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Poursuite des heurts en égypte
Manifestations hostiles au pouvoir
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2011

Les manifestations hostiles au pouvoir militaire en Egypte se poursuivaient, hier, au Caire ainsi que dans d'autres villes, où des heurts opposaient des protestataires aux forces anti-émeutes, au lendemain de violences similaires qui ont fait deux morts, à quelques jours des premières élections législatives.
Depuis les premières heures du matin, des centaines de manifestants occupaient la place Al-Tahrir au Caire, au moment où des heurts sporadiques opposaient la police à des manifestants aux abords du ministère de l'Intérieur situé à proximité de l'emblématique place. Pour disperser les manifestants, les forces de la police anti-émeutes tiraient régulièrement des gaz lacrymogènes, tandis que des dizaines de protestataires dressaient des barricades aux abords du bâtiment ministériel, selon les médias.
Souffrant d'intoxications au gaz lacrymogènes et blessés par des balles en caoutchouc ou des plombs de chasse, certains manifestants étaient soignés dans des hôpitaux improvisés dans les mosquées aux abords de la place Al-Tahrir, épicentre de la contestation en Egypte. Des groupes de manifestants scandaient des slogans en faveur du transfert du pouvoir aux civils et réclamant la chute du maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis le départ du président Hosni Moubarak, chassé par une révolte populaire en février dernier. "A bas Tantaoui", scandaient-ils. Toujours sur la place Al-Tahrir, de nombreux manifestants brandissaient des grenades lacrymogènes et des balles de fusils de chasse, alors que d'autres balayaient la place jonchée de détritus calcinés. Les appels à la "retenue" et à la "raison" lancés par le gouvernement n'ont pas apaisé la tension. Celle-ci a néanmoins gagné d'autres villes du pays depuis samedi soir. Des rassemblements ont eu lieu dans d'autres villes, notamment à Assouan (sud), Alexandrie et Suez, sur la mer Rouge, où dix personnes, dont sept manifestants, ont été blessés. Des affrontements survenus lors de manifestations dans la nuit de samedi à dimanche ont fait deux morts et des centaines de blessés au Caire et à Alexandrie, selon les médias, qui citent des responsables de la Santé. Vendredi également, des milliers d'Egyptiens étaient rassemblés sur la place Al-Tahrir au Caire pour protester contre un projet de nouvelle Constitution proposé début novembre par le vice-Premier ministre Ali El-Selmi chargé de la transition démocratique dans le pays. Ce manifestations émaillées de violence interviennent à moins de dix jours seulement des élections législatives du 28 novembre en cours, les premières depuis la chute du régime de Moubarak. propos d'un possible report de ce scrutin réclamé par certaines parties, un membre du CSFA, le général Mohsen El-Fangari, a assuré que les élections se tiendraient comme prévu et que les autorités étaient en mesure d'assurer la sécurité. Plusieurs personnalités politiques et intellectuels, dont Mohamed El-Baradei, l'ancien chef de Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ont publié un document demandant un délai supplémentaire pour ces élections, dans le cadre d'une révision du calendrier politique du pays. Pour calmer les esprits, le gouvernement a appelé à la "raison", soulignant la gravité des évènements que connaît le pays. "Ce qui se passe est dangereux et a un impact direct sur la marche du pays et de la révolution", a affirmé le gouvernement dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche. Le gouvernement a dit examiner actuellement "les circonstances (dans lesquelles se sont déroulés) les événements" qui "seront exposées dans la transparence et la clarté au peuple dans les jours à venir", selon le texte.
Les manifestations hostiles au pouvoir militaire en Egypte se poursuivaient, hier, au Caire ainsi que dans d'autres villes, où des heurts opposaient des protestataires aux forces anti-émeutes, au lendemain de violences similaires qui ont fait deux morts, à quelques jours des premières élections législatives.
Depuis les premières heures du matin, des centaines de manifestants occupaient la place Al-Tahrir au Caire, au moment où des heurts sporadiques opposaient la police à des manifestants aux abords du ministère de l'Intérieur situé à proximité de l'emblématique place. Pour disperser les manifestants, les forces de la police anti-émeutes tiraient régulièrement des gaz lacrymogènes, tandis que des dizaines de protestataires dressaient des barricades aux abords du bâtiment ministériel, selon les médias.
Souffrant d'intoxications au gaz lacrymogènes et blessés par des balles en caoutchouc ou des plombs de chasse, certains manifestants étaient soignés dans des hôpitaux improvisés dans les mosquées aux abords de la place Al-Tahrir, épicentre de la contestation en Egypte. Des groupes de manifestants scandaient des slogans en faveur du transfert du pouvoir aux civils et réclamant la chute du maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis le départ du président Hosni Moubarak, chassé par une révolte populaire en février dernier. "A bas Tantaoui", scandaient-ils. Toujours sur la place Al-Tahrir, de nombreux manifestants brandissaient des grenades lacrymogènes et des balles de fusils de chasse, alors que d'autres balayaient la place jonchée de détritus calcinés. Les appels à la "retenue" et à la "raison" lancés par le gouvernement n'ont pas apaisé la tension. Celle-ci a néanmoins gagné d'autres villes du pays depuis samedi soir. Des rassemblements ont eu lieu dans d'autres villes, notamment à Assouan (sud), Alexandrie et Suez, sur la mer Rouge, où dix personnes, dont sept manifestants, ont été blessés. Des affrontements survenus lors de manifestations dans la nuit de samedi à dimanche ont fait deux morts et des centaines de blessés au Caire et à Alexandrie, selon les médias, qui citent des responsables de la Santé. Vendredi également, des milliers d'Egyptiens étaient rassemblés sur la place Al-Tahrir au Caire pour protester contre un projet de nouvelle Constitution proposé début novembre par le vice-Premier ministre Ali El-Selmi chargé de la transition démocratique dans le pays. Ce manifestations émaillées de violence interviennent à moins de dix jours seulement des élections législatives du 28 novembre en cours, les premières depuis la chute du régime de Moubarak. propos d'un possible report de ce scrutin réclamé par certaines parties, un membre du CSFA, le général Mohsen El-Fangari, a assuré que les élections se tiendraient comme prévu et que les autorités étaient en mesure d'assurer la sécurité. Plusieurs personnalités politiques et intellectuels, dont Mohamed El-Baradei, l'ancien chef de Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ont publié un document demandant un délai supplémentaire pour ces élections, dans le cadre d'une révision du calendrier politique du pays. Pour calmer les esprits, le gouvernement a appelé à la "raison", soulignant la gravité des évènements que connaît le pays. "Ce qui se passe est dangereux et a un impact direct sur la marche du pays et de la révolution", a affirmé le gouvernement dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche. Le gouvernement a dit examiner actuellement "les circonstances (dans lesquelles se sont déroulés) les événements" qui "seront exposées dans la transparence et la clarté au peuple dans les jours à venir", selon le texte.


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