Quand on demande à quelqu'un les raisons qui l'incitent à consommer de l'alcool jusqu'à ce qu'il ne voit plus clair, il répond généralement que c'est pour oublier ses problèmes. C'est là un langage que tiennent d'habitude des gens d'un niveau moyen… Des gens qui ne font que répéter mécaniquement ce qui se dit autour d'eux. Mais lorsque de tels propos sont tenus par un homme de 60 ans qui de surcroit est professeur à l'université, avouons qu'il y a là matière à inquiétude. C'est pourtant ce qui est arrivé récemment. Des policiers en faction devant un barrage ont vu arriver une voiture roulant à faible allure mais qui zigzaguait. Ils l'arrêtèrent, s'approchèrent de l'automobiliste et virent qu'il s'agissait d'un homme âgé. - Vous avez un problème monsieur pour conduire votre voiture comme vous le faites ? - J e n'ai pas un seul problème mais des tas… Et ce n'est pas à cause d'eux que je conduis mal… Je conduis mal parce que j'ai pris une quinzaine de bouteilles de bière. - Vous reconnaissez donc que vous êtes ivre ? Vous conduisez en état d'ivresse. Vous savez que c'est une infraction très grave ? - S'il vous plaît, laissez-moi tranquille… Vous n'allez pas parler toute la soirée comme le fait ma femme ? Faites votre travail, monsieur l'agent… Emmenez-moi au poste de police … enfermez-moi… De toutes les manières, vous avez devant vous quelqu'un qui est fini… - Vos papiers, s'il vous plaît… - Je vais vous les donner sans problème… Ils sont dans mon cartable qui est sur le siège arrière… Je dois sortir pour vous les donner… Je ne peux pas me retourner pour le prendre parce que quand je me retourne j'ai le vertige… j'ignore pourquoi… Il paraît que c'est un nerf au niveau de mon cou qui est sur le point de lâcher… Je sais que vous allez me demander si j'ai vu un médecin pour cela, et je vous répondrai non et que c'est la raison pour laquelle quand j'ai envie de tourner la tête je tourne tout mon corps… Tout cela est la conséquence de la nervosité que provoque en moi le comportement de ma femme qui a réussi à dresser contre moi mes enfants… Vous êtes marié ? Votre femme vous fait des misères ? Ne me répondez pas, j'ai deviné… Pour le moment tout va bien pour vous parce que vous êtes jeune. Mais quand vous atteindrez la cinquantaine et que tous vos enfants seront grands, vous baverez mon vieux ! Et moi c'est pour ne pas baver que je bois ! Le policier écarquilla les yeux de stupeur. - Vous êtes professeur à l'université ? - Oui… A l'école normale supérieure ! Je forme des enseignants ! Des éducateurs, des hommes de demain et moi je suis mal éduqué. - Je n'ai pas dit cela, monsieur. - Je sais.. mais vous l'avez pensé. Il y a quelques jours, notre professeur à l'université s'est retrouvé au tribunal de Bir Mourad-Rais où il avoua de nouveau s'enivrer pour oublier ses problèmes. Il a écopé d'une amende de 20 mille dinars. Auparavant, 6 mois de prison et 50 mille dinars ont été requis contre lui. Quand on demande à quelqu'un les raisons qui l'incitent à consommer de l'alcool jusqu'à ce qu'il ne voit plus clair, il répond généralement que c'est pour oublier ses problèmes. C'est là un langage que tiennent d'habitude des gens d'un niveau moyen… Des gens qui ne font que répéter mécaniquement ce qui se dit autour d'eux. Mais lorsque de tels propos sont tenus par un homme de 60 ans qui de surcroit est professeur à l'université, avouons qu'il y a là matière à inquiétude. C'est pourtant ce qui est arrivé récemment. Des policiers en faction devant un barrage ont vu arriver une voiture roulant à faible allure mais qui zigzaguait. Ils l'arrêtèrent, s'approchèrent de l'automobiliste et virent qu'il s'agissait d'un homme âgé. - Vous avez un problème monsieur pour conduire votre voiture comme vous le faites ? - J e n'ai pas un seul problème mais des tas… Et ce n'est pas à cause d'eux que je conduis mal… Je conduis mal parce que j'ai pris une quinzaine de bouteilles de bière. - Vous reconnaissez donc que vous êtes ivre ? Vous conduisez en état d'ivresse. Vous savez que c'est une infraction très grave ? - S'il vous plaît, laissez-moi tranquille… Vous n'allez pas parler toute la soirée comme le fait ma femme ? Faites votre travail, monsieur l'agent… Emmenez-moi au poste de police … enfermez-moi… De toutes les manières, vous avez devant vous quelqu'un qui est fini… - Vos papiers, s'il vous plaît… - Je vais vous les donner sans problème… Ils sont dans mon cartable qui est sur le siège arrière… Je dois sortir pour vous les donner… Je ne peux pas me retourner pour le prendre parce que quand je me retourne j'ai le vertige… j'ignore pourquoi… Il paraît que c'est un nerf au niveau de mon cou qui est sur le point de lâcher… Je sais que vous allez me demander si j'ai vu un médecin pour cela, et je vous répondrai non et que c'est la raison pour laquelle quand j'ai envie de tourner la tête je tourne tout mon corps… Tout cela est la conséquence de la nervosité que provoque en moi le comportement de ma femme qui a réussi à dresser contre moi mes enfants… Vous êtes marié ? Votre femme vous fait des misères ? Ne me répondez pas, j'ai deviné… Pour le moment tout va bien pour vous parce que vous êtes jeune. Mais quand vous atteindrez la cinquantaine et que tous vos enfants seront grands, vous baverez mon vieux ! Et moi c'est pour ne pas baver que je bois ! Le policier écarquilla les yeux de stupeur. - Vous êtes professeur à l'université ? - Oui… A l'école normale supérieure ! Je forme des enseignants ! Des éducateurs, des hommes de demain et moi je suis mal éduqué. - Je n'ai pas dit cela, monsieur. - Je sais.. mais vous l'avez pensé. Il y a quelques jours, notre professeur à l'université s'est retrouvé au tribunal de Bir Mourad-Rais où il avoua de nouveau s'enivrer pour oublier ses problèmes. Il a écopé d'une amende de 20 mille dinars. Auparavant, 6 mois de prison et 50 mille dinars ont été requis contre lui.
