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Emprisonnée à cause d'une perruque (2e partie et fin)
Destruction de biens d'autrui
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 12 - 2011

Résumé : Hayat, une jeune étudiante de 21 ans, se voit offrir par sa tante une perruque dans le but de la vendre et de se faire de l'argent de poche.
Dès que Hayat fut sortie de chez sa tante, elle se rendit dans un salon de coiffure de Kouba où il lui était arrivé d'entrer une ou deux fois pour se coiffer. Dès qu'elle y entra, les trois coiffeuses qui se trouvaient là lui souhaitèrent la bienvenue. Elle leur demanda aussitôt de se calmer.
- Je ne suis pas venue pour me couper les cheveux mais pour en vendre.
Les trois jeunes filles la regardèrent un moment étonnées puis éclatèrent de rire.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Tu veux vendre des cheveux ?
En guise de réponse, elle posa la boîte sur une chaise et sortit la perruque.
En la voyant, les trois jeunes filles éclatèrent de rire de nouveau.
- Ah ! Tu veux vendre cette perruque à la patronne ? lui demanda l'une des coiffeuses.
- Oui.
- C'est une bonne idée, la semaine dernière une dame nous a demandé si nous avions des perruques…
- C'est vrai ?
- Les perruques sont donc demandées ?
- Ah ! Oui… Si tu veux patienter, la patronne va arriver dans un petit moment.
La patronna arriva finalement au bout d'une demi-heure. Nawal se dit qu'elle avait beaucoup de chance et qu'elle allait ressortir du salon de coiffure avec deux millions de centimes. Mais elle se trompait ; la patronne était plutôt du genre coriace.
- Ah ! Non ma fille, personne ne te prendra cette perruque à ce prix-là… Je t'en donne la moitié seulement…
- Dix mille dinars ?
- Oui. Mais tu les auras lorsque j'aurais trouvé une cliente.
- Ah ! Bon ?
- Ben…oui, ma fille ! Suppose qu'aucune cliente ne veuille de ta perruque… Qu'est-ce que j'en ferai ? Je te la rendrai…
- Donc, je ne peux même pas espérer une petite avance ?
- Hélas ! non…
- Et quand pourrai-je revenir pour encaisser mon argent ?
- Je ne sais pas, reviens dans une semaine… Si la perruque se vend, bien sûr.
Une semaine plus tard, Nawal retourna au salon de coiffure. Elle y trouva la patronne qui lui annonça que la perruque n'avait pas été encore vendue et lui demanda de patienter encore quelque temps.
Elle y retourna la semaine d'après, le mois d'après et les autres mois et à chaque fois, elle apprenait que la perruque n'avait pas encore été vendue. Un jour, elle eut assez de se faire mener en bateau et elle se rendit au salon de coiffure en compagnie de sa sœur cadette à qui elle avait fait part de l'escroquerie dont elle avait fait l'objet. Comme la patronne était encore absente, la jeune étudiante sentit monter en elle une rage destructrice. Elle s'acharna alors sur tout ce qui se trouvait dans le salon et qui était susceptible de se casser. Sa sœur, sa cadette d'une année, l'imita, se permettant même de prendre des parfums et toutes sortes de cosmétiques.
Au bout de quelques minutes, le salon prit l'allure d'un lieu dévasté par un ouragan.
Quelques heures plus tard, des agents de police se présentèrent au domicile de Nawal qui se fit arrêter en compagnie de sa sœur.
Il y a quelques jours, les deux jeunes sœurs s'étaient retrouvées au tribunal de Bir Mourad Rais où elles étaient jugés pour la seconde fois.
Nawal a été condamnée à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis. Quant à sa sœur, elle a écopé de deux ans de prison.
Nawal qui a toujours de gros soucis d'argent doit en outre débourser 10 millions de centimes pour payer les dégâts subis par le salon de coiffure.
Moralité ? Méfiez-vous des perruques !
Résumé : Hayat, une jeune étudiante de 21 ans, se voit offrir par sa tante une perruque dans le but de la vendre et de se faire de l'argent de poche.
Dès que Hayat fut sortie de chez sa tante, elle se rendit dans un salon de coiffure de Kouba où il lui était arrivé d'entrer une ou deux fois pour se coiffer. Dès qu'elle y entra, les trois coiffeuses qui se trouvaient là lui souhaitèrent la bienvenue. Elle leur demanda aussitôt de se calmer.
- Je ne suis pas venue pour me couper les cheveux mais pour en vendre.
Les trois jeunes filles la regardèrent un moment étonnées puis éclatèrent de rire.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Tu veux vendre des cheveux ?
En guise de réponse, elle posa la boîte sur une chaise et sortit la perruque.
En la voyant, les trois jeunes filles éclatèrent de rire de nouveau.
- Ah ! Tu veux vendre cette perruque à la patronne ? lui demanda l'une des coiffeuses.
- Oui.
- C'est une bonne idée, la semaine dernière une dame nous a demandé si nous avions des perruques…
- C'est vrai ?
- Les perruques sont donc demandées ?
- Ah ! Oui… Si tu veux patienter, la patronne va arriver dans un petit moment.
La patronna arriva finalement au bout d'une demi-heure. Nawal se dit qu'elle avait beaucoup de chance et qu'elle allait ressortir du salon de coiffure avec deux millions de centimes. Mais elle se trompait ; la patronne était plutôt du genre coriace.
- Ah ! Non ma fille, personne ne te prendra cette perruque à ce prix-là… Je t'en donne la moitié seulement…
- Dix mille dinars ?
- Oui. Mais tu les auras lorsque j'aurais trouvé une cliente.
- Ah ! Bon ?
- Ben…oui, ma fille ! Suppose qu'aucune cliente ne veuille de ta perruque… Qu'est-ce que j'en ferai ? Je te la rendrai…
- Donc, je ne peux même pas espérer une petite avance ?
- Hélas ! non…
- Et quand pourrai-je revenir pour encaisser mon argent ?
- Je ne sais pas, reviens dans une semaine… Si la perruque se vend, bien sûr.
Une semaine plus tard, Nawal retourna au salon de coiffure. Elle y trouva la patronne qui lui annonça que la perruque n'avait pas été encore vendue et lui demanda de patienter encore quelque temps.
Elle y retourna la semaine d'après, le mois d'après et les autres mois et à chaque fois, elle apprenait que la perruque n'avait pas encore été vendue. Un jour, elle eut assez de se faire mener en bateau et elle se rendit au salon de coiffure en compagnie de sa sœur cadette à qui elle avait fait part de l'escroquerie dont elle avait fait l'objet. Comme la patronne était encore absente, la jeune étudiante sentit monter en elle une rage destructrice. Elle s'acharna alors sur tout ce qui se trouvait dans le salon et qui était susceptible de se casser. Sa sœur, sa cadette d'une année, l'imita, se permettant même de prendre des parfums et toutes sortes de cosmétiques.
Au bout de quelques minutes, le salon prit l'allure d'un lieu dévasté par un ouragan.
Quelques heures plus tard, des agents de police se présentèrent au domicile de Nawal qui se fit arrêter en compagnie de sa sœur.
Il y a quelques jours, les deux jeunes sœurs s'étaient retrouvées au tribunal de Bir Mourad Rais où elles étaient jugés pour la seconde fois.
Nawal a été condamnée à 18 mois de prison, dont 6 avec sursis. Quant à sa sœur, elle a écopé de deux ans de prison.
Nawal qui a toujours de gros soucis d'argent doit en outre débourser 10 millions de centimes pour payer les dégâts subis par le salon de coiffure.
Moralité ? Méfiez-vous des perruques !


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