Les relations algéro-françaises semblent traverser une nouvelle dynamique positive. En atteste l'échange de visites de hauts responsables politiques des deux pays. Les relations algéro-françaises semblent traverser une nouvelle dynamique positive. En atteste l'échange de visites de hauts responsables politiques des deux pays. Ainsi, si le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, effectuera à partir d'aujourd'hui une visite à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, sera, lui, ce mercredi à Paris. Dans la capitale française le chef de la diplomatie algérienne aura un programme chargé, mais on ne sait s'il sera reçu par le président français, Nicolas Sarkozy ; les responsables algériens n'ont soufflé mot à ce propos. Par contre, on sait que Mourad Medelci, selon le programme rendu public par le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, sur sa page Facebook, aura des entretiens avec son homologue français, Alain Juppé, comme il sera l'hôte de l'Assemblée nationale française. Devant les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée française, Mourad Medelci, selon Amar Belani, fera une présentation sur les perspectives de la coopération algéro-francaise, les grands axes de la diplomatie algérienne, notamment dans ses différentes sphères d'appartenance arabe, africaine et méditerranéenne ainsi que sur les grandes lignes du programme de réformes politiques, engagé depuis avril dernier et visant à consolider le processus démocratique en Algérie. Cette visite à Paris intervient quelques jours seulement après que Medelci ait reçu en audience à Alger le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères et européennes, Pierre Sellal. Selon les précisions fournies par le porte-parole du MAE sur sa page Facebook, l'entretien a porté sur l'état des relations bilatérales, y compris sur certaines questions liées aux conditions de séjour des ressortissants algériens en France, ainsi que sur certaines questions régionales telles que la crise syrienne, la situation au Maghreb, en général, et en Libye en particulier. C'est dire que l'on assiste, incontestablement, à une forme de relance de ces relations par trop compliquées et complexes entre les deux parties, il faut le reconnaître. Medelci, qui sera certainement assailli de questions par les parlementaires français lors de cette audience ouverte à la presse, ne manquera certainement pas d'exposer le constat de l'Algérie sur l'état des relations bilatérales et sur les perspectives de leur developpement. En somme, ce qu'attend Alger de son principal partenaire européen pour booster cette coopération bilatérale qui évolue parfois en dents de scie. Car, il est vrai qu'outre les relations économiques et politiques bilatérales, les deux pays ont souvent divergé, ces derniers temps, sur de nombreux dossiers de politique internationale, comme c'etait le cas sur le dossier libyen qui a été même source de frictions. L'innovation tous azimuts de la France, qui a pris la tête des pays de l'Otan pour aider la rébellion libyenne à vaincre le pouvoir du colonel Kadhafi, n'a pas été appréciée par l'Algérie. L'évolution de la scène arabe en général et maghrébine en particulier sera, en somme, un axe important des discussions politiques entre les deux parties. Medelci aura aussi à exposer à ses hôtes français la teneur des réformes politique initiées par le président Abdelaziz Bouteflika. Cette visite aura certainement le mérite de permettre aux deux parties d'aller de l'avant dans ce qui semble une nouvelle dynamique dans leurs relations. «Nous sommes dans une période en étroite relation entre la France et l'Algérie. Donc, nous allons poursuivre dans ce sens», a déjà souligné, au mois de juin dernier à Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, au sortir d'une audience accordée par Bouteflika. Ainsi, si le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, effectuera à partir d'aujourd'hui une visite à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, sera, lui, ce mercredi à Paris. Dans la capitale française le chef de la diplomatie algérienne aura un programme chargé, mais on ne sait s'il sera reçu par le président français, Nicolas Sarkozy ; les responsables algériens n'ont soufflé mot à ce propos. Par contre, on sait que Mourad Medelci, selon le programme rendu public par le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, sur sa page Facebook, aura des entretiens avec son homologue français, Alain Juppé, comme il sera l'hôte de l'Assemblée nationale française. Devant les députés de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée française, Mourad Medelci, selon Amar Belani, fera une présentation sur les perspectives de la coopération algéro-francaise, les grands axes de la diplomatie algérienne, notamment dans ses différentes sphères d'appartenance arabe, africaine et méditerranéenne ainsi que sur les grandes lignes du programme de réformes politiques, engagé depuis avril dernier et visant à consolider le processus démocratique en Algérie. Cette visite à Paris intervient quelques jours seulement après que Medelci ait reçu en audience à Alger le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères et européennes, Pierre Sellal. Selon les précisions fournies par le porte-parole du MAE sur sa page Facebook, l'entretien a porté sur l'état des relations bilatérales, y compris sur certaines questions liées aux conditions de séjour des ressortissants algériens en France, ainsi que sur certaines questions régionales telles que la crise syrienne, la situation au Maghreb, en général, et en Libye en particulier. C'est dire que l'on assiste, incontestablement, à une forme de relance de ces relations par trop compliquées et complexes entre les deux parties, il faut le reconnaître. Medelci, qui sera certainement assailli de questions par les parlementaires français lors de cette audience ouverte à la presse, ne manquera certainement pas d'exposer le constat de l'Algérie sur l'état des relations bilatérales et sur les perspectives de leur developpement. En somme, ce qu'attend Alger de son principal partenaire européen pour booster cette coopération bilatérale qui évolue parfois en dents de scie. Car, il est vrai qu'outre les relations économiques et politiques bilatérales, les deux pays ont souvent divergé, ces derniers temps, sur de nombreux dossiers de politique internationale, comme c'etait le cas sur le dossier libyen qui a été même source de frictions. L'innovation tous azimuts de la France, qui a pris la tête des pays de l'Otan pour aider la rébellion libyenne à vaincre le pouvoir du colonel Kadhafi, n'a pas été appréciée par l'Algérie. L'évolution de la scène arabe en général et maghrébine en particulier sera, en somme, un axe important des discussions politiques entre les deux parties. Medelci aura aussi à exposer à ses hôtes français la teneur des réformes politique initiées par le président Abdelaziz Bouteflika. Cette visite aura certainement le mérite de permettre aux deux parties d'aller de l'avant dans ce qui semble une nouvelle dynamique dans leurs relations. «Nous sommes dans une période en étroite relation entre la France et l'Algérie. Donc, nous allons poursuivre dans ce sens», a déjà souligné, au mois de juin dernier à Alger, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, au sortir d'une audience accordée par Bouteflika.
