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Un chiffre d'affaires de plus de 70 millions d'euros
Christophe Fayout réaffirme que l'Algérie est le premier marché de Siemens en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 01 - 2012

Le partenariat et la coopération entre l'Algérie et la firme allemande Siemens dans le secteur énergétique a connu un important développement ces derniers mois, en ce sens que les activités de cette entreprise multinationale vont se traduire par une croissance significative durant l'année 2012.
Le partenariat et la coopération entre l'Algérie et la firme allemande Siemens dans le secteur énergétique a connu un important développement ces derniers mois, en ce sens que les activités de cette entreprise multinationale vont se traduire par une croissance significative durant l'année 2012.
En effet, selon Christophe Fayout, responsable développement africain de Siemens Energy, les investissements en Algérie vont augmenter, rapporte Jeune Afrique qui indique également que «deux années après s'être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016... un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros». Cet hebdomadaire spécialisé dans l'information et l'actualité politique et économique en Afrique souligne que «malgré le printemps arabe, le groupe reste très actif sur le continent, et notamment en Afrique du Nord. Ce sont surtout ses filiales françaises qui y sont à la manœuvre, dans les transports urbains comme dans l'énergie. Dans ce secteur, où elles bénéficient de l'ancien réseau africain de Merlin Gerin (récupéré en 2006), elles s'appuient sur 500 salariés basés en
Afrique». Ce magazine précise en outre, que «le siège allemand se réserve la vente des grandes centrales électriques. Mais c'est Siemens Energy France qui pilote les secteurs des transmissions électriques et des énergies renouvelables, sous la houlette de Christophe Fayout. Quadragénaire énergique, il a placé le solaire en tête de ses priorités. En 2010, la filiale a réalisé 200 millions d'euros de chiffre d'affaires sur le continent». Pour ce qui est de l'Algérie, Siemens participe à de nombreuses rencontres internationales, foires et salons spécialisés en Algérie pour apporter son savoir-faire et son transfert technologique en partenariat avec des entreprises algériennes de sous-traitance, notamment en ce qui concerne les économies d'énergie et l'efficacité énergétique.
200 millions d'euros en 2010
sur le continent
Concernant la présence de Siemens au nord de l'Afrique, ce responsable estime que «l'Algérie est notre premier marché africain, avec 70 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, suivie de l'Afrique du Sud, puis de la Tunisie.
Avant la chute du régime Kadhafi, la Libye était notre second marché maghrébin avec 50 millions d'euros. Nos équipes sont là-bas et se remettent en marche pour redécoller. Quant à l'Afrique subsaharienne francophone, nous y avons vendu environ 35 millions d'euros de matériels et prestations en 2010 et nous prévoyons 45 millions d'euros en 2011».
A propos du marché du solaire sur le continent, il dira que «le photovoltaïque en Afrique en est seulement à ses débuts, même si les gouvernements en parlent beaucoup. Les deux seules centrales solaires existantes sont installées au Mali (200 kW de capacité) et au Cap-Vert (3,5 MW). Et encore, cette dernière connaît des difficultés d'exploitation. Ce n'est rien par rapport à la capacité de 500 MW installée en Afrique dans l'éolien (dont 150 MW par Siemens)».
Abordant les projets sur ce marché africain naissant du solaire, Fayout précise que
«les techniciens de Siemens travaillent la question depuis deux ans, c'est le temps que met un projet dans le photovoltaïque pour éclore. Nous dégagerons un premier chiffre d'affaires significatif en 2012: nous installerons une centrale solaire d'une dizaine de mégawatts au nord du Bénin et une autre au Burkina Faso, en sous-traitance pour le groupe minier canadien Semafo. Pour la suite, nous avons déjà identifié des projets pour une capacité totale de 200 MW. Nous estimons que nous pouvons réaliser d'ici à cinq ans un chiffre d'affaires d'environ 50 millions d'euros dans le solaire».
Enfin, relatant le modèle économique qui est le plus adapté en Afrique pour lancer des centrales de ce type, il affirme que « le système en BOT (build, operate and transfer, NDLR), qui permet un investissement privé soutenu par une institution financière internationale, puis un transfert à l'opérateur public, me semble le meilleur. Cela étant, le photovoltaïque ne vaut pas pour tous les pays : il n'est bancable que pour ceux situés sur la « ceinture du soleil », qui parcourt l'Afrique d'Est en Ouest, entre le Sahel et la Méditerranée. Dans des pays comme la Côte d'Ivoire, la Guinée ou le Cameroun, l'énergie hydraulique donne un prix par kilowattheure bien plus intéressant.
Outre Siemens, les entreprises allemandes spécialisées dans l'énergie solaire sont actives en Algérie où elles souhaitent décrocher des contrats de partenariat gagnant-gagnant avec des entreprises locales, tant le budget consacré par les pouvoirs publics pour le développement des énergies renouvelables est important, donc attrayant pour les firmes étrangères désirant investir en Algérie.
En effet, selon Christophe Fayout, responsable développement africain de Siemens Energy, les investissements en Algérie vont augmenter, rapporte Jeune Afrique qui indique également que «deux années après s'être lancé dans le solaire en Afrique, le conglomérat allemand, Siemens Energy, dégagera ses premiers revenus significatifs en 2012. Son objectif pour 2016... un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros». Cet hebdomadaire spécialisé dans l'information et l'actualité politique et économique en Afrique souligne que «malgré le printemps arabe, le groupe reste très actif sur le continent, et notamment en Afrique du Nord. Ce sont surtout ses filiales françaises qui y sont à la manœuvre, dans les transports urbains comme dans l'énergie. Dans ce secteur, où elles bénéficient de l'ancien réseau africain de Merlin Gerin (récupéré en 2006), elles s'appuient sur 500 salariés basés en
Afrique». Ce magazine précise en outre, que «le siège allemand se réserve la vente des grandes centrales électriques. Mais c'est Siemens Energy France qui pilote les secteurs des transmissions électriques et des énergies renouvelables, sous la houlette de Christophe Fayout. Quadragénaire énergique, il a placé le solaire en tête de ses priorités. En 2010, la filiale a réalisé 200 millions d'euros de chiffre d'affaires sur le continent». Pour ce qui est de l'Algérie, Siemens participe à de nombreuses rencontres internationales, foires et salons spécialisés en Algérie pour apporter son savoir-faire et son transfert technologique en partenariat avec des entreprises algériennes de sous-traitance, notamment en ce qui concerne les économies d'énergie et l'efficacité énergétique.
200 millions d'euros en 2010
sur le continent
Concernant la présence de Siemens au nord de l'Afrique, ce responsable estime que «l'Algérie est notre premier marché africain, avec 70 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010, suivie de l'Afrique du Sud, puis de la Tunisie.
Avant la chute du régime Kadhafi, la Libye était notre second marché maghrébin avec 50 millions d'euros. Nos équipes sont là-bas et se remettent en marche pour redécoller. Quant à l'Afrique subsaharienne francophone, nous y avons vendu environ 35 millions d'euros de matériels et prestations en 2010 et nous prévoyons 45 millions d'euros en 2011».
A propos du marché du solaire sur le continent, il dira que «le photovoltaïque en Afrique en est seulement à ses débuts, même si les gouvernements en parlent beaucoup. Les deux seules centrales solaires existantes sont installées au Mali (200 kW de capacité) et au Cap-Vert (3,5 MW). Et encore, cette dernière connaît des difficultés d'exploitation. Ce n'est rien par rapport à la capacité de 500 MW installée en Afrique dans l'éolien (dont 150 MW par Siemens)».
Abordant les projets sur ce marché africain naissant du solaire, Fayout précise que
«les techniciens de Siemens travaillent la question depuis deux ans, c'est le temps que met un projet dans le photovoltaïque pour éclore. Nous dégagerons un premier chiffre d'affaires significatif en 2012: nous installerons une centrale solaire d'une dizaine de mégawatts au nord du Bénin et une autre au Burkina Faso, en sous-traitance pour le groupe minier canadien Semafo. Pour la suite, nous avons déjà identifié des projets pour une capacité totale de 200 MW. Nous estimons que nous pouvons réaliser d'ici à cinq ans un chiffre d'affaires d'environ 50 millions d'euros dans le solaire».
Enfin, relatant le modèle économique qui est le plus adapté en Afrique pour lancer des centrales de ce type, il affirme que « le système en BOT (build, operate and transfer, NDLR), qui permet un investissement privé soutenu par une institution financière internationale, puis un transfert à l'opérateur public, me semble le meilleur. Cela étant, le photovoltaïque ne vaut pas pour tous les pays : il n'est bancable que pour ceux situés sur la « ceinture du soleil », qui parcourt l'Afrique d'Est en Ouest, entre le Sahel et la Méditerranée. Dans des pays comme la Côte d'Ivoire, la Guinée ou le Cameroun, l'énergie hydraulique donne un prix par kilowattheure bien plus intéressant.
Outre Siemens, les entreprises allemandes spécialisées dans l'énergie solaire sont actives en Algérie où elles souhaitent décrocher des contrats de partenariat gagnant-gagnant avec des entreprises locales, tant le budget consacré par les pouvoirs publics pour le développement des énergies renouvelables est important, donc attrayant pour les firmes étrangères désirant investir en Algérie.


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