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Avancée des rebelles sous le parapluie de l'Otan
La bataille de Syrte
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 08 - 2011

Une demi-douzaine de violentes explosions ont résonné dans la nuit de dimanche à lundi à Tripoli, juste après le survol de la capitale libyenne par un avion de l'Otan, a constaté un correspondant de presse. Les détonations, lointaines, sont survenues peu avant 01H00 lundi (23H00 GMT dimanche), alors que les rebelles libyens fêtaient à travers la ville leur victoire, comme chaque soir, en lâchant des rafales d'armes automatiques vers le ciel. Les combats urbains sont terminés à Tripoli, mais quelques petits groupes isolés de loyalistes y sévissent encore sporadiquement, essentiellement la nuit, selon les rebelles. Dimanche, les rebelles ont signé une avancée majeure vers Syrte (est) mais ont dû subir une violente attaque des forces loyalistes dans une localité de l'ouest du pays. Des négociations sont en cours avec les leaders tribaux de Syrte en vue d'une reddition de la ville, selon diverses sources. Mais un porte-parole des rebelles a prévenu qu'elles ne dureraient pas éternellement et que faute d'un accord rapide, la situation serait réglée par les armes. Les insurgés espèrent prendre Syrte d'ici dix jours si les partisans de Kadhafi ne capitulent pas. Après la conquête de la capitale Tripoli, les rebelles libyens convergeaient hier vers Syrte, ville natale de Mouaammar Kadhafi dans l'espoir de donner le coup de grâce au colonel libyen mais sans être certains de le retrouver. On ignore toujours où se trouve le «Guide», qui peut également se cacher à Tripoli six jours après la chute de la capitale aux mains des insurgés. L'avancée des rebelles vers Syrte est toujours soutenue par les frappes aériennes de l'Otan. «Nous faisons très attention à ce qui se passe à Syrte car nous savons qu'il subsiste là-bas des restes du régime», a déclaré un porte-parole des rebelles. Les rebelles étaient, dimanche soir, à sept kilomètres au-delà de Bin Djaouad et contrôlaient le carrefour de Naoufalia. «Nous avançons lentement», a expliqué Mohammad Zaouaoui, porte-parole des rebelles, à une agence de presse. «Nous voulons donner plus de temps aux négociations, pour donner la chance à ceux qui tentent de persuader les habitants de Syrte de se rendre et d'ouvrir leur ville», a-t-il ajouté.
Près de la frontière tunisienne, dans la localité de Ragdaline, à une soixantaine de km, ont été utilisés des obus de mortier, des roquettes et à la mitrailleuse lourde, tandis que les rebelles, également visés par des tireurs embusqués, répliquaient au canon et à la mitrailleuse lourde. «Nous espérons que Kadhafi est toujours en Libye pour que nous puissions nous en débarrasser», a déclaré le colonel Bani, alors que les rebelles ont promis une récompense de 1,7 million de dollars pour la tête de Mouaammar Kadhafi, vivant ou mort..
L'hommage du chef
du CNT à l'OTAN
Sur le plan diplomatique, les chefs des rebelles investissent le terrain. Moustapha Abdeljalil, chef de l'organe politique des rebelles libyens, s'est rendu dans les deux seuls pays arabes ayant participé aux opérations de la coalition internationale en Libye. Mouaammar Kadhafi, introuvable depuis la prise de Tripoli par les rebelles la semaine dernière, représente toujours une menace pour le pays et pour le monde, estime le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustafa Abdeldjelil. Lors d'une réunion des ministres de la Défense soutenant l'insurrection à Doha, Abdeldjelil a appelé l'Otan à continuer d'apporter son soutien aux rebelles. «Je demande à l'Otan et à ses alliés de continuer à nous protéger de ce tyran», a dit le président du CNT. Il a rendu un vibrant hommage à l'Otan pour le rôle déterminant joué par cette instance aux côtés de la rébellion. «Sans le soutien militaire de l'Otan, les rebelles ne seraient jamais parvenus là où ils sont aujourd'hui», a-t-il insisté. «Nous avons toujours besoin (de la coalition) pour rétablir la sécurité et éliminer les cellules dormantes et les restes du régime de Kadhafi», a insisté un autre responsable libyen, Jalal al-Deghili, qui s'est présenté «comme le ministre de la Défense» libyen. Il a plaidé pour «la poursuite d'un soutien militaire et logistique» de la coalition, espérant en particulier l'aide de l'Otan pour protéger les «forces dépêchées dans des zones désertiques pour contrôler les ressources hydrauliques». Le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, va au devant cet appel et a affirmé, hier, à une chaîne satellitaire arabe que les raids de l'Otan continueraient jusqu'à ce que les civils libyens ne soient plus «menacés par les sbires du régime de Kadhafi». «La façon la plus simple de tout arrêter serait que les hommes de Kadhafi déposent les armes», a-t-il ajouté. Pour sa part, l'amiral américain Samuel Locklear, commandant des forces de l'Otan à Naples d'où est coordonnée l'opération en Libye, a affirmé que le mandat de l'ONU courait jusqu'au 27 septembre. «Le rôle futur de l'Otan sera clarifié à l'avenir», a-t-il ajouté. Le chef d'état-major des forces armées du Qatar, Hamad Ben Ali Al-Attiyah, dont le pays a participé à la coalition internationale, a estimé que la situation en Libye exigeait «de poursuivre notre soutien», notamment pour «la sécurisation des frontières terrestres et maritimes» du pays. Une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Italie, participent à la réunion des chefs d'état-major à Doha pour faire le point sur la situation militaire et sécuritaire en Libye, où les rebelles ont conforté leur contrôle sur la capitale et poursuivent leur progression vers Syrte (est), dernier grand bastion de Mouaammar Kadhafi.
Une demi-douzaine de violentes explosions ont résonné dans la nuit de dimanche à lundi à Tripoli, juste après le survol de la capitale libyenne par un avion de l'Otan, a constaté un correspondant de presse. Les détonations, lointaines, sont survenues peu avant 01H00 lundi (23H00 GMT dimanche), alors que les rebelles libyens fêtaient à travers la ville leur victoire, comme chaque soir, en lâchant des rafales d'armes automatiques vers le ciel. Les combats urbains sont terminés à Tripoli, mais quelques petits groupes isolés de loyalistes y sévissent encore sporadiquement, essentiellement la nuit, selon les rebelles. Dimanche, les rebelles ont signé une avancée majeure vers Syrte (est) mais ont dû subir une violente attaque des forces loyalistes dans une localité de l'ouest du pays. Des négociations sont en cours avec les leaders tribaux de Syrte en vue d'une reddition de la ville, selon diverses sources. Mais un porte-parole des rebelles a prévenu qu'elles ne dureraient pas éternellement et que faute d'un accord rapide, la situation serait réglée par les armes. Les insurgés espèrent prendre Syrte d'ici dix jours si les partisans de Kadhafi ne capitulent pas. Après la conquête de la capitale Tripoli, les rebelles libyens convergeaient hier vers Syrte, ville natale de Mouaammar Kadhafi dans l'espoir de donner le coup de grâce au colonel libyen mais sans être certains de le retrouver. On ignore toujours où se trouve le «Guide», qui peut également se cacher à Tripoli six jours après la chute de la capitale aux mains des insurgés. L'avancée des rebelles vers Syrte est toujours soutenue par les frappes aériennes de l'Otan. «Nous faisons très attention à ce qui se passe à Syrte car nous savons qu'il subsiste là-bas des restes du régime», a déclaré un porte-parole des rebelles. Les rebelles étaient, dimanche soir, à sept kilomètres au-delà de Bin Djaouad et contrôlaient le carrefour de Naoufalia. «Nous avançons lentement», a expliqué Mohammad Zaouaoui, porte-parole des rebelles, à une agence de presse. «Nous voulons donner plus de temps aux négociations, pour donner la chance à ceux qui tentent de persuader les habitants de Syrte de se rendre et d'ouvrir leur ville», a-t-il ajouté.
Près de la frontière tunisienne, dans la localité de Ragdaline, à une soixantaine de km, ont été utilisés des obus de mortier, des roquettes et à la mitrailleuse lourde, tandis que les rebelles, également visés par des tireurs embusqués, répliquaient au canon et à la mitrailleuse lourde. «Nous espérons que Kadhafi est toujours en Libye pour que nous puissions nous en débarrasser», a déclaré le colonel Bani, alors que les rebelles ont promis une récompense de 1,7 million de dollars pour la tête de Mouaammar Kadhafi, vivant ou mort..
L'hommage du chef
du CNT à l'OTAN
Sur le plan diplomatique, les chefs des rebelles investissent le terrain. Moustapha Abdeljalil, chef de l'organe politique des rebelles libyens, s'est rendu dans les deux seuls pays arabes ayant participé aux opérations de la coalition internationale en Libye. Mouaammar Kadhafi, introuvable depuis la prise de Tripoli par les rebelles la semaine dernière, représente toujours une menace pour le pays et pour le monde, estime le président du Conseil national de transition libyen (CNT), Moustafa Abdeldjelil. Lors d'une réunion des ministres de la Défense soutenant l'insurrection à Doha, Abdeldjelil a appelé l'Otan à continuer d'apporter son soutien aux rebelles. «Je demande à l'Otan et à ses alliés de continuer à nous protéger de ce tyran», a dit le président du CNT. Il a rendu un vibrant hommage à l'Otan pour le rôle déterminant joué par cette instance aux côtés de la rébellion. «Sans le soutien militaire de l'Otan, les rebelles ne seraient jamais parvenus là où ils sont aujourd'hui», a-t-il insisté. «Nous avons toujours besoin (de la coalition) pour rétablir la sécurité et éliminer les cellules dormantes et les restes du régime de Kadhafi», a insisté un autre responsable libyen, Jalal al-Deghili, qui s'est présenté «comme le ministre de la Défense» libyen. Il a plaidé pour «la poursuite d'un soutien militaire et logistique» de la coalition, espérant en particulier l'aide de l'Otan pour protéger les «forces dépêchées dans des zones désertiques pour contrôler les ressources hydrauliques». Le ministre britannique de la Défense, Liam Fox, va au devant cet appel et a affirmé, hier, à une chaîne satellitaire arabe que les raids de l'Otan continueraient jusqu'à ce que les civils libyens ne soient plus «menacés par les sbires du régime de Kadhafi». «La façon la plus simple de tout arrêter serait que les hommes de Kadhafi déposent les armes», a-t-il ajouté. Pour sa part, l'amiral américain Samuel Locklear, commandant des forces de l'Otan à Naples d'où est coordonnée l'opération en Libye, a affirmé que le mandat de l'ONU courait jusqu'au 27 septembre. «Le rôle futur de l'Otan sera clarifié à l'avenir», a-t-il ajouté. Le chef d'état-major des forces armées du Qatar, Hamad Ben Ali Al-Attiyah, dont le pays a participé à la coalition internationale, a estimé que la situation en Libye exigeait «de poursuivre notre soutien», notamment pour «la sécurisation des frontières terrestres et maritimes» du pays. Une quinzaine de pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l'Italie, participent à la réunion des chefs d'état-major à Doha pour faire le point sur la situation militaire et sécuritaire en Libye, où les rebelles ont conforté leur contrôle sur la capitale et poursuivent leur progression vers Syrte (est), dernier grand bastion de Mouaammar Kadhafi.


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