Les amateurs de musique classique se sont bien régalés avant-hier, samedi, au niveau de la grande salle de spectacle de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou. L'occasion, était l'hommage rendu chaque année à Mohamed Iguerbouchen en cette même période. Le spectacle a été animé dans un calme sépulcral par l'orchestre de la chambre de la musique classique de l'Institut national supérieur de musique d'Alger. Pendant plus d'une heure, le public a suivi attentivement une prestation des plus professionnelle de la part de musiciens, venus d'Alger et dont l'avenir s'annonce à tout point de vue prometteur. Ce spectacle ainsi que d'autres activités rentrent dans le cadre du deuxième concours de la musique classique en hommage à Mohamed Iguerbouchen organisé par l'association portant le nom de cet artiste avec la collaboration des associations Adrar Nath Qodia, Ikharbane et Hnifa. Les activités prendront fin aujourd'hui lundi avec l'organisation de la finale du concours à partir de 14 h. La remise des prix aux lauréats sera suivie d'un concert qui sera animé par l'orchestre symphonique de l'institut national de musique classique. Depuis samedi dernier, la maison de la culture de Tizi-Ouzou abrite plusieurs activités en cette circonstance dont une exposition de photos et d'articles de presse sur Mohamed Igurbouchen et sur la musique classique. Une conférence-débat a été animée par le Dr Mouloud Ounoughene sur «La musique orchestrale et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchen». Le conférencier a par ailleurs dédicacé son livre intitulé L'influence de la musique classique sur le comportement humain. Hier, c'était au tour de l'écrivain-journaliste Rachid Mokhtari de rebondir dans une deuxième communication et à sa manière sur la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchen. Le coup d'envoi du concours a été donné également hier à 13 h avec notamment les branches du concours du meilleur soliste, le meilleur duo et le meilleur trio pour les instruments de guitare classique, le violent, la flûte et le piano. Rappelons que Mohamed Iguerbouchen, auquel toutes ces activités sont dédiées, est né le 13 novembre 1907 au village Ait Ouchène près d'Azeffoun dans la wilaya de Tizi- Ouzou. Il met le pied à l'étrier très jeune puis fréquente de grandes écoles de musique en Europe avant de se lancer dans ses propres compositions. Il finira par composer des musiques pour plusieurs films après avoir écrit plus de 160 musiques. Parmi les films auxquels il a écrit des musiques, on peut citer celui de Mohamed Zinet intitulé Aziza. Il a cosigné avec Vincent Scotto la musique du film Pépé le Moko de Jean Gabin et J. Duvivier ainsi que Les plongeurs du désert, Cirta de Tahar Hennache sans oublier Le palais solitaire et enfin L'homme bleu sur la vie des Touaregs. Il est décédé dans l'anonymat le 21 août 1966. Les amateurs de musique classique se sont bien régalés avant-hier, samedi, au niveau de la grande salle de spectacle de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou. L'occasion, était l'hommage rendu chaque année à Mohamed Iguerbouchen en cette même période. Le spectacle a été animé dans un calme sépulcral par l'orchestre de la chambre de la musique classique de l'Institut national supérieur de musique d'Alger. Pendant plus d'une heure, le public a suivi attentivement une prestation des plus professionnelle de la part de musiciens, venus d'Alger et dont l'avenir s'annonce à tout point de vue prometteur. Ce spectacle ainsi que d'autres activités rentrent dans le cadre du deuxième concours de la musique classique en hommage à Mohamed Iguerbouchen organisé par l'association portant le nom de cet artiste avec la collaboration des associations Adrar Nath Qodia, Ikharbane et Hnifa. Les activités prendront fin aujourd'hui lundi avec l'organisation de la finale du concours à partir de 14 h. La remise des prix aux lauréats sera suivie d'un concert qui sera animé par l'orchestre symphonique de l'institut national de musique classique. Depuis samedi dernier, la maison de la culture de Tizi-Ouzou abrite plusieurs activités en cette circonstance dont une exposition de photos et d'articles de presse sur Mohamed Igurbouchen et sur la musique classique. Une conférence-débat a été animée par le Dr Mouloud Ounoughene sur «La musique orchestrale et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchen». Le conférencier a par ailleurs dédicacé son livre intitulé L'influence de la musique classique sur le comportement humain. Hier, c'était au tour de l'écrivain-journaliste Rachid Mokhtari de rebondir dans une deuxième communication et à sa manière sur la vie et l'œuvre de Mohamed Iguerbouchen. Le coup d'envoi du concours a été donné également hier à 13 h avec notamment les branches du concours du meilleur soliste, le meilleur duo et le meilleur trio pour les instruments de guitare classique, le violent, la flûte et le piano. Rappelons que Mohamed Iguerbouchen, auquel toutes ces activités sont dédiées, est né le 13 novembre 1907 au village Ait Ouchène près d'Azeffoun dans la wilaya de Tizi- Ouzou. Il met le pied à l'étrier très jeune puis fréquente de grandes écoles de musique en Europe avant de se lancer dans ses propres compositions. Il finira par composer des musiques pour plusieurs films après avoir écrit plus de 160 musiques. Parmi les films auxquels il a écrit des musiques, on peut citer celui de Mohamed Zinet intitulé Aziza. Il a cosigné avec Vincent Scotto la musique du film Pépé le Moko de Jean Gabin et J. Duvivier ainsi que Les plongeurs du désert, Cirta de Tahar Hennache sans oublier Le palais solitaire et enfin L'homme bleu sur la vie des Touaregs. Il est décédé dans l'anonymat le 21 août 1966.
