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Plus de 47 milliards de dinars en 15 ans
Mise à niveau et aménagement des zones industrielles
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 09 - 2011

Avec plus de 19 milliards de dinars qui seront consacrés à la mise à niveau et l'aménagement des zones industrielles et les zones d'activité à l'horizon 2014, et que le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a annoncé jeudi à Alger, l'Etat aura déboursé plus de 47 milliards de dinars en 15 ans.
Avec plus de 19 milliards de dinars qui seront consacrés à la mise à niveau et l'aménagement des zones industrielles et les zones d'activité à l'horizon 2014, et que le ministre de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a annoncé jeudi à Alger, l'Etat aura déboursé plus de 47 milliards de dinars en 15 ans.
La grande partie de cette somme, à savoir 28 milliards de dinars, a été déboursée pour l'exécution du programme national de mise à niveau des zones industrielles, tracé au cours de la dernière décennie par l'Etat et grâce auquel 160 opérations de mise à niveau ont été réalisées. Chaque wilaya a bénéficié d'une opération au moins.
Il faut dire que le programme de mise à niveau des zones industrielles a été effectivement lancé en 1999 et concerne la prise en charge la rénovation, la maintenance ou l'extension des différents réseaux et équipements de zones. Pour le prochain quinquennat, il est question de réaliser 36 nouvelles zones industrielles intégrées sur le territoire national. Ces réalisations s'étalent sur une superficie de 8.000 hectares et s'inscrivent dans le cadre du plan national d'aménagement du territoire. C'est l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) qui est en charge de cette mission. Mais l'agence à travers les déclarations de sa directrice à la presse, il y a quelques mois, parle de 30 milliards de dinars, sur deux ans qui seront alloués à cette opération.
Le foncier industriel a été renforcé à travers la récupération et la gestion des actifs appartenant aux entreprises publiques indépendantes et dissoutes et les excédents d'actifs d'entreprises publiques économiques. Ainsi, le parc national comprend des zones industrielles et des zones d'activité s'étendant sur une superficie de 22.000 hectares, selon Benmeradi.
l'ANIREF avait annoncé en mai dernier que l'offre en foncier industriel est largement inférieure à la demande en Algérie et la demande reste concentrée dans le centre du pays alors que des facilités et des abattements sont offerts pour le Sud et les Hauts-Plateaux. Une étude faite au niveau de l'ANIREF, et rapportée par la presse nationale, a estimé la demande à 6.400 hectares. Les disponibilités sont, elles, de 3.552 hectares. La demande est concentrée au niveau du centre du pays. Depuis la fin 2009 et jusqu'à au premier trimestre 2011, l'ANIREF a proposé à la concession 227 actifs, dont 161 ont été adjugés. La superficie proposée était de 310 hectares, dont 211 adjugés. Selon l'ANIREF, cela est considérable car «malgré les enchères et malgré les prix, tout ce qui a été proposé a été pris par les investisseurs. La demande est plus importante par rapport à ce qui existe. La valeur du foncier est définie par rapport au marché», Selon toujours l'ANIREF, il est important de produire davantage d'offre pour atténuer la pression sur le foncier. Et pour cela, un budget de 30 milliards de dinars est inscrit à l'indicatif des collectivités locales sur deux ans. Pour la réalisation des nouvelles zones industrielles, dont le lancement des travaux se fera avant l'année en cours, le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) sera pris en compte dans le choix des sites. L'Etat veut ainsi créer ces zones comme un projet intégré, c'est-à-dire avec des espaces d'appui aux entreprises comme les banques, les stations d'épuration, les hôtels et les restaurants. Des espaces de vie dans des zones sécurisées. Les zones industrielles seront implantées dans des régions proches dans grands axes structurants (auto route Est-Ouest, par exemple). Une fois la zone créée, une compagne de promotion sera automatiquement lancée pour attirer les opérateurs économiques.
La capitale étant saturée, l'Etat pense à redéployer le développement et orienter les investissements vers les villes limitrophes où il y a plus de disponibilités et de facilitations. Dans ce sens, la concession relevant des domaines privés de l'Etat se fera de gré à gré sur la base d'un cahier des charges. Par le passé, le gré à gré était réservé uniquement aux projets d'intérêt national. La procédure de l'enchère publique pour l'acquisition du foncier, une procédure fortement décriée par les investisseurs a également été supprimée. Pour encouraher l'investiseesmnt dans le sud et les hauts plateaux, l'Etat a décidé également des abattements importants sur les prix du foncier. Pour ces régions, la redevance locative est de 1 dinar symbolique le mètre carré pendant 10 années. Pour les autres wilayas, l'abattement est de 90% de la valeur domaniale en période de réalisation pendant trois ans et 50% pour la période de démarrage d'exploitation de trois années également. Dans le dispositif antérieur, les abattements n'étaient accordés que par le Conseil national de l'investissement (CNI).Selon une note de conjoncture de l'ANIREF effectuée durant l'été 2009, certes, il y a une répartition inégale des disponibilités des terrains industriels, mais celles-ci existent bel et bien.
Ainsi, la région ouest concentre à elle seule 45% des superficies, dont Oran (18%), Tlemcen (11%) ou Tiaret (15 %).
Dans le centre, si la situation à Alger est particulière, avec une quasi raréfaction du foncier économique, les disponibilités sont pourtant évaluées à 24 % dont 21 % pour la wilaya de Blida. Alors qu'à l'est du pays le portefeuille foncier affecté à l'investissement industriel est évalué à 28 %, dont 10 % à Constantine et 9% à Annaba.
Globalement, selon toujours la note e conjoncture de l'ANIREF, le portefeuille foncier national recensé à travers les zones industrielles est estimé à 9.310 hectares répartis en 6.104 lots dont 4.521 lots ont été attribués, et un excédent donc de 1.098 lots non attribués au niveau des zones industrielles. Même constat au niveau des zones d'activités avec 7.351 lots vacants sur 26.319 lots, alors que la superficie totale est de 640 hectares.
L'importance des lots non attribués (18% dans les zones industrielles et 28% dans les zones d'activités) met en évidence un stock de disponibilités appréciable, estime l'ANIREF à travers sa note de conjoncture, qui relève que s'agissant des disponibilités du foncier relevant du domaine privé de l'Etat destinées à la réalisation des projets d'investissement, confiées en gestion à l'ANIREF, elles se composent des actifs résiduels, des actifs excédentaires des entreprises publiques et des lots disponibles dans les zones industrielles.
La grande partie de cette somme, à savoir 28 milliards de dinars, a été déboursée pour l'exécution du programme national de mise à niveau des zones industrielles, tracé au cours de la dernière décennie par l'Etat et grâce auquel 160 opérations de mise à niveau ont été réalisées. Chaque wilaya a bénéficié d'une opération au moins.
Il faut dire que le programme de mise à niveau des zones industrielles a été effectivement lancé en 1999 et concerne la prise en charge la rénovation, la maintenance ou l'extension des différents réseaux et équipements de zones. Pour le prochain quinquennat, il est question de réaliser 36 nouvelles zones industrielles intégrées sur le territoire national. Ces réalisations s'étalent sur une superficie de 8.000 hectares et s'inscrivent dans le cadre du plan national d'aménagement du territoire. C'est l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) qui est en charge de cette mission. Mais l'agence à travers les déclarations de sa directrice à la presse, il y a quelques mois, parle de 30 milliards de dinars, sur deux ans qui seront alloués à cette opération.
Le foncier industriel a été renforcé à travers la récupération et la gestion des actifs appartenant aux entreprises publiques indépendantes et dissoutes et les excédents d'actifs d'entreprises publiques économiques. Ainsi, le parc national comprend des zones industrielles et des zones d'activité s'étendant sur une superficie de 22.000 hectares, selon Benmeradi.
l'ANIREF avait annoncé en mai dernier que l'offre en foncier industriel est largement inférieure à la demande en Algérie et la demande reste concentrée dans le centre du pays alors que des facilités et des abattements sont offerts pour le Sud et les Hauts-Plateaux. Une étude faite au niveau de l'ANIREF, et rapportée par la presse nationale, a estimé la demande à 6.400 hectares. Les disponibilités sont, elles, de 3.552 hectares. La demande est concentrée au niveau du centre du pays. Depuis la fin 2009 et jusqu'à au premier trimestre 2011, l'ANIREF a proposé à la concession 227 actifs, dont 161 ont été adjugés. La superficie proposée était de 310 hectares, dont 211 adjugés. Selon l'ANIREF, cela est considérable car «malgré les enchères et malgré les prix, tout ce qui a été proposé a été pris par les investisseurs. La demande est plus importante par rapport à ce qui existe. La valeur du foncier est définie par rapport au marché», Selon toujours l'ANIREF, il est important de produire davantage d'offre pour atténuer la pression sur le foncier. Et pour cela, un budget de 30 milliards de dinars est inscrit à l'indicatif des collectivités locales sur deux ans. Pour la réalisation des nouvelles zones industrielles, dont le lancement des travaux se fera avant l'année en cours, le Schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) sera pris en compte dans le choix des sites. L'Etat veut ainsi créer ces zones comme un projet intégré, c'est-à-dire avec des espaces d'appui aux entreprises comme les banques, les stations d'épuration, les hôtels et les restaurants. Des espaces de vie dans des zones sécurisées. Les zones industrielles seront implantées dans des régions proches dans grands axes structurants (auto route Est-Ouest, par exemple). Une fois la zone créée, une compagne de promotion sera automatiquement lancée pour attirer les opérateurs économiques.
La capitale étant saturée, l'Etat pense à redéployer le développement et orienter les investissements vers les villes limitrophes où il y a plus de disponibilités et de facilitations. Dans ce sens, la concession relevant des domaines privés de l'Etat se fera de gré à gré sur la base d'un cahier des charges. Par le passé, le gré à gré était réservé uniquement aux projets d'intérêt national. La procédure de l'enchère publique pour l'acquisition du foncier, une procédure fortement décriée par les investisseurs a également été supprimée. Pour encouraher l'investiseesmnt dans le sud et les hauts plateaux, l'Etat a décidé également des abattements importants sur les prix du foncier. Pour ces régions, la redevance locative est de 1 dinar symbolique le mètre carré pendant 10 années. Pour les autres wilayas, l'abattement est de 90% de la valeur domaniale en période de réalisation pendant trois ans et 50% pour la période de démarrage d'exploitation de trois années également. Dans le dispositif antérieur, les abattements n'étaient accordés que par le Conseil national de l'investissement (CNI).Selon une note de conjoncture de l'ANIREF effectuée durant l'été 2009, certes, il y a une répartition inégale des disponibilités des terrains industriels, mais celles-ci existent bel et bien.
Ainsi, la région ouest concentre à elle seule 45% des superficies, dont Oran (18%), Tlemcen (11%) ou Tiaret (15 %).
Dans le centre, si la situation à Alger est particulière, avec une quasi raréfaction du foncier économique, les disponibilités sont pourtant évaluées à 24 % dont 21 % pour la wilaya de Blida. Alors qu'à l'est du pays le portefeuille foncier affecté à l'investissement industriel est évalué à 28 %, dont 10 % à Constantine et 9% à Annaba.
Globalement, selon toujours la note e conjoncture de l'ANIREF, le portefeuille foncier national recensé à travers les zones industrielles est estimé à 9.310 hectares répartis en 6.104 lots dont 4.521 lots ont été attribués, et un excédent donc de 1.098 lots non attribués au niveau des zones industrielles. Même constat au niveau des zones d'activités avec 7.351 lots vacants sur 26.319 lots, alors que la superficie totale est de 640 hectares.
L'importance des lots non attribués (18% dans les zones industrielles et 28% dans les zones d'activités) met en évidence un stock de disponibilités appréciable, estime l'ANIREF à travers sa note de conjoncture, qui relève que s'agissant des disponibilités du foncier relevant du domaine privé de l'Etat destinées à la réalisation des projets d'investissement, confiées en gestion à l'ANIREF, elles se composent des actifs résiduels, des actifs excédentaires des entreprises publiques et des lots disponibles dans les zones industrielles.


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