Le parti chiite, à la tête de la coalition au pouvoir au Liban, traîne des pieds pour rechercher quatre de ses membres, accusés d'avoir tué l'ancien Premier ministre. Beaucoup ont d'abord eu du mal à y croire, y compris le fils de l'ancien Premier ministre assassiné Saad Hariri, mais les fuites diffusées dans la presse dès 2006 se précisent. Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger les assassins de Rafic Hariri, tué dans un attentat en février 2005, a remis jeudi un acte d'accusation au procureur général de Beyrouth, Saïd Mirza. Le contenu de l'acte n'a pas été rendu public mais, selon de nouvelles fuites dans les médias libanais, les noms de quatre membres du Hezbollah figureraient sur les mandats d'arrêts. Une information confirmée à demi-mots par Hassan Nasrallah, qui a parlé avant-hier de «résistants ayant un passé honorable dans la lutte contre l'occupation israélienne au Liban». En d'autres termes, Rafik Hariri, martyr infiniment vivant dans le cœur de l'immense majorité des sunnites libanais, aurait été assassiné dans un attentat exécuté par des éléments du Hezbollah, adulé par la quasi-totalité des chiites libanais. Une bombe à retardement que le Hezbollah s'emploie à désamorcer depuis près d'un an. Néanmoins, les quatre hommes pourraient ne pas être les seuls convoqués sur le banc des accusés. Une première commission d'enquête avait évoqué une implication de la Syrie dans le crime. Le bureau du procureur a précisé, vendredi, que d'autres actes d'accusations pouvaient être soumis au juge de la mise en état à tout moment de la procédure. Les médias libanais, évoquant de nouvelles fuites, regardent à présent vers Damas. A Beyrouth, le Hezbollah poursuit sa campagne contre le TSL. En août, Nasrallah avait accusé «l'ennemi sioniste d'avoir assassiné le Premier ministre martyr Rafik Hariri» suite à l'arrestation d'agents israéliens découverts à des postes clés du secteur des télécommunications, le secrétaire général du Hezbollah avait affirmé que tout acte d'accusation fondé sur «l'affaire des télécommunications» n'aurait «aucune valeur». Enfin, le leader chiite s'est dit convaincu que les mandats d'arrêt ne pourraient être exécutés par les autorités libanaises : «Il ne sera pas possible de les arrêter, ni dans trente jours, ni dans trente ans, ni dans trois cents ans.» Le parti chiite, à la tête de la coalition au pouvoir au Liban, traîne des pieds pour rechercher quatre de ses membres, accusés d'avoir tué l'ancien Premier ministre. Beaucoup ont d'abord eu du mal à y croire, y compris le fils de l'ancien Premier ministre assassiné Saad Hariri, mais les fuites diffusées dans la presse dès 2006 se précisent. Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) chargé de juger les assassins de Rafic Hariri, tué dans un attentat en février 2005, a remis jeudi un acte d'accusation au procureur général de Beyrouth, Saïd Mirza. Le contenu de l'acte n'a pas été rendu public mais, selon de nouvelles fuites dans les médias libanais, les noms de quatre membres du Hezbollah figureraient sur les mandats d'arrêts. Une information confirmée à demi-mots par Hassan Nasrallah, qui a parlé avant-hier de «résistants ayant un passé honorable dans la lutte contre l'occupation israélienne au Liban». En d'autres termes, Rafik Hariri, martyr infiniment vivant dans le cœur de l'immense majorité des sunnites libanais, aurait été assassiné dans un attentat exécuté par des éléments du Hezbollah, adulé par la quasi-totalité des chiites libanais. Une bombe à retardement que le Hezbollah s'emploie à désamorcer depuis près d'un an. Néanmoins, les quatre hommes pourraient ne pas être les seuls convoqués sur le banc des accusés. Une première commission d'enquête avait évoqué une implication de la Syrie dans le crime. Le bureau du procureur a précisé, vendredi, que d'autres actes d'accusations pouvaient être soumis au juge de la mise en état à tout moment de la procédure. Les médias libanais, évoquant de nouvelles fuites, regardent à présent vers Damas. A Beyrouth, le Hezbollah poursuit sa campagne contre le TSL. En août, Nasrallah avait accusé «l'ennemi sioniste d'avoir assassiné le Premier ministre martyr Rafik Hariri» suite à l'arrestation d'agents israéliens découverts à des postes clés du secteur des télécommunications, le secrétaire général du Hezbollah avait affirmé que tout acte d'accusation fondé sur «l'affaire des télécommunications» n'aurait «aucune valeur». Enfin, le leader chiite s'est dit convaincu que les mandats d'arrêt ne pourraient être exécutés par les autorités libanaises : «Il ne sera pas possible de les arrêter, ni dans trente jours, ni dans trente ans, ni dans trois cents ans.»