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Une assistance… monstrueuse (1re partie)
Agression sur mineure
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 10 - 2011

On dit que les enfants doivent respect à leurs parents… mais on ne dit pas que ces derniers doivent aussi respecter leurs enfants et les traiter convenablement pour les empêcher de commettre des actes irréfléchis. C'est un peu ce qui s'est passé avec Manal, âgée tout juste de 17 ans.
Les parents de Manal n'arrêtent pas de se disputer et quand il leur arrivait de se calmer un peu, le père s'en prenait à l'adolescente dont il critiquait la façon de s'habiller, de parler. Manal a pratiquement été élevée dans un climat de colères, d'éclats de voix et de coups. Quand elle voyait ses parents se parler doucement et s'échanger des sourires, elle s'inquiétait parce qu'elle était certaine qu'il suffirait de n'importe quoi pour que le volcan qui les hante explose. Elle n'était certaine d'avoir la paix que lorsque son père était dans une pièce et sa mère dans une autre. Manal s'était juré qu'à la prochaine dispute, elle s'en irait chez sa grand-mère qui vivait à Aïn Naâdja. Et ce serait un départ définitif. Elle demanderait à son grand-père de l'inscrire dans un lycée des environs de son domicile et elle cantinuerait ses études tranquillement jusqu'à ce que l'homme de sa vie se manifeste et veuille d'elle comme «associée de sa vie». Comme elle s'y attendait, une autre dispute éclata à propos de la facture de gaz et d'électricité. Cette fois le père hurla aussi après la jeune fille, lui reprochant de trop utiliser le ventilateur. Il l'insulta et lui adressa des injures insupportables
comme : « Depuis que tu es venue au monde, nos problèmes et nos dépenses se sont aggravés.» Manal se dit que si elle restait une seule minute de plus, elle serait capable de se tuer.
Elle hurla sa peine, courut vers la porte et sortit de la maison. Après avoir erré à Rouiba pendant un bon moment, elle se rappela sa grand-mère de Aïn Naâdja et elle décida de se rendre chez elle. Pour y arriver, elle prit deux cars et à chaque fois, avant de monter, elle expliquait au receveur qu'elle n'avait pas d'argent sur elle parce qu'on lui avait volé son sac. Deux heures plus tard, elle arriva à Aïn Naâdja où elle ne s'était jamais rendue seule mais toujours accompagnée de sa mère. C'est pourquoi elle avait du mal à se repérer surtout que, pour elle, tous les immeubles se ressemblaient. Elle se rappelait seulement qu'à côté du domicile de ses grands-parents maternels, il y avait un château d'eau. Mais où se trouvait-il ? Elle vit un jeune homme d'une vingtaine d'années bien habillé qui lui avait paru gentil et elle décida de lui demander de l'orienter. La pauvre fille ignorait qu'il s'agissait d'un véritable monstre qui avait juste l'apparence d'un humain !
K. A. ( À suivre…)
On dit que les enfants doivent respect à leurs parents… mais on ne dit pas que ces derniers doivent aussi respecter leurs enfants et les traiter convenablement pour les empêcher de commettre des actes irréfléchis. C'est un peu ce qui s'est passé avec Manal, âgée tout juste de 17 ans.
Les parents de Manal n'arrêtent pas de se disputer et quand il leur arrivait de se calmer un peu, le père s'en prenait à l'adolescente dont il critiquait la façon de s'habiller, de parler. Manal a pratiquement été élevée dans un climat de colères, d'éclats de voix et de coups. Quand elle voyait ses parents se parler doucement et s'échanger des sourires, elle s'inquiétait parce qu'elle était certaine qu'il suffirait de n'importe quoi pour que le volcan qui les hante explose. Elle n'était certaine d'avoir la paix que lorsque son père était dans une pièce et sa mère dans une autre. Manal s'était juré qu'à la prochaine dispute, elle s'en irait chez sa grand-mère qui vivait à Aïn Naâdja. Et ce serait un départ définitif. Elle demanderait à son grand-père de l'inscrire dans un lycée des environs de son domicile et elle cantinuerait ses études tranquillement jusqu'à ce que l'homme de sa vie se manifeste et veuille d'elle comme «associée de sa vie». Comme elle s'y attendait, une autre dispute éclata à propos de la facture de gaz et d'électricité. Cette fois le père hurla aussi après la jeune fille, lui reprochant de trop utiliser le ventilateur. Il l'insulta et lui adressa des injures insupportables
comme : « Depuis que tu es venue au monde, nos problèmes et nos dépenses se sont aggravés.» Manal se dit que si elle restait une seule minute de plus, elle serait capable de se tuer.
Elle hurla sa peine, courut vers la porte et sortit de la maison. Après avoir erré à Rouiba pendant un bon moment, elle se rappela sa grand-mère de Aïn Naâdja et elle décida de se rendre chez elle. Pour y arriver, elle prit deux cars et à chaque fois, avant de monter, elle expliquait au receveur qu'elle n'avait pas d'argent sur elle parce qu'on lui avait volé son sac. Deux heures plus tard, elle arriva à Aïn Naâdja où elle ne s'était jamais rendue seule mais toujours accompagnée de sa mère. C'est pourquoi elle avait du mal à se repérer surtout que, pour elle, tous les immeubles se ressemblaient. Elle se rappelait seulement qu'à côté du domicile de ses grands-parents maternels, il y avait un château d'eau. Mais où se trouvait-il ? Elle vit un jeune homme d'une vingtaine d'années bien habillé qui lui avait paru gentil et elle décida de lui demander de l'orienter. La pauvre fille ignorait qu'il s'agissait d'un véritable monstre qui avait juste l'apparence d'un humain !
K. A. ( À suivre…)


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