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Débats autour du «Roman algérien de 1990 à nos jours»
Oran, Littérature
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 11 - 2011

Universitaires et passionnés de littérature, réunis lundi et mardi à Oran, débattent du "Roman algérien de 1990 à nos jours". Ce colloque, organisé au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), constitue une occasion pour "débattre de la situation actuelle du roman et de la littérature en Algérie et les perspectives de son développement", a indiqué Mohamed Daoud, directeur de la division recherche en anthropologie de l'imaginaire et des pratiques signifiantes du CRASC, organisatrice de l'évènement.
Lynda-Nawel Tebbani-Alouache, de l'université de Lyon en France, a indiqué, dans sa communication intitulée "Le nouveau roman algérien : entre la mémoire de l'évènement et la fable du récit", que le roman algérien, depuis 1990, ne s'est jamais démarqué de l'histoire du pays, en dépit de tous les évènements qu'à connus le pays, ce qui fait de lui un roman de mémoire. L'histoire riche de l'Algérie a toujours été le principal inspirateur des œuvres d'éminents écrivains algériens, à l'instar de Mouloud Mammeri, Kateb Yacine mais aussi de Wacini Laaredj, Amine Zaoui, Ahlem Mosteghanemi, a-t-elle affirmé. Pour sa part, Yamina Zenaï, chercheur au CRASC a tracé l'historique de la littérature et du roman algérien à travers les temps, marqués, dans un premier temps, par des ouvrages dont la préoccupation principale était l'affirmation de l'identité nationale par la description d'une réalité socioculturelle qui allait à l'encontre des clichés habituels.
C'est à ce titre que l'on a assisté à la publication de romans tels que la trilogie de Mohammed Dib avec ses trois volets que sont La Grande Maison, L'Incendie et Le métier à tisser, ou encore le roman Nedjma de Kateb Yacine souvent considéré comme une œuvre majeure, a-t-elle souligné. Elle a également indiqué, dans ce sens, qu'au lendemain de l'indépendance, plusieurs nouveaux auteurs ont émergé sur la scène littéraire algérienne dont Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Abdelhamid Benhadouga et Tahar Ouettar, qui ont abordé dans leurs œuvres nombre de tabous.
Parmi les œuvres récentes les plus remarquées, il y a L'écrivain, Les hirondelles de Kaboul et L'attentat de Yasmina Khadra, Le serment des Barbares de Boualem Sansal et Nulle part dans la maison de mon père d'Assia Djebar. De son côté, Hind Saadouni, maître assistante en lettres arabes à Constantine, a expliqué que le roman algérien a connu une abondance avec l'avènement de nouveaux auteurs à partir des années 90, ce qui lui a permis de briller. La deuxième journée de ce colloque a vu la présentation d'autres communications qui aborderont, entre autres, "Evènements historiques entre fiction et fonctionnalité", "Textes superposés et fictionnalités de la typographie dans si diable veut " de Mohamed Dib.
Universitaires et passionnés de littérature, réunis lundi et mardi à Oran, débattent du "Roman algérien de 1990 à nos jours". Ce colloque, organisé au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), constitue une occasion pour "débattre de la situation actuelle du roman et de la littérature en Algérie et les perspectives de son développement", a indiqué Mohamed Daoud, directeur de la division recherche en anthropologie de l'imaginaire et des pratiques signifiantes du CRASC, organisatrice de l'évènement.
Lynda-Nawel Tebbani-Alouache, de l'université de Lyon en France, a indiqué, dans sa communication intitulée "Le nouveau roman algérien : entre la mémoire de l'évènement et la fable du récit", que le roman algérien, depuis 1990, ne s'est jamais démarqué de l'histoire du pays, en dépit de tous les évènements qu'à connus le pays, ce qui fait de lui un roman de mémoire. L'histoire riche de l'Algérie a toujours été le principal inspirateur des œuvres d'éminents écrivains algériens, à l'instar de Mouloud Mammeri, Kateb Yacine mais aussi de Wacini Laaredj, Amine Zaoui, Ahlem Mosteghanemi, a-t-elle affirmé. Pour sa part, Yamina Zenaï, chercheur au CRASC a tracé l'historique de la littérature et du roman algérien à travers les temps, marqués, dans un premier temps, par des ouvrages dont la préoccupation principale était l'affirmation de l'identité nationale par la description d'une réalité socioculturelle qui allait à l'encontre des clichés habituels.
C'est à ce titre que l'on a assisté à la publication de romans tels que la trilogie de Mohammed Dib avec ses trois volets que sont La Grande Maison, L'Incendie et Le métier à tisser, ou encore le roman Nedjma de Kateb Yacine souvent considéré comme une œuvre majeure, a-t-elle souligné. Elle a également indiqué, dans ce sens, qu'au lendemain de l'indépendance, plusieurs nouveaux auteurs ont émergé sur la scène littéraire algérienne dont Rachid Boudjedra, Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Abdelhamid Benhadouga et Tahar Ouettar, qui ont abordé dans leurs œuvres nombre de tabous.
Parmi les œuvres récentes les plus remarquées, il y a L'écrivain, Les hirondelles de Kaboul et L'attentat de Yasmina Khadra, Le serment des Barbares de Boualem Sansal et Nulle part dans la maison de mon père d'Assia Djebar. De son côté, Hind Saadouni, maître assistante en lettres arabes à Constantine, a expliqué que le roman algérien a connu une abondance avec l'avènement de nouveaux auteurs à partir des années 90, ce qui lui a permis de briller. La deuxième journée de ce colloque a vu la présentation d'autres communications qui aborderont, entre autres, "Evènements historiques entre fiction et fonctionnalité", "Textes superposés et fictionnalités de la typographie dans si diable veut " de Mohamed Dib.


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