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Education nationale : le malaise perdure
Les adjoints et les corps communs reviennent à la charge
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 11 - 2011

Le secteur de l'éducation nationale fait preuve d'une instabilité chronique. Les grèves cycliques et les mouvements de contestation successifs qui n'épargnent désormais aucune corporation, renseignent sur le malaise profond qui mine ce secteur stratégique.
Le secteur de l'éducation nationale fait preuve d'une instabilité chronique. Les grèves cycliques et les mouvements de contestation successifs qui n'épargnent désormais aucune corporation, renseignent sur le malaise profond qui mine ce secteur stratégique.
La Coordination nationale des corps communs de l'éducation nationale a décidé de reprendre son mouvement de protestation. Le syndicat réunira ces jours-ci son conseil national en session extraordinaire pour décider de la forme à donner à ce mouvement de protestation. Plusieurs options pourraient être envisagées à l'issue de ce conseil, selon le président de ladite Coordination. En plus d'une grève illimitée, les corps communs de l'éducation nationale opteront pour des rassemblements devant la présidence de la République, le palais du Gouvernement ou dans les places publiques. Le recours à une grève générale de la faim n'est pas à écarter, selon des sources syndicales proches de la coordination. Pour rappel, les corps communs de l'éducation nationale ont observé, fin octobre dernier, un débrayage de trois jours, ponctué par des rassemblements devant les directions de l'éducation dans diverses wilayas en plus d'un sit-in devant l'Assemblée populaire nationale (APN), où une délégation de la Coordination a été reçu par une commission parlementaire dans l'espoir de trouver solution à leurs problèmes. Hélas, rien n'a été fait, et les travailleurs des corps communs du secteur et les ouvriers professionnels de l'éducation nationale, déçus, décident donc de reprendre la protestation pour faire valoir leurs droits. A travers ce mouvement de protestation, les corps communs veulent pousser la tutelle à prendre en charge leurs revendications, et à apporter des solutions concrètes à leurs problèmes. Parmi ces revendications figurent la revalorisation des salaires et leur intégration dans le secteur de l'éducation. Ils demandent également une indemnité spéciale généralisée sur tous les travailleurs du secteur, tel que suggéré par le syndicat-mère, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) en l'occurrence. En enchaînant un second mouvement de protestation, les corps communs comptent aller jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications.
Les adjoints en rassemblement national le 16 novembre
De son côté, la Coordination nationale des adjoints de l'éducation, affiliée à l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF), a décidé d'observer un rassemblement national, le 16 novembre prochain, devant les directions de l'éducation des différentes wilayas. Une action de protestation destinée à dénoncer «l'injustice» et «les fausses promesses» du ministère de tutelle dans le traitement du dossier des adjoints de l'éducation, lit-on dans un communiqué rendu public hier par ladite Coordination. Le même communiqué estime que «le statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation a dévalué les adjoints et minimisé leur rôle dans les établissements scolaires en dépit de leur contribution efficace administrativement et pédagogiquement». En plus du rassemblement prévu mercredi prochain, la Coordination nationale des adjoints de l'éducation compte maintenir intacte la mobilisation et envisage des actions «musclées» dont la date sera fixée incessamment. Ce syndicat déplore entre autres l'absence de promotion professionnelle, les fausses promesses de la tutelle, la dévaluation du métier d'adjoint et la dégradation de leur situation socioprofessionnelle davantage accentuée par les faibles rémunérations et l'érosion continuelle du pouvoir d'achat. Les revendications de cette corporation s'articulent autour de la révision de la classification des adjoints dans le nouveau statut, la création de nouveaux échelons de promotion professionnelle, en priorisant surtout les postes d'inspecteurs, la valorisation de la formation et l'institution d'une prime spécifique au vu de la tâche ardue assignée à cette catégorie du secteur de l'éducation nationale. Par ailleurs, le communiqué de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation précise que les actions de protestation prévues dans l'avenir sont totalement soutenues par l'UNPEF plus que jamais «attaché aux revendications des adjoints et la nécessité de les prendre en charge dans le nouveau statut particulier des travailleurs du secteur».
Œuvres sociales : Benbouzid tente de désamorcer la crise
Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, tentera aujourd'hui de désamorcer une situation au bord de l'explosion au sujet de la gestion des œuvres sociales du secteur. En recevant dans son département ministériel les différents syndicats du secteur, le ministre va opter pour une solution médiane susceptible de réunir le consensus des différents acteurs quant à la gestion de ces œuvres. Selon des sources syndicales, le ministère de tutelle envisagerait d'installer une commission nationale, en collaboration avec les représentants desdits syndicats, et qui se chargera de la gestion de ces œuvres controversées. A rappeler dans ce sens que les syndicats du secteur divergent profondément sur cette question, et l'absence d'un consensus menace de grands mouvements de contestation qui s'ajouteront ainsi aux autres débrayages annoncés ça et là. Aussi le ministre Benbouzid débattra-t-il au cours de la réunion d'aujourd'hui de la problématique des postes aménagés dans le cadre de la médecine de travail du secteur de l'éducation nationale. Il s'agit d'un projet de créer des postes spécifiques pour les enseignants atteints de maladies chroniques et autres maladies professionnelles. Une revendication longtemps réclamée par les enseignants, sachant que plusieurs d'entre eux souffrent de maladies étroitement liées à l'exercice de leur profession.
La Coordination nationale des corps communs de l'éducation nationale a décidé de reprendre son mouvement de protestation. Le syndicat réunira ces jours-ci son conseil national en session extraordinaire pour décider de la forme à donner à ce mouvement de protestation. Plusieurs options pourraient être envisagées à l'issue de ce conseil, selon le président de ladite Coordination. En plus d'une grève illimitée, les corps communs de l'éducation nationale opteront pour des rassemblements devant la présidence de la République, le palais du Gouvernement ou dans les places publiques. Le recours à une grève générale de la faim n'est pas à écarter, selon des sources syndicales proches de la coordination. Pour rappel, les corps communs de l'éducation nationale ont observé, fin octobre dernier, un débrayage de trois jours, ponctué par des rassemblements devant les directions de l'éducation dans diverses wilayas en plus d'un sit-in devant l'Assemblée populaire nationale (APN), où une délégation de la Coordination a été reçu par une commission parlementaire dans l'espoir de trouver solution à leurs problèmes. Hélas, rien n'a été fait, et les travailleurs des corps communs du secteur et les ouvriers professionnels de l'éducation nationale, déçus, décident donc de reprendre la protestation pour faire valoir leurs droits. A travers ce mouvement de protestation, les corps communs veulent pousser la tutelle à prendre en charge leurs revendications, et à apporter des solutions concrètes à leurs problèmes. Parmi ces revendications figurent la revalorisation des salaires et leur intégration dans le secteur de l'éducation. Ils demandent également une indemnité spéciale généralisée sur tous les travailleurs du secteur, tel que suggéré par le syndicat-mère, le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) en l'occurrence. En enchaînant un second mouvement de protestation, les corps communs comptent aller jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications.
Les adjoints en rassemblement national le 16 novembre
De son côté, la Coordination nationale des adjoints de l'éducation, affiliée à l'Union nationale des professeurs de l'éducation et de la formation (UNPEF), a décidé d'observer un rassemblement national, le 16 novembre prochain, devant les directions de l'éducation des différentes wilayas. Une action de protestation destinée à dénoncer «l'injustice» et «les fausses promesses» du ministère de tutelle dans le traitement du dossier des adjoints de l'éducation, lit-on dans un communiqué rendu public hier par ladite Coordination. Le même communiqué estime que «le statut particulier des travailleurs du secteur de l'éducation a dévalué les adjoints et minimisé leur rôle dans les établissements scolaires en dépit de leur contribution efficace administrativement et pédagogiquement». En plus du rassemblement prévu mercredi prochain, la Coordination nationale des adjoints de l'éducation compte maintenir intacte la mobilisation et envisage des actions «musclées» dont la date sera fixée incessamment. Ce syndicat déplore entre autres l'absence de promotion professionnelle, les fausses promesses de la tutelle, la dévaluation du métier d'adjoint et la dégradation de leur situation socioprofessionnelle davantage accentuée par les faibles rémunérations et l'érosion continuelle du pouvoir d'achat. Les revendications de cette corporation s'articulent autour de la révision de la classification des adjoints dans le nouveau statut, la création de nouveaux échelons de promotion professionnelle, en priorisant surtout les postes d'inspecteurs, la valorisation de la formation et l'institution d'une prime spécifique au vu de la tâche ardue assignée à cette catégorie du secteur de l'éducation nationale. Par ailleurs, le communiqué de la Coordination nationale des adjoints de l'éducation précise que les actions de protestation prévues dans l'avenir sont totalement soutenues par l'UNPEF plus que jamais «attaché aux revendications des adjoints et la nécessité de les prendre en charge dans le nouveau statut particulier des travailleurs du secteur».
Œuvres sociales : Benbouzid tente de désamorcer la crise
Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, tentera aujourd'hui de désamorcer une situation au bord de l'explosion au sujet de la gestion des œuvres sociales du secteur. En recevant dans son département ministériel les différents syndicats du secteur, le ministre va opter pour une solution médiane susceptible de réunir le consensus des différents acteurs quant à la gestion de ces œuvres. Selon des sources syndicales, le ministère de tutelle envisagerait d'installer une commission nationale, en collaboration avec les représentants desdits syndicats, et qui se chargera de la gestion de ces œuvres controversées. A rappeler dans ce sens que les syndicats du secteur divergent profondément sur cette question, et l'absence d'un consensus menace de grands mouvements de contestation qui s'ajouteront ainsi aux autres débrayages annoncés ça et là. Aussi le ministre Benbouzid débattra-t-il au cours de la réunion d'aujourd'hui de la problématique des postes aménagés dans le cadre de la médecine de travail du secteur de l'éducation nationale. Il s'agit d'un projet de créer des postes spécifiques pour les enseignants atteints de maladies chroniques et autres maladies professionnelles. Une revendication longtemps réclamée par les enseignants, sachant que plusieurs d'entre eux souffrent de maladies étroitement liées à l'exercice de leur profession.


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