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Ces milliards de la discorde
Œuvres sociales de l'Education nationale
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2011

Le dossier des œuvres sociales de l'Education nationale a, incontestablement, donné du fil à retordre au premier responsable de ce secteur, Boubekeur Benbouzid. Ce dernier a toutes les peines du monde à réunir le consensus de l'ensemble des acteurs du secteur.
Le dossier des œuvres sociales de l'Education nationale a, incontestablement, donné du fil à retordre au premier responsable de ce secteur, Boubekeur Benbouzid. Ce dernier a toutes les peines du monde à réunir le consensus de l'ensemble des acteurs du secteur.
Les différents syndicats, représentant les travailleurs de l'Education nationale, sont loin d'avoir trouver un terrain d'entente sur la manière la meilleure de gérer cet épineux dossier. Un dossier qui a, en effet, semé zizanie et discorde, car les syndicats continuent de s'entredéchirer et le fossé est allé s'élargissant entre eux. Les syndicats sont divisés en deux camps et chacun y va de sa position quant à la manière de gérer ces centaines de milliards. Ainsi, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), de loin les syndicats les plus représentatifs dans le secteur, ont fait bloc en s'opposant à la vision des autres syndicats. En effet, si le Cnapest et l'Unpef défendent l'option de l'élection d'une commission nationale et des commissions de wilaya à qui reviendrait la prérogative de gérer le dossier des œuvres sociales, il n'en est pas de même pour les autres syndicats, dont la Fédération nationale de travailleurs de l'éducation (affiliée à l'UGTA), le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Syndicat national des travailleurs de l'éducation. En effet, ces derniers, qui ont claqué la porte des négociations, préfèrent confier la gestion des œuvres sociales à des commissions élues dans chaque établissement scolaire et réfutent, ainsi, le principe de l'élection d'une commission nationale et des commissions de wilaya. Toutes les réunions des syndicats en vue d'aplanir leurs divergences se sont avérées vaines. Face à ce quiproquo, le ministère de l'Education nationale, qui a mis fin à 17 ans de monopole de la FNTE sur la gestion des œuvres sociales, répondant ainsi favorablement aux revendications des autres syndicats, a fini par prendre le parti du Cnapest et de l'Unpef en tranchant ainsi définitivement en faveur de la commission nationale et des commissions de wilaya abondonnant, ainsi, sa première proposition qui tendait à confier la gestion du dossier aux commissions installées au niveau de chaque établissement. Cette dernière option a été, pour rappel, combattue avec force par le Cnapest et l'Unpef, qui ont aussi réussi le tour de force de rallier à leur cause le ministère de l'Education nationale. D'ailleurs, les trois parties s'attellent à mettre les dernières retouches à ce dossier lors de la réunion qui aura lieu demain. Selon le chargé de l'information au niveau du Cnapest, Messaoud Boudiba, «cette réunion, qui constitue la dernière étape de ce processus, sera consacrée à la finalisation de la mouture de la circulaire devant préciser les modalités d'élection de la commission nationale et des commissions de wilayas». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «si l'on comprend bien la position de l'UGTA qui a perdu son monopole sur les œuvres sociales après 17 ans de gestion et qui, comble de l'ironie, est passée dans l'opposition, ce n'est pas le cas s'agissant des autres syndicats qui veulent imposer le principe de la désignation au lieu de celui de l'élection». Et d'ajouter qu'«à travers ce procédé, ils veulent être présents dans les 48 wilayas. Or, dans les faits, ils ne sont présents que dans quelques wilayas seulement». Boudiba a tenu à préciser que «le Cnapest et l'Unpef ont interdit à leurs membres de se présenter aux élections sous la casquette syndicale, car il est hors de question que les syndicats s'impliquent dans la gestion de ces fonds. Cependant, en tant que syndicats, nous devons avoir un droit de regard et pouvoir faire des propositions et ce, en vue de préserver le principe de la solidarité nationale». Tout compte fait Le ministère compte, à en croire Messaoud Boudiba, installer la commission nationale et les 48 commissions de wilaya avant le 31 décembre prochain, et l'on ne sait pas encore si les autres syndicats vont oui ou non participer aux élections. C'est, donc, à ces structures que revient la prérogative de gérer les 2.000 milliards de centimes des œuvres sociales du secteur de l'Education nationale qui sont à l'origine de cette âpre bataille entre les syndicats.
Les différents syndicats, représentant les travailleurs de l'Education nationale, sont loin d'avoir trouver un terrain d'entente sur la manière la meilleure de gérer cet épineux dossier. Un dossier qui a, en effet, semé zizanie et discorde, car les syndicats continuent de s'entredéchirer et le fossé est allé s'élargissant entre eux. Les syndicats sont divisés en deux camps et chacun y va de sa position quant à la manière de gérer ces centaines de milliards. Ainsi, le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), de loin les syndicats les plus représentatifs dans le secteur, ont fait bloc en s'opposant à la vision des autres syndicats. En effet, si le Cnapest et l'Unpef défendent l'option de l'élection d'une commission nationale et des commissions de wilaya à qui reviendrait la prérogative de gérer le dossier des œuvres sociales, il n'en est pas de même pour les autres syndicats, dont la Fédération nationale de travailleurs de l'éducation (affiliée à l'UGTA), le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et le Syndicat national des travailleurs de l'éducation. En effet, ces derniers, qui ont claqué la porte des négociations, préfèrent confier la gestion des œuvres sociales à des commissions élues dans chaque établissement scolaire et réfutent, ainsi, le principe de l'élection d'une commission nationale et des commissions de wilaya. Toutes les réunions des syndicats en vue d'aplanir leurs divergences se sont avérées vaines. Face à ce quiproquo, le ministère de l'Education nationale, qui a mis fin à 17 ans de monopole de la FNTE sur la gestion des œuvres sociales, répondant ainsi favorablement aux revendications des autres syndicats, a fini par prendre le parti du Cnapest et de l'Unpef en tranchant ainsi définitivement en faveur de la commission nationale et des commissions de wilaya abondonnant, ainsi, sa première proposition qui tendait à confier la gestion du dossier aux commissions installées au niveau de chaque établissement. Cette dernière option a été, pour rappel, combattue avec force par le Cnapest et l'Unpef, qui ont aussi réussi le tour de force de rallier à leur cause le ministère de l'Education nationale. D'ailleurs, les trois parties s'attellent à mettre les dernières retouches à ce dossier lors de la réunion qui aura lieu demain. Selon le chargé de l'information au niveau du Cnapest, Messaoud Boudiba, «cette réunion, qui constitue la dernière étape de ce processus, sera consacrée à la finalisation de la mouture de la circulaire devant préciser les modalités d'élection de la commission nationale et des commissions de wilayas». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «si l'on comprend bien la position de l'UGTA qui a perdu son monopole sur les œuvres sociales après 17 ans de gestion et qui, comble de l'ironie, est passée dans l'opposition, ce n'est pas le cas s'agissant des autres syndicats qui veulent imposer le principe de la désignation au lieu de celui de l'élection». Et d'ajouter qu'«à travers ce procédé, ils veulent être présents dans les 48 wilayas. Or, dans les faits, ils ne sont présents que dans quelques wilayas seulement». Boudiba a tenu à préciser que «le Cnapest et l'Unpef ont interdit à leurs membres de se présenter aux élections sous la casquette syndicale, car il est hors de question que les syndicats s'impliquent dans la gestion de ces fonds. Cependant, en tant que syndicats, nous devons avoir un droit de regard et pouvoir faire des propositions et ce, en vue de préserver le principe de la solidarité nationale». Tout compte fait Le ministère compte, à en croire Messaoud Boudiba, installer la commission nationale et les 48 commissions de wilaya avant le 31 décembre prochain, et l'on ne sait pas encore si les autres syndicats vont oui ou non participer aux élections. C'est, donc, à ces structures que revient la prérogative de gérer les 2.000 milliards de centimes des œuvres sociales du secteur de l'Education nationale qui sont à l'origine de cette âpre bataille entre les syndicats.


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