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Hobby favori de nombreux Oranais durant Ramadhan
ORAN, baignades nocturnes
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 08 - 2011

Coïncidant avec le mois d'août, ce mois de Ramadhan est synonyme de canicule, aussi, nombreux sont les Oranais qui sont amoureux de la mer mais s'abstiennent de se baigner durant la journée en raison de l'observation du jeûne.
Coïncidant avec le mois d'août, ce mois de Ramadhan est synonyme de canicule, aussi, nombreux sont les Oranais qui sont amoureux de la mer mais s'abstiennent de se baigner durant la journée en raison de l'observation du jeûne.
Mais dès la rupture du jeune et une fois la prière des tarawih accomplie, ils se rattrapent en se ruant nombreux, parfois en familles, vers les plages pour profiter de la fraîcheur du littoral. Les différentes plages de la wilaya connaissent depuis le début de ce mois sacré un flux exceptionnel de jeunes et d'enfants qui ne peuvent résister à la tentation de la baignade nocturne.
Même les familles ne sont pas en reste. Emportant avec elles diverses victuailles et boissons rafraîchissantes, elles profitent de la fraîcheur de l'air marin jusqu'à l'heure du s'hor. A l'instar des différentes wilayas du pays, la rupture du jeune est en effet synonyme, pour de nombreuses familles, de sorties nocturnes et de veillées qui se prolongent, parfois, jusque tard dans la nuit. Les terrasses des cafés, des salons de thé, des commerces de glaces et des rôtisseries sont ainsi prises d'assaut par une clientèle en quête d'un petit moment d'évasion et qui voudrait oublier la grande chaleur de la journée, indique l'APS. Beaucoup de familles, cependant, préfèrent les plages aux terrasses des cafés. La plage du complexe touristique "Les Andalouses", est ainsi envahie, dès la tombée de la nuit, par des familles qui emportent avec elles tout le nécessaire pour des pique-niques qui se prolongent jusqu'à l'heure du s'hour.
C'est ainsi le cas de Mokhtaria qui déclare venir "quotidiennement" après l'iftar avec sa famille à cette plage, après une longue et fatigante journée passée à la cuisine, en faisant observer que ses enfants ne cherchent pas à se baigner, mais à passer des moments de plaisir que procure la brise marine. Comme durant la journée, les plages se transforment également durant la nuit en terrain de football ou de beach-volley et autres jeux où se mêlent cris et rires des jeunes. Il y a enfin ceux à l 'instar de Fethi, ouvrier dans un établissement, qui dès la rupture du jeûne se précipitent vers la plage d'Aïn Turk pour s'adonner à d'interminables parties de baignade. Il y vient, déclare t-il à l'APS, quotidiennement, en compagnie d'amis, pour soulager son corps après une longue journée de labeur et de jeûne. Une habitude qui se répète, selon lui, chaque année malgré les risques que comportent les baignades nocturnes en l'absence de surveillance et le manque de visibilité et d'éclairage.
Il a estimé, à cet égard, comme pour se donner du courage, que contrairement à ce que pensent certains, la baignade "rafraîchissante" du soir est "bénéfique" et qu'elle est "dangereuse surtout pour ceux qui ne savent pas pas nager". La Protection civile a organisé une campagne de sensibilisation à ce sujet le mois écoulé, en expliquant notamment que le manque visibilité représente un risque majeur durant les baignades nocturnes. Il est cependant des Oranais qui se rendent à la plage durant la journée pour faire plaisir à leurs petits enfants ou profiter eux aussi de la brise marine. Faisant partie de cette catégorie, Mohamed explique, à cet effet à l'APS, qu'en se rendant à la plage du Cap Blanc dans la journée, en compagnie de ses enfants, lui permet de respirer l'air marin qui lui procure du repos et du plaisir. Mais qu'il ne se baigne que sur insistance de ses enfants âgés de 4 et 6 ans, en faisant très attention à ne pas faire rentrer sa tête dans l'eau, de peur de boire "la tasse" et rompre ainsi le jeûne. Il estime aussi que ne pas rentrer dans l'eau ne réduit pas le plaisir de se retrouver à la plage pour jouer avec ses enfants et méditer parfois en lisant le Saint Coran. "Une occasion qui ne se présente pas les jours ordinaires de l'été", souligne-t-il. Habitant à proximité de la plage du Cap Blanc, Salim souligne, pour sa part, qu'il préfère les baignades nocturnes en ce mois de Ramadhan mais qu'il est venu durant la journée pour accompagner ses deux petites nièces, observant que les enfants sont beaucoup attirés par la mer durant le Ramadhan, car ils peuvent se baigner sans contraintes. Des jeunes rencontrés sur cette plage estiment de leur côté que rien n'interdit durant le mois sacré le plaisir d'être caressé par une brise rafraîchissante en ces chaudes journées. L'un avoue à cet égard à l'APS, ne pas pouvoir se passer de venir à la plage qui demeure, selon lui, "le seul lieu où il peut oublier la chaleur du jour et la fatigue du jeûne et s'offrir les plaisirs "incomparables" des vagues tièdes sur son corps.
Mais dès la rupture du jeune et une fois la prière des tarawih accomplie, ils se rattrapent en se ruant nombreux, parfois en familles, vers les plages pour profiter de la fraîcheur du littoral. Les différentes plages de la wilaya connaissent depuis le début de ce mois sacré un flux exceptionnel de jeunes et d'enfants qui ne peuvent résister à la tentation de la baignade nocturne.
Même les familles ne sont pas en reste. Emportant avec elles diverses victuailles et boissons rafraîchissantes, elles profitent de la fraîcheur de l'air marin jusqu'à l'heure du s'hor. A l'instar des différentes wilayas du pays, la rupture du jeune est en effet synonyme, pour de nombreuses familles, de sorties nocturnes et de veillées qui se prolongent, parfois, jusque tard dans la nuit. Les terrasses des cafés, des salons de thé, des commerces de glaces et des rôtisseries sont ainsi prises d'assaut par une clientèle en quête d'un petit moment d'évasion et qui voudrait oublier la grande chaleur de la journée, indique l'APS. Beaucoup de familles, cependant, préfèrent les plages aux terrasses des cafés. La plage du complexe touristique "Les Andalouses", est ainsi envahie, dès la tombée de la nuit, par des familles qui emportent avec elles tout le nécessaire pour des pique-niques qui se prolongent jusqu'à l'heure du s'hour.
C'est ainsi le cas de Mokhtaria qui déclare venir "quotidiennement" après l'iftar avec sa famille à cette plage, après une longue et fatigante journée passée à la cuisine, en faisant observer que ses enfants ne cherchent pas à se baigner, mais à passer des moments de plaisir que procure la brise marine. Comme durant la journée, les plages se transforment également durant la nuit en terrain de football ou de beach-volley et autres jeux où se mêlent cris et rires des jeunes. Il y a enfin ceux à l 'instar de Fethi, ouvrier dans un établissement, qui dès la rupture du jeûne se précipitent vers la plage d'Aïn Turk pour s'adonner à d'interminables parties de baignade. Il y vient, déclare t-il à l'APS, quotidiennement, en compagnie d'amis, pour soulager son corps après une longue journée de labeur et de jeûne. Une habitude qui se répète, selon lui, chaque année malgré les risques que comportent les baignades nocturnes en l'absence de surveillance et le manque de visibilité et d'éclairage.
Il a estimé, à cet égard, comme pour se donner du courage, que contrairement à ce que pensent certains, la baignade "rafraîchissante" du soir est "bénéfique" et qu'elle est "dangereuse surtout pour ceux qui ne savent pas pas nager". La Protection civile a organisé une campagne de sensibilisation à ce sujet le mois écoulé, en expliquant notamment que le manque visibilité représente un risque majeur durant les baignades nocturnes. Il est cependant des Oranais qui se rendent à la plage durant la journée pour faire plaisir à leurs petits enfants ou profiter eux aussi de la brise marine. Faisant partie de cette catégorie, Mohamed explique, à cet effet à l'APS, qu'en se rendant à la plage du Cap Blanc dans la journée, en compagnie de ses enfants, lui permet de respirer l'air marin qui lui procure du repos et du plaisir. Mais qu'il ne se baigne que sur insistance de ses enfants âgés de 4 et 6 ans, en faisant très attention à ne pas faire rentrer sa tête dans l'eau, de peur de boire "la tasse" et rompre ainsi le jeûne. Il estime aussi que ne pas rentrer dans l'eau ne réduit pas le plaisir de se retrouver à la plage pour jouer avec ses enfants et méditer parfois en lisant le Saint Coran. "Une occasion qui ne se présente pas les jours ordinaires de l'été", souligne-t-il. Habitant à proximité de la plage du Cap Blanc, Salim souligne, pour sa part, qu'il préfère les baignades nocturnes en ce mois de Ramadhan mais qu'il est venu durant la journée pour accompagner ses deux petites nièces, observant que les enfants sont beaucoup attirés par la mer durant le Ramadhan, car ils peuvent se baigner sans contraintes. Des jeunes rencontrés sur cette plage estiment de leur côté que rien n'interdit durant le mois sacré le plaisir d'être caressé par une brise rafraîchissante en ces chaudes journées. L'un avoue à cet égard à l'APS, ne pas pouvoir se passer de venir à la plage qui demeure, selon lui, "le seul lieu où il peut oublier la chaleur du jour et la fatigue du jeûne et s'offrir les plaisirs "incomparables" des vagues tièdes sur son corps.


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