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"L'Algérie a besoin d'une économie diversifiée et densifiée"
Salah Mouhoubi, Economiste et enseignant universitaire, au Midi Libre :
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 07 - 2011

Economiste, politologue, enseignant universitaire et auteur de plusieurs ouvrages, Salah Mouhoubi ausculte l'évolution politique, économique et sociale de l'Algérie, estimant que les énormes potentialités économiques dont dispose le pays doivent lui permettre d'assurer un développement économique opportun. Pour cela, elle doit, d'abord, éviter les erreurs de doctrine économique du passé et tisser une économie de marché basée essentiellement sur les exportations hors hydrocarbures. Autrement dit, il s'agit de mettre un terme à l'économie de la rente pétrolière et diversifier l'économie nationale. Car, depuis les années 70, l'Algérie a toujours compté sur les hydrocarbures pour se développer, sachant que la politique de l'industrialisation n'a pas porté ses fruits.
Economiste, politologue, enseignant universitaire et auteur de plusieurs ouvrages, Salah Mouhoubi ausculte l'évolution politique, économique et sociale de l'Algérie, estimant que les énormes potentialités économiques dont dispose le pays doivent lui permettre d'assurer un développement économique opportun. Pour cela, elle doit, d'abord, éviter les erreurs de doctrine économique du passé et tisser une économie de marché basée essentiellement sur les exportations hors hydrocarbures. Autrement dit, il s'agit de mettre un terme à l'économie de la rente pétrolière et diversifier l'économie nationale. Car, depuis les années 70, l'Algérie a toujours compté sur les hydrocarbures pour se développer, sachant que la politique de l'industrialisation n'a pas porté ses fruits.
Ainsi, l'agriculture, le tourisme et les services peuvent constituer des atouts importants pour développer des opportunités de développement durable et générer un afflux d'investissements publics et privés. Néanmoins, la participation active et efficace dans un cadre organisé et évolutif de la société civile dans la vie active et politique du pays peut contribuer à la démocratisation et au progrès social. Tout comme certains opérateurs économiques et responsables d'associations patronales, Mouhoubi estime que le mouvement social peut, également, apporter un plus à la bonne gouvernance et à la gestion efficiente des affaires publiques, notamment par le biais de ses propositions et de ses suggestions. Avec ses moyens financiers colossaux et ses ressources humaines qualifiées, il n'y a pas de raison que l'Algérie puisse continuer à patauger dans le cycle sempiternel de pays en voie de développement. Pour autant, il est important et vital de mettre fin au gâchis financier et dépenses onéreuses infructueuses pour pouvoir financer l'effort de développement économique. Comme l'a déclaré le ministre des Finances, Karim Djoudi, «l'Algérie dispose de ressources financières suffisantes, à savoir 150 milliards de dollars, pour couvrir le plan de relance économique quinquennal 2010-2014». Le ministre reconnaît, toutefois, que les ressources financières de l'Etat sont diversifiées et se composent, notamment, des revenus tirés des hydrocarbures, mais également de l‘argent du Fonds de régulation des recettes représentant plus de 40% du produit intérieur brut.
Midi Libre : L'Algérie possède d'énormes ressources financières et une embellie financière évaluée à plus de 150 milliards dollars. Selon vous, tout cet argent va-t-il être utilisé à bon escient et rationnellement pour le développement économique durable du pays ?
Salah Mouhoubi : L'Algérie est un pays en voie de développement et ses besoins sont immenses. Nous avons un vaste territoire qu'il faut occuper et construire de grandes infrastructures économiques. D'ailleurs, nous avons enregistré un retard considérable dans la construction hors hydrocarbures avec la chute des cours du pétrole dans les années 1986 avec la crise de l'endettement, et ce n'est qu'en 2001 que nous avons renoué avec la croissance. Aussi, nous avons connu un développement inachevé durant toute la période qui a précédé notre indépendance nationale. C'est depuis 2001 que nous sommes en train de mettre l'accent sur la réalisation des infrastructures de base. Pourquoi ?
C`est parce que nous avons pris beaucoup de retard, et puis il ne faut pas oublier que l'Algérie dans les années 90 a changé de système politique et économique, et le rôle de l'Etat dans une économie de marché est différent en édifiant des infrastructures, mais dans un autre côté, il tente de créer un environnement, par exemple dans l'organisation du commerce et de la concurrence, etc. Et dans ce cadre, il crée un climat favorable à la consommation. Aujourd`hui, l'Algérie a besoin de construire une économie diversifiée et densifiée.
L'Algérie, qui est mono exportatrice, n'exporte que 2% de produits hors hydrocarbures. Selon vous, quelles sont les actions urgentes à entreprendre pour diversifier les exportations ?
L'important consiste à construire une économie hors hydrocarbures et l'Algérie doit impérativement construire une économie hors hydrocarbures, diversifiée et densifiée. Ce n'est pas facile, car nous sommes en pleine mondialisation et, dans ce cas, l'Algérie part avec beaucoup d'handicaps, il faut le dire et le reconnaître.
Il devient, par conséquent, impérieux d'avoir une vision scientifique et une politique adaptée pour atteindre ces objectifs.
Quelles sont ces lenteurs et ces tergiversations, voire ces atermoiements qui sont à l'origine de ce retard d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce ?
Il y a le manque de visibilité à très long terme, qui ressemble à une vision archaïque d'un pas en avant et deux pas en arrière. L'Union européenne et les Etats-Unis d'Amérique nous encouragent d'y adhérer, mais d'un autre côté, l'OMC espère que l'Algérie y soit membre rapidement. Et d'ailleurs, vous pouvez le constater, l'accord d'association profite beaucoup plus à l'Union européenne qu'à l`Algérie. Et ensuite, pour les explorations algériennes, on nous impose des conditions sur le marché extérieur.
Et pourtant, l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne est entériné et finalisé, n'est ce pas ?
Oui, il a été finalisé, cependant, il faut maintenant le réviser.
Que pensez-vous du report de l'échéance du démantèlement tarifaire prévue en 2017, mais qui a été poussée à 2020 ?
Je crois que l'Algérie a tout à fait raison de demander des barrières douanières sachant qu'elle a déjà enregistré un manque à gagner de 12 milliards dollars.
L'accord d'association étant matérialisé, l'Algérie demande, justement, le report de la date seulement. Bien entendu, un accord de cette envergure doit inclure toutes les clauses, y compris celles économiques et commerciales, sans oublier la libre-circulation des personnes dans cet accord d'association.
Il n'existe donc pas d'obstacles et d'entraves majeures pour cet accord d'association ?
Il n'y a pas un obstacle majeur d'autant plus que l'Union européenne est un partenaire très important et stratégique de l'Algérie.
L'Algérie est un fournisseur stratégique de l'énergie à l'Union européenne, d'où la position géostratégique économique très importante de l'Algérie par rapport à l'UE faisant de l'Algérie une position incontournable sur le plan énergétique et commercial.
Ce n'est pas négligeable.
La politique de protectionnisme et de sauvegarde de l'économie nationale est-elle complémentaire et compatible avec l'économie de marché et le libéralisme économique ?
C'est complètement faux. Le marché algérien est libre est ce n'est pas en instaurant le Credoc et le crédit à la consommation que l'Algérie devient un pays protectionniste.
Bien au contraire, c`est un subterfuge, c`est-à- dire en instaurant des normes, on peut progresser…
Quel est le rôle à jouer par la société civile dans la démocratisation du pays et la bonne gouvernance ?
La société civile a un rôle moteur et important à jouer dans la consolidation de l`Etat de droit et la construction de la démocratie. Le mouvement associatif a également un rôle prépondérant car il agit au quotidien. Et aussi, son rôle dans la société, dans le cadre du développement local, est précieux.
D`ailleurs, dans les pays développés, le mouvement associatif participe activement à la vie politique et a son mot à dire dans la vie publique.
Il faut encourager ce mouvement associatif pour atteindre ses objectifs. La démocratie est une aspiration et une revendication légitime qui nous impose une certaine vigilance, car l`Algérie doit aboutir à un consensus et à une unité nationale.
Quel commentaire faites-vous des revendications sociales et des mouvements de protestation sociale ?
Je crois que les gens ont profité de cette aubaine et de l'action de l'Etat qui a augmenté des salaires et les travailleurs revendiquent cela (hausse des salaires), mais fondamentalement, ce n'est pas cela le grand problème.
Les travailleurs gardent leurs emplois, et l'Algérie ce n'est pas la Grèce, comme nous pouvons le constater. Et chaque fois, l'Etat cède du terrain.
Il faut, donc, plus de bonne gouvernance et de politique positive.
A. A.
Ainsi, l'agriculture, le tourisme et les services peuvent constituer des atouts importants pour développer des opportunités de développement durable et générer un afflux d'investissements publics et privés. Néanmoins, la participation active et efficace dans un cadre organisé et évolutif de la société civile dans la vie active et politique du pays peut contribuer à la démocratisation et au progrès social. Tout comme certains opérateurs économiques et responsables d'associations patronales, Mouhoubi estime que le mouvement social peut, également, apporter un plus à la bonne gouvernance et à la gestion efficiente des affaires publiques, notamment par le biais de ses propositions et de ses suggestions. Avec ses moyens financiers colossaux et ses ressources humaines qualifiées, il n'y a pas de raison que l'Algérie puisse continuer à patauger dans le cycle sempiternel de pays en voie de développement. Pour autant, il est important et vital de mettre fin au gâchis financier et dépenses onéreuses infructueuses pour pouvoir financer l'effort de développement économique. Comme l'a déclaré le ministre des Finances, Karim Djoudi, «l'Algérie dispose de ressources financières suffisantes, à savoir 150 milliards de dollars, pour couvrir le plan de relance économique quinquennal 2010-2014». Le ministre reconnaît, toutefois, que les ressources financières de l'Etat sont diversifiées et se composent, notamment, des revenus tirés des hydrocarbures, mais également de l‘argent du Fonds de régulation des recettes représentant plus de 40% du produit intérieur brut.
Midi Libre : L'Algérie possède d'énormes ressources financières et une embellie financière évaluée à plus de 150 milliards dollars. Selon vous, tout cet argent va-t-il être utilisé à bon escient et rationnellement pour le développement économique durable du pays ?
Salah Mouhoubi : L'Algérie est un pays en voie de développement et ses besoins sont immenses. Nous avons un vaste territoire qu'il faut occuper et construire de grandes infrastructures économiques. D'ailleurs, nous avons enregistré un retard considérable dans la construction hors hydrocarbures avec la chute des cours du pétrole dans les années 1986 avec la crise de l'endettement, et ce n'est qu'en 2001 que nous avons renoué avec la croissance. Aussi, nous avons connu un développement inachevé durant toute la période qui a précédé notre indépendance nationale. C'est depuis 2001 que nous sommes en train de mettre l'accent sur la réalisation des infrastructures de base. Pourquoi ?
C`est parce que nous avons pris beaucoup de retard, et puis il ne faut pas oublier que l'Algérie dans les années 90 a changé de système politique et économique, et le rôle de l'Etat dans une économie de marché est différent en édifiant des infrastructures, mais dans un autre côté, il tente de créer un environnement, par exemple dans l'organisation du commerce et de la concurrence, etc. Et dans ce cadre, il crée un climat favorable à la consommation. Aujourd`hui, l'Algérie a besoin de construire une économie diversifiée et densifiée.
L'Algérie, qui est mono exportatrice, n'exporte que 2% de produits hors hydrocarbures. Selon vous, quelles sont les actions urgentes à entreprendre pour diversifier les exportations ?
L'important consiste à construire une économie hors hydrocarbures et l'Algérie doit impérativement construire une économie hors hydrocarbures, diversifiée et densifiée. Ce n'est pas facile, car nous sommes en pleine mondialisation et, dans ce cas, l'Algérie part avec beaucoup d'handicaps, il faut le dire et le reconnaître.
Il devient, par conséquent, impérieux d'avoir une vision scientifique et une politique adaptée pour atteindre ces objectifs.
Quelles sont ces lenteurs et ces tergiversations, voire ces atermoiements qui sont à l'origine de ce retard d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du Commerce ?
Il y a le manque de visibilité à très long terme, qui ressemble à une vision archaïque d'un pas en avant et deux pas en arrière. L'Union européenne et les Etats-Unis d'Amérique nous encouragent d'y adhérer, mais d'un autre côté, l'OMC espère que l'Algérie y soit membre rapidement. Et d'ailleurs, vous pouvez le constater, l'accord d'association profite beaucoup plus à l'Union européenne qu'à l`Algérie. Et ensuite, pour les explorations algériennes, on nous impose des conditions sur le marché extérieur.
Et pourtant, l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne est entériné et finalisé, n'est ce pas ?
Oui, il a été finalisé, cependant, il faut maintenant le réviser.
Que pensez-vous du report de l'échéance du démantèlement tarifaire prévue en 2017, mais qui a été poussée à 2020 ?
Je crois que l'Algérie a tout à fait raison de demander des barrières douanières sachant qu'elle a déjà enregistré un manque à gagner de 12 milliards dollars.
L'accord d'association étant matérialisé, l'Algérie demande, justement, le report de la date seulement. Bien entendu, un accord de cette envergure doit inclure toutes les clauses, y compris celles économiques et commerciales, sans oublier la libre-circulation des personnes dans cet accord d'association.
Il n'existe donc pas d'obstacles et d'entraves majeures pour cet accord d'association ?
Il n'y a pas un obstacle majeur d'autant plus que l'Union européenne est un partenaire très important et stratégique de l'Algérie.
L'Algérie est un fournisseur stratégique de l'énergie à l'Union européenne, d'où la position géostratégique économique très importante de l'Algérie par rapport à l'UE faisant de l'Algérie une position incontournable sur le plan énergétique et commercial.
Ce n'est pas négligeable.
La politique de protectionnisme et de sauvegarde de l'économie nationale est-elle complémentaire et compatible avec l'économie de marché et le libéralisme économique ?
C'est complètement faux. Le marché algérien est libre est ce n'est pas en instaurant le Credoc et le crédit à la consommation que l'Algérie devient un pays protectionniste.
Bien au contraire, c`est un subterfuge, c`est-à- dire en instaurant des normes, on peut progresser…
Quel est le rôle à jouer par la société civile dans la démocratisation du pays et la bonne gouvernance ?
La société civile a un rôle moteur et important à jouer dans la consolidation de l`Etat de droit et la construction de la démocratie. Le mouvement associatif a également un rôle prépondérant car il agit au quotidien. Et aussi, son rôle dans la société, dans le cadre du développement local, est précieux.
D`ailleurs, dans les pays développés, le mouvement associatif participe activement à la vie politique et a son mot à dire dans la vie publique.
Il faut encourager ce mouvement associatif pour atteindre ses objectifs. La démocratie est une aspiration et une revendication légitime qui nous impose une certaine vigilance, car l`Algérie doit aboutir à un consensus et à une unité nationale.
Quel commentaire faites-vous des revendications sociales et des mouvements de protestation sociale ?
Je crois que les gens ont profité de cette aubaine et de l'action de l'Etat qui a augmenté des salaires et les travailleurs revendiquent cela (hausse des salaires), mais fondamentalement, ce n'est pas cela le grand problème.
Les travailleurs gardent leurs emplois, et l'Algérie ce n'est pas la Grèce, comme nous pouvons le constater. Et chaque fois, l'Etat cède du terrain.
Il faut, donc, plus de bonne gouvernance et de politique positive.
A. A.


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