Depuis le début de l'année en cours, pas moins de 21.520 accidents de la circulation routière ont été enregistrés par les différents services de la Gendarmerie nationale sur l'ensemble du territoire national. Selon un bilan des dix premiers mois de l'année en cours dudit corps constitué, une moyenne de 71 accidents routiers est constatée quotidiennement. Autre moyenne : 3 accidents, mortels ou corporels, se produisent chaque heure. Comparativement à la même période de l'année écoulée, une hausse de 31,68% est constatée dans le nombre d'accidents. Pis encore, ces sinistres ont endeuillé 3.286 familles, soit une hausse de 30,14% par rapport à 2010. En moyenne, ce sont quelque 11 Algériens qui meurent chaque jour dans des accidents de la circulation routière. Outre les décès, ces accidents ont également engendré des blessures, voire des handicaps dans plusieurs cas, à 38.903 personnes, soit une hausse de 33,88% par rapport à l'année passée. Qualifiant le phénomène de «dramatique», le commandant Latrache, qui intervenait au cours d'une table ronde sur les accidents de la route, tenue hier au Forum d'El Moujahid, a souligné que «le comportement humain reste le facteur prépondérant enregistrant un taux de 81,40% des accidents de la route, suivi de l'état de véhicules (6,44%) et, enfin, l'état de la route et l'environnement (3,9%)». L'excés de vitesse et le dépassement dangereux demeurent les principales causes. Il convient de noter, dans ce contexte, que les 37 escadrons de sécurité routière (ESR) de la Gendarmerie nationale, qui exercent la mission de police de la route sur 80% de la totalité du réseau routier national. Rien que pour les accidents liés aux transporteurs de voyageurs et marchandises, un taux de 27,12 % a été relevé. En 2011, 5.837 accidents de bus, camions et fourgons ont été enregistrés. Ils ont causé la mort à 40,57% du taux global des décès et de 32,60% de celui des blessés. Côté Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le lieutenant Rabah Zouaoui a, lui aussi, fait état d'une hausse de 17,98% dans le nombre d'accidents par rapport à l'année passée. En 2011, 15.868 accidents de la circulation ont été constatés par les éléments de la Sûreté nationale dans les zones urbaines. La hausse a été également constatée dans le nombre des décédés et celui des blessés avec respectivement 16,70% et 19,73%. Selon son bilan, le facteur humain reste toujours la cause principale des accidents, soit 94,85% des sinistres. Comment est-on pu arrivés à une telle situation alors que l'année passée était moins meurtrière ? Le président de l'Agence nationale de la prévention routière, El Hachemi Boutalbi, dira qu' «l'application sévère du nouveau code de la route en 2010, en l'occurrence le retrait de permis de conduire et même l'emprisonnement, ont obligé les automobilistes à respecter la loi». Il a, ainsi, fait entendre que la hausse des accidents en 2011 est due principalement à un «relâchement», du côté des services de sécurité. Rappelons qu'au début de l'année en cours, plusieurs mouvements de protestation ont éclaté dans différentes régions du pays. Selon certaines parties, les autorités auraient instruit les différents corps constitués de ne pas procéder au retrait de permis et de «relâcher» certaines procédures, à cet effet. Dans sa brève intervention, le commandant Achour de la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a souligné que «les accidents de la route représentent la 3e cause des décès en Algérie». Les compagnies d'assurance se disent «victimes» Autres intervenants à cette rencontre : les représentants de certaines compagnies d'assurance. M. Beraname, représentant de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), a, pour sa part, fait entendre que sa compagnie, à l'image de plusieurs autres, serait «déficitaire» vu les chiffres faramineux qu'elle déboursement aux assurés, généralement des chauffards. Il n'a, toutefois, pas voulu communiquer le chiffre des remboursements de l'année en cours. Qu'en est-il du système bonus malus, qui encourage les «bons» assurés, qui ne font généralement pas d'accidents, et qui pénalise les chauffards, en rendant la prime d'assurance plus chère ? Le responsable se contente de dire qu'«il est applicable» au sein de sa compagnie sans donner plus de détails. Notons, enfin, qu'ont pris part à cette rencontre les associations des victimes des accidents de la route, la Fédération des auto-écoles représentée par son président, M. Aoudia et autres. Depuis le début de l'année en cours, pas moins de 21.520 accidents de la circulation routière ont été enregistrés par les différents services de la Gendarmerie nationale sur l'ensemble du territoire national. Selon un bilan des dix premiers mois de l'année en cours dudit corps constitué, une moyenne de 71 accidents routiers est constatée quotidiennement. Autre moyenne : 3 accidents, mortels ou corporels, se produisent chaque heure. Comparativement à la même période de l'année écoulée, une hausse de 31,68% est constatée dans le nombre d'accidents. Pis encore, ces sinistres ont endeuillé 3.286 familles, soit une hausse de 30,14% par rapport à 2010. En moyenne, ce sont quelque 11 Algériens qui meurent chaque jour dans des accidents de la circulation routière. Outre les décès, ces accidents ont également engendré des blessures, voire des handicaps dans plusieurs cas, à 38.903 personnes, soit une hausse de 33,88% par rapport à l'année passée. Qualifiant le phénomène de «dramatique», le commandant Latrache, qui intervenait au cours d'une table ronde sur les accidents de la route, tenue hier au Forum d'El Moujahid, a souligné que «le comportement humain reste le facteur prépondérant enregistrant un taux de 81,40% des accidents de la route, suivi de l'état de véhicules (6,44%) et, enfin, l'état de la route et l'environnement (3,9%)». L'excés de vitesse et le dépassement dangereux demeurent les principales causes. Il convient de noter, dans ce contexte, que les 37 escadrons de sécurité routière (ESR) de la Gendarmerie nationale, qui exercent la mission de police de la route sur 80% de la totalité du réseau routier national. Rien que pour les accidents liés aux transporteurs de voyageurs et marchandises, un taux de 27,12 % a été relevé. En 2011, 5.837 accidents de bus, camions et fourgons ont été enregistrés. Ils ont causé la mort à 40,57% du taux global des décès et de 32,60% de celui des blessés. Côté Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), le lieutenant Rabah Zouaoui a, lui aussi, fait état d'une hausse de 17,98% dans le nombre d'accidents par rapport à l'année passée. En 2011, 15.868 accidents de la circulation ont été constatés par les éléments de la Sûreté nationale dans les zones urbaines. La hausse a été également constatée dans le nombre des décédés et celui des blessés avec respectivement 16,70% et 19,73%. Selon son bilan, le facteur humain reste toujours la cause principale des accidents, soit 94,85% des sinistres. Comment est-on pu arrivés à une telle situation alors que l'année passée était moins meurtrière ? Le président de l'Agence nationale de la prévention routière, El Hachemi Boutalbi, dira qu' «l'application sévère du nouveau code de la route en 2010, en l'occurrence le retrait de permis de conduire et même l'emprisonnement, ont obligé les automobilistes à respecter la loi». Il a, ainsi, fait entendre que la hausse des accidents en 2011 est due principalement à un «relâchement», du côté des services de sécurité. Rappelons qu'au début de l'année en cours, plusieurs mouvements de protestation ont éclaté dans différentes régions du pays. Selon certaines parties, les autorités auraient instruit les différents corps constitués de ne pas procéder au retrait de permis et de «relâcher» certaines procédures, à cet effet. Dans sa brève intervention, le commandant Achour de la Direction générale de la Protection civile (DGPC) a souligné que «les accidents de la route représentent la 3e cause des décès en Algérie». Les compagnies d'assurance se disent «victimes» Autres intervenants à cette rencontre : les représentants de certaines compagnies d'assurance. M. Beraname, représentant de la Compagnie algérienne des assurances (CAAT), a, pour sa part, fait entendre que sa compagnie, à l'image de plusieurs autres, serait «déficitaire» vu les chiffres faramineux qu'elle déboursement aux assurés, généralement des chauffards. Il n'a, toutefois, pas voulu communiquer le chiffre des remboursements de l'année en cours. Qu'en est-il du système bonus malus, qui encourage les «bons» assurés, qui ne font généralement pas d'accidents, et qui pénalise les chauffards, en rendant la prime d'assurance plus chère ? Le responsable se contente de dire qu'«il est applicable» au sein de sa compagnie sans donner plus de détails. Notons, enfin, qu'ont pris part à cette rencontre les associations des victimes des accidents de la route, la Fédération des auto-écoles représentée par son président, M. Aoudia et autres.
