Cette année encore, de nombreux candidats à la Omra durant la période de Chaâbane et de Ramadhan, n'auront pas la chance d'être sur les lieux saints de l'Islam. Ils n'auront pas le privilège d'accomplir le rituel de la Omra. L'opération Omra, qui a démarré il y a quelques jours et qui associe de nombreuse agences de voyage agréées pour la Omra (elles sont près de 110, réparties à travers l'ensemble du territoire national), n'a pas échappé aux sempiternels couacs, vécus chaque année en cette période d'afflux de candidats à la Omra. Les causes sont nombreuses, notamment, selon Liès Senouci, vice-président et chargé de la communication du Syndicat national des agences de voyage (SNAV), le manque de«transparence» de l'opération «allotement» (nombre de siège alloués à une agence de voyage) par les deux compagnies aériennes, Air Algérie et Saudi Airlines, auxquelles revient cette tâche. Le responsable syndical rappelle que le processus de l'opération débute en janvier pour les agences de voyages qui ouvrent droit à l'allotement. Elles transmettent leurs demandes en nombre de siège pour cette période bénie à la compagnie aérienne qui satisfait plus ou moins bien leurs sollicitations dans les délais. «Pour cette année, aucune de deux compagnies aérienne ne nous a communiqué l'allotement», s'est indigné, Liès Senouci, qui reproche à Air Algérie et à Saudi Air Lines l'«opacité» de cette opération. «On a entendu de bouche à oreille que l'opération a été faite», relate le vice-président de la SNAV qui regrette que 3 ou 4 agences de voyage ont eu la «chance» de bénéficier chacune de 3 ou 4 000 sièges, alors que d'autres agences tout aussi agréées pour le voyage Omra n'ont eu aucun siège. «Nous nous demandons sur les bases et les critères sur lesquels se sont penchés les responsables de deux compagnies pour répartir les allotements entre les agences de voyage», interroge-t-il, révélant que certaines responsables d'agences de voyage se sont vus obligés de s'adresser à leurs homologues pour satisfaire la demande de leur clients. A en croire le responsable de la SNAV, un marché juteux entoure l'opération allotement. «Pourquoi obliger les agences de voyage à acheter les billets chez d'autres agences alors qu'elles ont droit», s'interroge-t-il, interpellant les responsables des deux compagnies aériennes à «opter pour la transparence et l'éthique professionnelle pour ce genre d'opération». En tout état de cause, Liès Senouci ne manque pas de faire savoir que des centaines de candidats à la Omra n'auront pas la chance de participer à cet évènement auquel aspire tout musulman. Le préjudice moral serait grand pour ces malheureux candidats qui se sont préparés psychologiquement à ce grand voyage. Et les agences de voyage ne seraient pas prêtes à endosser une responsabilité quelconque pour ce faux pas. «Nous ne payons pas pour les fautes commises par d'autres», dit-il en pointant du doigt les carences d'Air Algérie et de Saudi Air Lines qui ont favorisé certaines pratiques qui font que la situation est devenue assez chaotique. Cette année encore, de nombreux candidats à la Omra durant la période de Chaâbane et de Ramadhan, n'auront pas la chance d'être sur les lieux saints de l'Islam. Ils n'auront pas le privilège d'accomplir le rituel de la Omra. L'opération Omra, qui a démarré il y a quelques jours et qui associe de nombreuse agences de voyage agréées pour la Omra (elles sont près de 110, réparties à travers l'ensemble du territoire national), n'a pas échappé aux sempiternels couacs, vécus chaque année en cette période d'afflux de candidats à la Omra. Les causes sont nombreuses, notamment, selon Liès Senouci, vice-président et chargé de la communication du Syndicat national des agences de voyage (SNAV), le manque de«transparence» de l'opération «allotement» (nombre de siège alloués à une agence de voyage) par les deux compagnies aériennes, Air Algérie et Saudi Airlines, auxquelles revient cette tâche. Le responsable syndical rappelle que le processus de l'opération débute en janvier pour les agences de voyages qui ouvrent droit à l'allotement. Elles transmettent leurs demandes en nombre de siège pour cette période bénie à la compagnie aérienne qui satisfait plus ou moins bien leurs sollicitations dans les délais. «Pour cette année, aucune de deux compagnies aérienne ne nous a communiqué l'allotement», s'est indigné, Liès Senouci, qui reproche à Air Algérie et à Saudi Air Lines l'«opacité» de cette opération. «On a entendu de bouche à oreille que l'opération a été faite», relate le vice-président de la SNAV qui regrette que 3 ou 4 agences de voyage ont eu la «chance» de bénéficier chacune de 3 ou 4 000 sièges, alors que d'autres agences tout aussi agréées pour le voyage Omra n'ont eu aucun siège. «Nous nous demandons sur les bases et les critères sur lesquels se sont penchés les responsables de deux compagnies pour répartir les allotements entre les agences de voyage», interroge-t-il, révélant que certaines responsables d'agences de voyage se sont vus obligés de s'adresser à leurs homologues pour satisfaire la demande de leur clients. A en croire le responsable de la SNAV, un marché juteux entoure l'opération allotement. «Pourquoi obliger les agences de voyage à acheter les billets chez d'autres agences alors qu'elles ont droit», s'interroge-t-il, interpellant les responsables des deux compagnies aériennes à «opter pour la transparence et l'éthique professionnelle pour ce genre d'opération». En tout état de cause, Liès Senouci ne manque pas de faire savoir que des centaines de candidats à la Omra n'auront pas la chance de participer à cet évènement auquel aspire tout musulman. Le préjudice moral serait grand pour ces malheureux candidats qui se sont préparés psychologiquement à ce grand voyage. Et les agences de voyage ne seraient pas prêtes à endosser une responsabilité quelconque pour ce faux pas. «Nous ne payons pas pour les fautes commises par d'autres», dit-il en pointant du doigt les carences d'Air Algérie et de Saudi Air Lines qui ont favorisé certaines pratiques qui font que la situation est devenue assez chaotique.