaissance et de la culture". Leur développement est "étroitement lié à la politique culturelle des Etats", a-t-il ajouté. Il a présenté la politique culturelle développée au Liban, pays ayant abrité en 2009 la manifestation "Beyrouth, capitale du livre", pour la généralisation des bibliothèques dont le nombre a atteint plus de 150 bibliothèques publiques, tout en relevant un "déséquilibre" dans leur répartition régionale. Selon lui, les bibliothèques de son pays sont "constamment modernisées, financées et soutenues, tant sur le plan de la gestion que la qualité de la prestation". Présent à la rencontre, le directeur de la Bibliothèque nationale d'Algérie, Azzeddine Mihoubi, a indiqué que le nombre d'éditeurs, en Algérie, dépassait les 700, rappelant que 97 nouvelles maisons d'édition ont été créées en 2009 et 79 autres en 2010. L'apparition de nouveaux éditeurs est un "facteur positif", a-t-il estimé. A. Mihoubi a, toutefois, relevé deux contraintes auxquelles fait face le livre : le prix et la promotion. Selon lui, les éditeurs "manquent de culture et de stratégie de communication pour faire la promotion de leurs nouvelles publications à l'intérieur du pays et en dehors des frontières". Concernant les genres de livres les plus édités, le directeur de la BN s'est référé au mois de mai. D'après les statistiques, 18% des livres édités sont des livres scolaires, 15,3% des livres d'histoire, de géographie et de traduction, 12% des livres religieux et 10% seulement pour la fiction. Le 4è Feliv se tient jusqu'au 29 à l'Esplanade de Riadh El-Feth et celle d'El-Kettani (Bab El-Oued) ainsi qu'aux palais de la Culture Malek-Haddad (Constantine) et du Méchouar (Tlemcen). Une soixantaine d'éditeurs prennent part à cette rencontre annuelle qui propose un programme riche en activités thématiques, outre l'exposition de livres.
Le rôle des bibliothèques publiques et scolaires dans la promotion de la lecture chez les jeunes, leur politique de documentation et les stratégies culturelle de développement de la lecture publique, ont été abordé jeudi à Alger par des spécialistes dans le cadre d'un colloque international. Le colloque de deux jours, destiné aux professionnels du livre, est organisé en marge du 4è Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), ouvert mercredi soir sous le slogan "Libérer l'imaginaire". Cette rencontre, dont le thème retenu est "Littérature, bibliothèque et lecture publique, offre l'opportunité à des éditeurs, libraires et bibliothécaires d'étudier ensemble les voies et moyens à entreprendre pour aboutir à des actions communes de promotion de la lecture et de la valorisation de la littérature et du livre de jeunesse. L'enseignante en bibliothéconomie à l'Université d'Alger, Mounia Chekouche, a axé son intervention sur la politique d'acquisition des livres dans les bibliothèques de lecture publique, soulignant que "l'acquisition en bibliothèque n'est pas un acte momentané, mais une exigence de professionnalisation". Pour elle, les acquisitions dans les bibliothèques algériennes de lecture publique "reposent sur des pratiques empiriques fortement dépendantes du marché des importations du livre et de la personnalité des acquéreurs" qu'elle a qualifiés de "personnels souvent sans grande qualification en documentation". Mme Chekouche a constaté que les bibliothécaire "ne participaient presque pas aux acquisitions et n'avaient de fait aucun pourvoir de décisions sur les choix des livres à acquérir", pourtant, a-t-elle fait remarquer, la constitution des collections représentait "l'acte majeur" du bibliothécaire. De son côté, l'écrivain et enseignant à l'Institut tunisien supérieur de la documentation, Ahmed Kessibi, a évoqué la stratégie culturelle tunisienne entreprise en matière de promotion de la lecture publique. D'emblée, il soulevé des problèmes de mise à niveau, de modernisation et de recyclage du personnel des bibliothèques dont le réseau comprend près de 400 bibliothèques réparties sur l'ensemble du territoire tunisien. La question de la lecture publique est, selon lui, un problème à la fois crucial et stratégique qui ne concerne pas seulement les intellectuels ou l'élite de la société mais plusieurs parties, notamment, les institutions ministérielles et la société civile. Il a, en outre, déploré le peu d'intérêt accordé à la lecture par les jeunes, citant les résultats d'une étude menée en Tunisie en 2009 qui a révélé qu'un quart des personnes interrogées n'ont jamais bouquiné de leur vie parce qu'elles n'aimaient pas la lecture. Pour sa part, Nassib Akiki, bibliothécaire venu du Liban, a tenu à préciser que la lecture et le livre sont "deux vecteurs essentiels à l'accès au monde de la connaissance et de la culture". Leur développement est "étroitement lié à la politique culturelle des Etats", a-t-il ajouté. Il a présenté la politique culturelle développée au Liban, pays ayant abrité en 2009 la manifestation "Beyrouth, capitale du livre", pour la généralisation des bibliothèques dont le nombre a atteint plus de 150 bibliothèques publiques, tout en relevant un "déséquilibre" dans leur répartition régionale. Selon lui, les bibliothèques de son pays sont "constamment modernisées, financées et soutenues, tant sur le plan de la gestion que la qualité de la prestation". Présent à la rencontre, le directeur de la Bibliothèque nationale d'Algérie, Azzeddine Mihoubi, a indiqué que le nombre d'éditeurs, en Algérie, dépassait les 700, rappelant que 97 nouvelles maisons d'édition ont été créées en 2009 et 79 autres en 2010. L'apparition de nouveaux éditeurs est un "facteur positif", a-t-il estimé. A. Mihoubi a, toutefois, relevé deux contraintes auxquelles fait face le livre : le prix et la promotion. Selon lui, les éditeurs "manquent de culture et de stratégie de communication pour faire la promotion de leurs nouvelles publications à l'intérieur du pays et en dehors des frontières". Concernant les genres de livres les plus édités, le directeur de la BN s'est référé au mois de mai. D'après les statistiques, 18% des livres édités sont des livres scolaires, 15,3% des livres d'histoire, de géographie et de traduction, 12% des livres religieux et 10% seulement pour la fiction. Le 4è Feliv se tient jusqu'au 29 à l'Esplanade de Riadh El-Feth et celle d'El-Kettani (Bab El-Oued) ainsi qu'aux palais de la Culture Malek-Haddad (Constantine) et du Méchouar (Tlemcen). Une soixantaine d'éditeurs prennent part à cette rencontre annuelle qui propose un programme riche en activités thématiques, outre l'exposition de livres.

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