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200 milliards de dinars de dettes rééchelonnés
Soutien aux entreprises
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2011

Le montant de la dette des entreprises en difficulté financière, qui sera rééchelonné en vertu d'une décision des pouvoirs publics, va atteindre 200 milliards de dinars, a annoncé, vendredi, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. «Le rééchelonnement des dettes va concerner à peu près un encours de 200 milliards de dinars», a déclaré le ministre à la presse, à l'issue des travaux de la tripartite.
Outre le rééchelonnement de ces créances en défaillance détenues par les banques auprès de ces entreprises, les banques vont abandonner 80 milliards de dinars d'agios non recouverts, a fait savoir le ministre. Ce soutien s'ajoute aussi à celui de la bonification des crédits d'investissements pour les PME, en bonne santé financière, en mesure d'investir, rappelle M. Djoudi, un rééchelonnement qui sera traité au cas par cas avec un octroi d'une période de différé de paiement durant une ou deux années, étalement du paiement de cette dette sur trois années et l'annulation des pénalités de recouvrement.
Selon l'OCDE et l'OIT
200 millions de chômeurs dans le monde
Dans le monde entier, 200 millions de personnes sont actuellement sans emploi, ce qui est proche du niveau record enregistré au plus fort de la Grande récession, selon une déclaration commune de M. Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE, et de M. Juan Somavia, Directeur général de l'OIT, à l'occasion de la Ministérielle du G20 sur l'emploi tenue la semaine dernière. Aujourd'hui, la crise de l'emploi frappe plus durement les catégories de population les plus vulnérables, dans un contexte marqué par la progression du chômage de longue durée, l'augmentation du chômage des jeunes et la montée en puissance de l'emploi informel, déjà élevé. Il s'agit du visage humain de la crise et les pouvoirs publics ne peuvent rester sans réagir, ont-ils déclaré.
«Nous réaffirmons que la création d'emplois de qualité doit plus que jamais être une priorité». La Ministérielle du G20 sur le travail et l'emploi offre une occasion unique aux pays du G20 de montrer la voie à suivre et d'affirmer leur volonté de tout faire pour résoudre la crise de l'emploi.
La croissance économique s'essouffle dans les pays avancés du G20 et elle ralentit dans la plupart des pays émergents. La création d'emplois est très faible dans nombre de pays et insuffisante pour absorber le volume des personnes au chômage et sous-employées. Il manque encore 20 millions d'emplois dans les pays du G20 pour rétablir le taux d'emploi d'avant la crise et ce déficit d'emplois pourrait même atteindre 40 millions d'ici à la fin de l'année 2012 si la faible croissance de l'emploi (0.8%) devait se maintenir l'année prochaine.
Pour renouer, d'ici à 2015, avec les niveaux enregistrés avant la crise, l'emploi doit progresser d'au moins 1.3 % par an. Une telle croissance permettrait de générer 21 millions d'emplois supplémentaires environ chaque année, tout en rétablissant les emplois perdus depuis 2008 et en absorbant l'augmentation de la population en âge de travailler.
Toutefois, la diversité des situations nationales implique des mesures différentes. Dans les pays où les perspectives de croissance restent solides, l'enjeu consiste à favoriser des emplois de qualité et à réduire l'emploi informel. Lorsque les ressources budgétaires le permettent, il faut accorder la priorité à l'investissement, notamment dans les infrastructures. En revanche, dans les pays où les ressources publiques sont limitées, l'accent doit être mis sur les mesures offrant un bon rapport coût-efficacité - comme des subventions à l'embauche bien conçues - et ciblées sur les catégories de population les plus vulnérables. Il convient de cibler, selon l'OCDE et l'OIT plus particulièrement les jeunes au moyen de programmes d'apprentissage et d'aide à la recherche d'emploi, afin d'éviter qu'ils ne glissent vers le chômage de longue durée et qu'ils ne perdent tout contact avec le marché du travail. Les aides au revenu destinées aux chômeurs doivent être maintenues, voire renforcées, lorsque l'aide sociale est relativement limitée. Mais il est essentiel qu'elles soient conjuguées à des mesures de retour à l'emploi afin de faciliter une réinsertion rapide.
Le montant de la dette des entreprises en difficulté financière, qui sera rééchelonné en vertu d'une décision des pouvoirs publics, va atteindre 200 milliards de dinars, a annoncé, vendredi, le ministre des Finances, M. Karim Djoudi. «Le rééchelonnement des dettes va concerner à peu près un encours de 200 milliards de dinars», a déclaré le ministre à la presse, à l'issue des travaux de la tripartite.
Outre le rééchelonnement de ces créances en défaillance détenues par les banques auprès de ces entreprises, les banques vont abandonner 80 milliards de dinars d'agios non recouverts, a fait savoir le ministre. Ce soutien s'ajoute aussi à celui de la bonification des crédits d'investissements pour les PME, en bonne santé financière, en mesure d'investir, rappelle M. Djoudi, un rééchelonnement qui sera traité au cas par cas avec un octroi d'une période de différé de paiement durant une ou deux années, étalement du paiement de cette dette sur trois années et l'annulation des pénalités de recouvrement.
Selon l'OCDE et l'OIT
200 millions de chômeurs dans le monde
Dans le monde entier, 200 millions de personnes sont actuellement sans emploi, ce qui est proche du niveau record enregistré au plus fort de la Grande récession, selon une déclaration commune de M. Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE, et de M. Juan Somavia, Directeur général de l'OIT, à l'occasion de la Ministérielle du G20 sur l'emploi tenue la semaine dernière. Aujourd'hui, la crise de l'emploi frappe plus durement les catégories de population les plus vulnérables, dans un contexte marqué par la progression du chômage de longue durée, l'augmentation du chômage des jeunes et la montée en puissance de l'emploi informel, déjà élevé. Il s'agit du visage humain de la crise et les pouvoirs publics ne peuvent rester sans réagir, ont-ils déclaré.
«Nous réaffirmons que la création d'emplois de qualité doit plus que jamais être une priorité». La Ministérielle du G20 sur le travail et l'emploi offre une occasion unique aux pays du G20 de montrer la voie à suivre et d'affirmer leur volonté de tout faire pour résoudre la crise de l'emploi.
La croissance économique s'essouffle dans les pays avancés du G20 et elle ralentit dans la plupart des pays émergents. La création d'emplois est très faible dans nombre de pays et insuffisante pour absorber le volume des personnes au chômage et sous-employées. Il manque encore 20 millions d'emplois dans les pays du G20 pour rétablir le taux d'emploi d'avant la crise et ce déficit d'emplois pourrait même atteindre 40 millions d'ici à la fin de l'année 2012 si la faible croissance de l'emploi (0.8%) devait se maintenir l'année prochaine.
Pour renouer, d'ici à 2015, avec les niveaux enregistrés avant la crise, l'emploi doit progresser d'au moins 1.3 % par an. Une telle croissance permettrait de générer 21 millions d'emplois supplémentaires environ chaque année, tout en rétablissant les emplois perdus depuis 2008 et en absorbant l'augmentation de la population en âge de travailler.
Toutefois, la diversité des situations nationales implique des mesures différentes. Dans les pays où les perspectives de croissance restent solides, l'enjeu consiste à favoriser des emplois de qualité et à réduire l'emploi informel. Lorsque les ressources budgétaires le permettent, il faut accorder la priorité à l'investissement, notamment dans les infrastructures. En revanche, dans les pays où les ressources publiques sont limitées, l'accent doit être mis sur les mesures offrant un bon rapport coût-efficacité - comme des subventions à l'embauche bien conçues - et ciblées sur les catégories de population les plus vulnérables. Il convient de cibler, selon l'OCDE et l'OIT plus particulièrement les jeunes au moyen de programmes d'apprentissage et d'aide à la recherche d'emploi, afin d'éviter qu'ils ne glissent vers le chômage de longue durée et qu'ils ne perdent tout contact avec le marché du travail. Les aides au revenu destinées aux chômeurs doivent être maintenues, voire renforcées, lorsque l'aide sociale est relativement limitée. Mais il est essentiel qu'elles soient conjuguées à des mesures de retour à l'emploi afin de faciliter une réinsertion rapide.


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