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La sœur du meurtrier
Homicide involontaire
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2011

La colère nous fait commettre des actes abominables. Nous cassons la vaisselle, nous proférons des mots irréfléchis et très souvent, nous donnons des coups à tous ceux qui ont le malheur de se trouver près de nous. Mais il arrive hélas ! que ces coups de gueule prennent une tournure dramatique au point où c'est toute une famille qui est détruite en l'espace de quelques fractions de seconde. C'est ce qui est arrivé à une famille à Alger le 13 mars dernier.
La colère nous fait commettre des actes abominables. Nous cassons la vaisselle, nous proférons des mots irréfléchis et très souvent, nous donnons des coups à tous ceux qui ont le malheur de se trouver près de nous. Mais il arrive hélas ! que ces coups de gueule prennent une tournure dramatique au point où c'est toute une famille qui est détruite en l'espace de quelques fractions de seconde. C'est ce qui est arrivé à une famille à Alger le 13 mars dernier.
Dalila, 25 ans, était une fille heureuse. Plus qu'une semaine et elle se mariera. Il lui suffit parfois de fermer les yeux quelques instants à peine pour voir défiler devant ses yeux des images que personne n'avait vues jusque-là. C'étaient les images de la cérémonie de mariage qui aurait lieu dans une salle que son frère Yacine avait eu l'immense générosité de lui louer. Elle s'était renseignée et on lui avait dit que c'était l'une des plus belles salles des fêtes d'Alger. Elle avait même appris le montant de la location. C'était pratiquement cinq fois le montant que sa mère avait prévu d'allouer à ce chapitre. Ah ! Yacine était vraiment quelqu'un de bien ! Depuis la mort de leur père, voilà, voilà bientôt dix ans maintenant, il n'avait qu'un seul souci : que personne ne manque de rien à la maison. Et il ne se contentait pas d'assurer le minimum vital. Quand il en avait l'occasion, il accomplissait des folies comme cette salle qui n'accueillait en principe que les familles aisées. Sa mère et elle-même lui avaient reproché de l'avoir choisie et il avait répondu que « rien n'était trop cher pour sa petite sœur Dalila. » Une réponse qui avait arraché des larmes à sa mère et à elle-même. Des larmes de joie parce qu'elle avait un bon fils comme Yacine mais aussi des larmes de mélancolie et de chagrin parce que son second fils Mahmoud était tout le contraire de son ainé. Mahmoud était égoïste et un vrai tire-au-flanc. Le genre d'individu qui cherche à obtenir toutes les conditions d'un confort de pacha sans fournir le moindre effort pour le mériter. Au lieu de travailler, il était toujours à guetter le moment propice où il verrait sa mère de bonne humeur pour lui demander un billet de 200 DA afin de passer la journée à vadrouiller au
centre-ville. Yacine lui avait demandé des centaines de fois de se comporter en homme et d'aller lui donner un coup de main au magasin de tissus, mais en vain. Mahmoud lui répondait toujours que vendre du tissu était un métier pour femme. Ce à quoi Yacine préférait ne rien répondre parce qu'il avait perdu tout espoir de transformer son frère qui préférait sirotait des cafés dans des gobelets tout en errant avec des voyous. Et ce qui était le plus insupportable chez Mahmoud c'est la facilité avec laquelle il trouvait des sujets de discordes et des occasions pour se chamailler avec sa mère. Dans ces moments-là, il tenait un discours décousu où il affirmait entre autres qu'il était le mal-aimé de la famille. « El mahgour ».
Depuis quelques jours, Mahmoud avait trouvé un autre prétexte pour empoisonner la vie de sa mère de son frère et de ses deux sœurs : le prix de la salle des fêtes.
Ce jour-là, le dimanche 13 mars 2011, Mahmoud rentra à la maison vers 17h. Il voulut se verser du café et il n'en trouva pas dans le thermos. Il donna alors l'ordre à ses sœurs de lui en préparer. Comme la plus jeune était occupée à réviser, ce fut Dalila qui décida de lui en préparer. Mais quand elle ouvrit le couvercle de la boîte à café, elle s'exclama avec stupeur.
- Ah ! Mahmoud, il n'y a plus de café !
- Comment cela, il n'y a plus de café ?
- Il n'y a plus de café parce que nous avons tout bu, voilà tout. Et nous avons oublié d'en acheter… Je vais te donner de l'argent et tu nous achètes un paquet…
- Mais c'est quoi ce mépris que l'on affiche à mon égard dans cette maison ?
- Ce n'est pas du mépris, Mahmoud mon frère ! Chasse, ces mauvaises idées que Satan t'inspire !
- Ah ! Tu veux dire que c'est Satan qui a bu ma part de café ?
- Ah ! Mahmoud, pourquoi me cherches-tu toujours la petite bête ? Tu ne veux pas acheter du café ? J'enfile ma Djebbah et je vais t'en acheter.
A ce moment, Aïcha, la mère rentra du balcon où elle était en train d'étendre du linge. Dès qu'elle comprit les raisons des éclats de voix de son fils, elle regarda sa fille et lui dit :
- Ce n'est pas à toi de sortir ni à Salima. Salima à le bac à préparer et je ne veux pas qu'on la déconcentre à chaque fois. Et toi, tu vas te marier dans une semaine et il n'est pas bon que tu t'occupes de ce genre de choses. Il veut du
café ? Je lui donne de l'argent et il n'a qu'à en acheter. De toutes les manières c'est lui qui en consomme le plus dans cette maison.
- Ah ! mais j'ai compris ! Vous savez que c'est moi qui en consomme le plus alors vous avez décidé de ne plus en acheter ! Je vous coute cher, hein ?
La mère toisa son fils et lui dit :
- Tu veux la vérité ? Oui, tu nous coutes cher, Mahmoud. Je ne sais pas ce que j'ai fait au Bon Dieu pour que tu sois tordu à ce point. Au lieu d'aider ton frère dans le magasin et lui éviter de recruter un employé, tu traînes dans la rue comme un mendiant.
- Tu reconnais que je suis un
mendiant ? C'est la preuve que je ne vous coute pas aussi cher que tu l'affirmes. Je porte les mêmes vêtements que ceux d'il y a trois ans.
- Moi aussi ! répondit la mère. Ton frère Yacine aussi.
- Ne me parle pas de Yacine,
« laadjouz » ! Ne détourne pas la discussion. Tu sais qui nous coute cher ?
Ta fille ! Tu crois que je ne sais pas combien coûte la salle que tu lui as louée ?
- Oui ! Vingt millions ! C'est toi qui les lui as donnés ? Voyou ! Sans honte ! Tu veux peut-être que ta sœur se marie comme une mendiante ?
- Oui… je sais… un seul mendiant suffit ! Moi !
Aïcha se mit à trembler et se rua sur son fils de 27 ans pour le gifler. Mais celui-ci lui retint la main tout en vociférant qu'un jour ils regretteraient tous de lui avoir fait du mal. A ce moment-là Yacine rentra. Il vit la main de sa mère retenue par son frère cadet et il crut que celui-ci était en train de la frapper. Il voulut intervenir mais son jeune frère plus fort que lui le repoussa violemment. Il courut alors à la cuisine et chercha un couteau. Il n'avait aucune intention de tuer son frère. Mais juste lui faire peur et le pousser à sortir pour obtenir une accalmie, même momentanée. Mais Mahmoud ce jour-là en avait gros sur le cœur et au lieu de s'en aller comme l'avait prévu son aîné, il sauta sur lui avant même que celui-ci n'ait baissé la lame du couteau qui alla se planter en plein cœur. Yacine, en voyant le sang de son frère jaillir, hurla et laissa tomber le couteau. Il appela quelques voisins et ensemble, ils emmenèrent le blessé à l'hôpital de Bab el-Oued. Une heure plus tard, Mahfoud rendit l'âme des suites de sa profonde blessure.
Yacine se rendit de lui-même au poste de police… Il fut arrêté pour meurtre.
Il y a quelques jours, il a été condamné à 4 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi-M'hamed. Initialement il avait été condamné à la prison à perpétuité. C'était sa mère et ses sœurs qui avaient témoigné en sa faveur en jurant que la mort avait été l'œuvre d'un malheureux accident.
En attendant, Mahmoud est mort, Yacine est en prison et le mariage de Dalila a été annulé parce que la famille de son fiancé a eu peur d'emmener chez elle la sœur d'un… meurtrier.
[email protected].
Dalila, 25 ans, était une fille heureuse. Plus qu'une semaine et elle se mariera. Il lui suffit parfois de fermer les yeux quelques instants à peine pour voir défiler devant ses yeux des images que personne n'avait vues jusque-là. C'étaient les images de la cérémonie de mariage qui aurait lieu dans une salle que son frère Yacine avait eu l'immense générosité de lui louer. Elle s'était renseignée et on lui avait dit que c'était l'une des plus belles salles des fêtes d'Alger. Elle avait même appris le montant de la location. C'était pratiquement cinq fois le montant que sa mère avait prévu d'allouer à ce chapitre. Ah ! Yacine était vraiment quelqu'un de bien ! Depuis la mort de leur père, voilà, voilà bientôt dix ans maintenant, il n'avait qu'un seul souci : que personne ne manque de rien à la maison. Et il ne se contentait pas d'assurer le minimum vital. Quand il en avait l'occasion, il accomplissait des folies comme cette salle qui n'accueillait en principe que les familles aisées. Sa mère et elle-même lui avaient reproché de l'avoir choisie et il avait répondu que « rien n'était trop cher pour sa petite sœur Dalila. » Une réponse qui avait arraché des larmes à sa mère et à elle-même. Des larmes de joie parce qu'elle avait un bon fils comme Yacine mais aussi des larmes de mélancolie et de chagrin parce que son second fils Mahmoud était tout le contraire de son ainé. Mahmoud était égoïste et un vrai tire-au-flanc. Le genre d'individu qui cherche à obtenir toutes les conditions d'un confort de pacha sans fournir le moindre effort pour le mériter. Au lieu de travailler, il était toujours à guetter le moment propice où il verrait sa mère de bonne humeur pour lui demander un billet de 200 DA afin de passer la journée à vadrouiller au
centre-ville. Yacine lui avait demandé des centaines de fois de se comporter en homme et d'aller lui donner un coup de main au magasin de tissus, mais en vain. Mahmoud lui répondait toujours que vendre du tissu était un métier pour femme. Ce à quoi Yacine préférait ne rien répondre parce qu'il avait perdu tout espoir de transformer son frère qui préférait sirotait des cafés dans des gobelets tout en errant avec des voyous. Et ce qui était le plus insupportable chez Mahmoud c'est la facilité avec laquelle il trouvait des sujets de discordes et des occasions pour se chamailler avec sa mère. Dans ces moments-là, il tenait un discours décousu où il affirmait entre autres qu'il était le mal-aimé de la famille. « El mahgour ».
Depuis quelques jours, Mahmoud avait trouvé un autre prétexte pour empoisonner la vie de sa mère de son frère et de ses deux sœurs : le prix de la salle des fêtes.
Ce jour-là, le dimanche 13 mars 2011, Mahmoud rentra à la maison vers 17h. Il voulut se verser du café et il n'en trouva pas dans le thermos. Il donna alors l'ordre à ses sœurs de lui en préparer. Comme la plus jeune était occupée à réviser, ce fut Dalila qui décida de lui en préparer. Mais quand elle ouvrit le couvercle de la boîte à café, elle s'exclama avec stupeur.
- Ah ! Mahmoud, il n'y a plus de café !
- Comment cela, il n'y a plus de café ?
- Il n'y a plus de café parce que nous avons tout bu, voilà tout. Et nous avons oublié d'en acheter… Je vais te donner de l'argent et tu nous achètes un paquet…
- Mais c'est quoi ce mépris que l'on affiche à mon égard dans cette maison ?
- Ce n'est pas du mépris, Mahmoud mon frère ! Chasse, ces mauvaises idées que Satan t'inspire !
- Ah ! Tu veux dire que c'est Satan qui a bu ma part de café ?
- Ah ! Mahmoud, pourquoi me cherches-tu toujours la petite bête ? Tu ne veux pas acheter du café ? J'enfile ma Djebbah et je vais t'en acheter.
A ce moment, Aïcha, la mère rentra du balcon où elle était en train d'étendre du linge. Dès qu'elle comprit les raisons des éclats de voix de son fils, elle regarda sa fille et lui dit :
- Ce n'est pas à toi de sortir ni à Salima. Salima à le bac à préparer et je ne veux pas qu'on la déconcentre à chaque fois. Et toi, tu vas te marier dans une semaine et il n'est pas bon que tu t'occupes de ce genre de choses. Il veut du
café ? Je lui donne de l'argent et il n'a qu'à en acheter. De toutes les manières c'est lui qui en consomme le plus dans cette maison.
- Ah ! mais j'ai compris ! Vous savez que c'est moi qui en consomme le plus alors vous avez décidé de ne plus en acheter ! Je vous coute cher, hein ?
La mère toisa son fils et lui dit :
- Tu veux la vérité ? Oui, tu nous coutes cher, Mahmoud. Je ne sais pas ce que j'ai fait au Bon Dieu pour que tu sois tordu à ce point. Au lieu d'aider ton frère dans le magasin et lui éviter de recruter un employé, tu traînes dans la rue comme un mendiant.
- Tu reconnais que je suis un
mendiant ? C'est la preuve que je ne vous coute pas aussi cher que tu l'affirmes. Je porte les mêmes vêtements que ceux d'il y a trois ans.
- Moi aussi ! répondit la mère. Ton frère Yacine aussi.
- Ne me parle pas de Yacine,
« laadjouz » ! Ne détourne pas la discussion. Tu sais qui nous coute cher ?
Ta fille ! Tu crois que je ne sais pas combien coûte la salle que tu lui as louée ?
- Oui ! Vingt millions ! C'est toi qui les lui as donnés ? Voyou ! Sans honte ! Tu veux peut-être que ta sœur se marie comme une mendiante ?
- Oui… je sais… un seul mendiant suffit ! Moi !
Aïcha se mit à trembler et se rua sur son fils de 27 ans pour le gifler. Mais celui-ci lui retint la main tout en vociférant qu'un jour ils regretteraient tous de lui avoir fait du mal. A ce moment-là Yacine rentra. Il vit la main de sa mère retenue par son frère cadet et il crut que celui-ci était en train de la frapper. Il voulut intervenir mais son jeune frère plus fort que lui le repoussa violemment. Il courut alors à la cuisine et chercha un couteau. Il n'avait aucune intention de tuer son frère. Mais juste lui faire peur et le pousser à sortir pour obtenir une accalmie, même momentanée. Mais Mahmoud ce jour-là en avait gros sur le cœur et au lieu de s'en aller comme l'avait prévu son aîné, il sauta sur lui avant même que celui-ci n'ait baissé la lame du couteau qui alla se planter en plein cœur. Yacine, en voyant le sang de son frère jaillir, hurla et laissa tomber le couteau. Il appela quelques voisins et ensemble, ils emmenèrent le blessé à l'hôpital de Bab el-Oued. Une heure plus tard, Mahfoud rendit l'âme des suites de sa profonde blessure.
Yacine se rendit de lui-même au poste de police… Il fut arrêté pour meurtre.
Il y a quelques jours, il a été condamné à 4 ans de prison ferme par le tribunal de Sidi-M'hamed. Initialement il avait été condamné à la prison à perpétuité. C'était sa mère et ses sœurs qui avaient témoigné en sa faveur en jurant que la mort avait été l'œuvre d'un malheureux accident.
En attendant, Mahmoud est mort, Yacine est en prison et le mariage de Dalila a été annulé parce que la famille de son fiancé a eu peur d'emmener chez elle la sœur d'un… meurtrier.
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