C'est hier à 10h55 au poste frontalier de Deb Deb à Illizi que le désormais ex-otage, Mohamed Laïd Khelfi, wali d'Illizi a été remis aux autorités algériennes par celles libyennes. Enlevé lundi après-midi, dans la région de Timeroualine, à 80 km de Deb Deb par "trois jeunes Algériens armés", le wali a été emmené en territoire libyen par ses ravisseurs. Mardi martin, le ministère de l'Intérieur avait fait savoir que ses ravisseurs «ont été identifiés». Qui sont ces ravisseurs alors ? Ont-ils un lien avec le réseau de soutien et de logistique au chef terroriste Abou Zeid, condamné récemment à la prison à perpétuité par le tribunal criminel près la cour d'Alger ? Autant de points d'interrogation. En notant que ces ravisseurs étaient des «jeunes armés», le ministère a ainsi laissé entendre que les auteurs de ce rapt n'ont aucun lien avec Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ni un autre groupe terroriste. Quel que soit X, «toutes les dispositions sont prises et tous les moyens appropriés sont mobilisés à tous les niveaux pour assurer la libération du wali dans les meilleurs délais possibles», avait rassuré ledit communiqué. Le même jour, en fin d'après-midi, une source proche du ministère annonce que les autorités libyennes ont libéré, en territoire libyen, le wali d'Illizi et qu'il sera remis de façon «imminente» aux autorités algériennes. Selon un communiqué du ministère, les ravisseurs du wali ont été arrêtés à 150 km en profondeur du territoire libyen. Quelques minutes après, Mohamed Laïd Khelfi a pu joindre sa famille par téléphone afin de la rassurer. Autre question, non moins importante : où sont passés ces ravisseurs ? Hier, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, a rassuré que «le wali d'Illizi est en bonne santé». Citant le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, M. Ziari s'est exprimé lors d'une séance plénière. Pour rappel, le wali d'Illizi avait été enlevé au retour d'une mission régulière d'inspection et de travail, avait expliqué le ministère de l'Intérieur dans un précédent communiqué. «Le lundi 16 janvier 2012 à 16h au retour d'un déplacement dans la commune de Deb Deb (Illizi) effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail et après une rencontre qui s'est tenue dans cette localité à laquelle ont pris part, Mohamed Laid Khelfi (wali d'Illizi), le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de daïra d'Aïn Amenas, ainsi que le président de l'Assemblée populaire communale de Deb Deb et les représentants de la société civile, le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes Algériens armés et identifiés», avait expliqué ledit document. C'est hier à 10h55 au poste frontalier de Deb Deb à Illizi que le désormais ex-otage, Mohamed Laïd Khelfi, wali d'Illizi a été remis aux autorités algériennes par celles libyennes. Enlevé lundi après-midi, dans la région de Timeroualine, à 80 km de Deb Deb par "trois jeunes Algériens armés", le wali a été emmené en territoire libyen par ses ravisseurs. Mardi martin, le ministère de l'Intérieur avait fait savoir que ses ravisseurs «ont été identifiés». Qui sont ces ravisseurs alors ? Ont-ils un lien avec le réseau de soutien et de logistique au chef terroriste Abou Zeid, condamné récemment à la prison à perpétuité par le tribunal criminel près la cour d'Alger ? Autant de points d'interrogation. En notant que ces ravisseurs étaient des «jeunes armés», le ministère a ainsi laissé entendre que les auteurs de ce rapt n'ont aucun lien avec Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) ni un autre groupe terroriste. Quel que soit X, «toutes les dispositions sont prises et tous les moyens appropriés sont mobilisés à tous les niveaux pour assurer la libération du wali dans les meilleurs délais possibles», avait rassuré ledit communiqué. Le même jour, en fin d'après-midi, une source proche du ministère annonce que les autorités libyennes ont libéré, en territoire libyen, le wali d'Illizi et qu'il sera remis de façon «imminente» aux autorités algériennes. Selon un communiqué du ministère, les ravisseurs du wali ont été arrêtés à 150 km en profondeur du territoire libyen. Quelques minutes après, Mohamed Laïd Khelfi a pu joindre sa famille par téléphone afin de la rassurer. Autre question, non moins importante : où sont passés ces ravisseurs ? Hier, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, a rassuré que «le wali d'Illizi est en bonne santé». Citant le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, M. Ziari s'est exprimé lors d'une séance plénière. Pour rappel, le wali d'Illizi avait été enlevé au retour d'une mission régulière d'inspection et de travail, avait expliqué le ministère de l'Intérieur dans un précédent communiqué. «Le lundi 16 janvier 2012 à 16h au retour d'un déplacement dans la commune de Deb Deb (Illizi) effectué dans le cadre des missions régulières d'inspection et de travail et après une rencontre qui s'est tenue dans cette localité à laquelle ont pris part, Mohamed Laid Khelfi (wali d'Illizi), le président de l'Assemblée populaire de wilaya, le chef de daïra d'Aïn Amenas, ainsi que le président de l'Assemblée populaire communale de Deb Deb et les représentants de la société civile, le véhicule du wali d'Illizi a été intercepté dans la région de Timeroualine par trois jeunes Algériens armés et identifiés», avait expliqué ledit document.
