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Les islamistes menacent l'héritage de Bourguiba
Tunisie
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 01 - 2012

Un an après la révolution tunisienne, les nouveaux dirigeants semblent vouloir faire table rase du passé en cherchant à effacer la mémoire du premier président de la Tunisie, Habib Bourguiba, qui avait consacré toute sa vie à se battre pour obtenir l'indépendance de son pays.
Rachid Ghanouchi, leader d'Ennahda le parti islamiste vainqueur des élections, a été jusqu'à traiter le «combattant suprême» de sioniste dans le cadre de la dialectique arabe. Il déverse sa haine sur l'homme historique alors qu'en homme de religion il sait que l'Islam est une religion de pardon. Il s'agissait pour lui de s'attaquer ouvertement à tous ceux qui se réclamaient de cet héritage bourguibien prônant la modernité et l'ouverture à l'Occident, face à l'obscurantisme et l'isolationnisme proposés par le parti Ennahda. Alors, les islamistes d'aujourd'hui le traitent de sioniste parce qu'il était pragmatique et peu dogmatique et que sa vision du monde restait réaliste. Ces critiques ignorent cependant qu'il fût le seul dirigeant arabe à accepter sur son sol, en 1982, les Palestiniens expulsés du Liban avec Yasser Arafat à leur tête. Les autres pays arabes s'étaient défilés de crainte d'héberger un invité encombrant avec des troupes possédant une capacité de nuisance dangereuse. Cependant Ghanouchi se défend en précisant que «les craintes sur Ennahda sont absurdes. Notre société recèle une partie conservatrice et une autre moderne. L'expression politique du conservatisme, c'est l'islamisme. Vous avez des partis démocrates-chrétiens en Europe, nous avons un parti démocrate islamiste».Les autres partis semblent pour l'instant tétanisés. Le Congrès pour la république (CPR), n'a de parti politique que le nom. Fondé en 2001 par Moncef Marzouki, il comporte aujourd'hui en son sein des courants qui vont de l'islamisme radical au progressisme laïc.
Un an après la révolution tunisienne, les nouveaux dirigeants semblent vouloir faire table rase du passé en cherchant à effacer la mémoire du premier président de la Tunisie, Habib Bourguiba, qui avait consacré toute sa vie à se battre pour obtenir l'indépendance de son pays.
Rachid Ghanouchi, leader d'Ennahda le parti islamiste vainqueur des élections, a été jusqu'à traiter le «combattant suprême» de sioniste dans le cadre de la dialectique arabe. Il déverse sa haine sur l'homme historique alors qu'en homme de religion il sait que l'Islam est une religion de pardon. Il s'agissait pour lui de s'attaquer ouvertement à tous ceux qui se réclamaient de cet héritage bourguibien prônant la modernité et l'ouverture à l'Occident, face à l'obscurantisme et l'isolationnisme proposés par le parti Ennahda. Alors, les islamistes d'aujourd'hui le traitent de sioniste parce qu'il était pragmatique et peu dogmatique et que sa vision du monde restait réaliste. Ces critiques ignorent cependant qu'il fût le seul dirigeant arabe à accepter sur son sol, en 1982, les Palestiniens expulsés du Liban avec Yasser Arafat à leur tête. Les autres pays arabes s'étaient défilés de crainte d'héberger un invité encombrant avec des troupes possédant une capacité de nuisance dangereuse. Cependant Ghanouchi se défend en précisant que «les craintes sur Ennahda sont absurdes. Notre société recèle une partie conservatrice et une autre moderne. L'expression politique du conservatisme, c'est l'islamisme. Vous avez des partis démocrates-chrétiens en Europe, nous avons un parti démocrate islamiste».Les autres partis semblent pour l'instant tétanisés. Le Congrès pour la république (CPR), n'a de parti politique que le nom. Fondé en 2001 par Moncef Marzouki, il comporte aujourd'hui en son sein des courants qui vont de l'islamisme radical au progressisme laïc.


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