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Une mère au-dessus de tout soupçon (1re partie)
Recherche du gain facile
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2012

Il y a de cela quelques années, nous nous étonnions lorsque nous apprenions que des Européennes et des Américaines commettaient toutes sortes de délits. Aujourd'hui, nous nous étonnons de découvrir que nos femmes n'ont rien à leur envier.
Il y a de cela quelques années, nous nous étonnions lorsque nous apprenions que des Européennes et des Américaines commettaient toutes sortes de délits. Aujourd'hui, nous nous étonnons de découvrir que nos femmes n'ont rien à leur envier.
Abdelhamid, 42 ans, se trouvait chez lui, à Bordj El-Bahri, lorsque Salim, son fils aîné de 14 ans, rentra du CEM. Il le détailla de la tête aux pieds et lui demanda :
- Pourquoi n'as-tu pas enfilé ton manteau ?
- Parce qu'il fait chaud, papa.
- Il fait chaud ? Nous sommes en plein mois de janvier et tu trouves qu'il fait chaud ? Tu commences à devenir tordu, mon garçon… Approche !
- Pourquoi, papa ?
- Approche et souffle sur mon visage !
- Pourquoi ?
- Ne pose pas de questions ! Je veux savoir si tu as fumé…
- Oh ! papa, je ne fume pas… Tu m'as décrit plusieurs fois les méfaits du tabac et à l'école on nous en a parlé. Je ne veux pas avoir la gorge trouée et la même voix qu'un robot.
- Approche, je te dis et souffle sur mon visage…
- Oh !papa, mon haleine doit être mauvaise… je n'ai rien mangé depuis plus de trois heures.
A ce moment, la mère arriva :
- Allez, Hamid, laisse-le tranquille…
- Ah ! femme ne te mêle pas de ça ! Je dois surveiller ce gosse sinon, il va mal tourner…
- Il n'y a aucun risque qu'il tourne mal. Tu n'es pas fumeur, il n'y a donc aucune raison de craindre qu'il le devienne.
A la suite de l'intervention de sa mère, l'adolescent se dit qu'il était sauvé et qu'il pouvait disposer. Il tourna les talons mais son père le saisit par les épaules :
- Reviens ici, petit chenapan ! je t'ai ordonné de souffler sur mon visage.
Le jeune collégien finit par obtempérer et son père réalisa qu'il n'avait pas fumé mais un détail l'intrigua.
- Hum… mais il y a comme une odeur de cigarette sur tes vêtements.
- C'est parce que je me trouvais à côté de quelques jeunes qui fumaient !
- Pourquoi es-tu resté avec eux ?
- Nous attendions que les portes du collège s'ouvrent… Nous étions un groupe d'élèves, je ne vais tout de même pas leur demander d'arrêter de fumer. Je ne suis pas leur père !
La mère intervint de nouveau :
- Oh ! Hamid, laisse ton fils tranquille. Allez, mon fils, va te laver ! Tu trouveras sur la table de la cuisine du café, du lait et de la galette de semoule…
Abdelhamid se sentit un peu frustré de ne pas avoir mené avec son fils son travail d'investigation paternelle.
Puis il s'étonna de voir son épouse enfilant son manteau.
- Où vas-tu comme ça, Wahiba ?
- Je vais acheter du lait…
- Il n'y pas de lait, maman, répliqua Salim. Je viens de passer près de l'épicier.
- Il n'y en avait pas… mais cela fait un moment, j'ai vu passer le camion frigorifique qui dessert en lait l'épicier du quartier.
- Mais envoie Salim… Pourquoi est-ce toi qui doive acheter du lait ? intervint le père au bord du dépit.
- Non… Salim a sûrement des révisions… L'épicier est à deux pas à peine d'ici…
- D'accord, fais ce que tu veux.
Une demi-heure plus tard, Mounir le cadet d'Abdelhamid revint de l'école à son tour. Dès que son père lui eut ouvert, il s'était mis à hurler :
- Papa ! papa ! maman a été arrêtée par la police…
- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? La police l'a arrêtée ? Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas…
- Tu es sûr que c'est elle ? Il y a beaucoup de gens qui se ressemblent, tu sais…
- Oui… je sais… Mais il s'agit de maman. Elle n'était pas la seule à avoir été arrêtée… Il y avait aussi deux jeunes. Les policiers leur ont placés des menottes et les ont fait monter dans un grand fourgon bleu.
- Des menottes, deux autres jeunes, un grand fourgon bleu…
- Tu as perdu la tête, mon petit… Il ne s'agit pas de maman. Mais d'une femme qui lui ressemble !
Salim s'approcha et dit à son père :
- Non, papa… je ne pense pas que Mounir ait perdu la tête. Depuis quelque temps, maman est bizarre. Elle reçoit beaucoup d'appels téléphoniques sur son téléphone mobile… et chaque fois qu'elle me voit ou qu'elle voit Mounir, elle baisse la voix ou carrément met fin à la communication…
Abdelhamid écarquilla les yeux.
- Mais qu'essaies-tu de me dire, Salim ? Tu es au courant de quelque chose et tu ne veux pas me le dire ? Avoue !
- je ne suis au courant de rien… papa… mais je suis très inquiet parce que ma mère a un comportement bizarre….
- Bizarre… explique-toi…
- Par exemple, toi, ton téléphone mobile, tu le poses partout. Tu n'as pas peur que l'un d'entre nous le manipule ou le tripote… mais maman, elle ne le pose jamais ; il est toujours dans l'une de ses poches… et on ne l'entend jamais sonner parce qu'il est toujours silencieux.
- Et tu ne m'en parles que maintenant ? s'écria le père.
- Oui, parce que ce n'est que maintenant que je découvre que ce qu'elle faisait était peut-être dangereux !
(à suivre…)
Abdelhamid, 42 ans, se trouvait chez lui, à Bordj El-Bahri, lorsque Salim, son fils aîné de 14 ans, rentra du CEM. Il le détailla de la tête aux pieds et lui demanda :
- Pourquoi n'as-tu pas enfilé ton manteau ?
- Parce qu'il fait chaud, papa.
- Il fait chaud ? Nous sommes en plein mois de janvier et tu trouves qu'il fait chaud ? Tu commences à devenir tordu, mon garçon… Approche !
- Pourquoi, papa ?
- Approche et souffle sur mon visage !
- Pourquoi ?
- Ne pose pas de questions ! Je veux savoir si tu as fumé…
- Oh ! papa, je ne fume pas… Tu m'as décrit plusieurs fois les méfaits du tabac et à l'école on nous en a parlé. Je ne veux pas avoir la gorge trouée et la même voix qu'un robot.
- Approche, je te dis et souffle sur mon visage…
- Oh !papa, mon haleine doit être mauvaise… je n'ai rien mangé depuis plus de trois heures.
A ce moment, la mère arriva :
- Allez, Hamid, laisse-le tranquille…
- Ah ! femme ne te mêle pas de ça ! Je dois surveiller ce gosse sinon, il va mal tourner…
- Il n'y a aucun risque qu'il tourne mal. Tu n'es pas fumeur, il n'y a donc aucune raison de craindre qu'il le devienne.
A la suite de l'intervention de sa mère, l'adolescent se dit qu'il était sauvé et qu'il pouvait disposer. Il tourna les talons mais son père le saisit par les épaules :
- Reviens ici, petit chenapan ! je t'ai ordonné de souffler sur mon visage.
Le jeune collégien finit par obtempérer et son père réalisa qu'il n'avait pas fumé mais un détail l'intrigua.
- Hum… mais il y a comme une odeur de cigarette sur tes vêtements.
- C'est parce que je me trouvais à côté de quelques jeunes qui fumaient !
- Pourquoi es-tu resté avec eux ?
- Nous attendions que les portes du collège s'ouvrent… Nous étions un groupe d'élèves, je ne vais tout de même pas leur demander d'arrêter de fumer. Je ne suis pas leur père !
La mère intervint de nouveau :
- Oh ! Hamid, laisse ton fils tranquille. Allez, mon fils, va te laver ! Tu trouveras sur la table de la cuisine du café, du lait et de la galette de semoule…
Abdelhamid se sentit un peu frustré de ne pas avoir mené avec son fils son travail d'investigation paternelle.
Puis il s'étonna de voir son épouse enfilant son manteau.
- Où vas-tu comme ça, Wahiba ?
- Je vais acheter du lait…
- Il n'y pas de lait, maman, répliqua Salim. Je viens de passer près de l'épicier.
- Il n'y en avait pas… mais cela fait un moment, j'ai vu passer le camion frigorifique qui dessert en lait l'épicier du quartier.
- Mais envoie Salim… Pourquoi est-ce toi qui doive acheter du lait ? intervint le père au bord du dépit.
- Non… Salim a sûrement des révisions… L'épicier est à deux pas à peine d'ici…
- D'accord, fais ce que tu veux.
Une demi-heure plus tard, Mounir le cadet d'Abdelhamid revint de l'école à son tour. Dès que son père lui eut ouvert, il s'était mis à hurler :
- Papa ! papa ! maman a été arrêtée par la police…
- Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? La police l'a arrêtée ? Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas…
- Tu es sûr que c'est elle ? Il y a beaucoup de gens qui se ressemblent, tu sais…
- Oui… je sais… Mais il s'agit de maman. Elle n'était pas la seule à avoir été arrêtée… Il y avait aussi deux jeunes. Les policiers leur ont placés des menottes et les ont fait monter dans un grand fourgon bleu.
- Des menottes, deux autres jeunes, un grand fourgon bleu…
- Tu as perdu la tête, mon petit… Il ne s'agit pas de maman. Mais d'une femme qui lui ressemble !
Salim s'approcha et dit à son père :
- Non, papa… je ne pense pas que Mounir ait perdu la tête. Depuis quelque temps, maman est bizarre. Elle reçoit beaucoup d'appels téléphoniques sur son téléphone mobile… et chaque fois qu'elle me voit ou qu'elle voit Mounir, elle baisse la voix ou carrément met fin à la communication…
Abdelhamid écarquilla les yeux.
- Mais qu'essaies-tu de me dire, Salim ? Tu es au courant de quelque chose et tu ne veux pas me le dire ? Avoue !
- je ne suis au courant de rien… papa… mais je suis très inquiet parce que ma mère a un comportement bizarre….
- Bizarre… explique-toi…
- Par exemple, toi, ton téléphone mobile, tu le poses partout. Tu n'as pas peur que l'un d'entre nous le manipule ou le tripote… mais maman, elle ne le pose jamais ; il est toujours dans l'une de ses poches… et on ne l'entend jamais sonner parce qu'il est toujours silencieux.
- Et tu ne m'en parles que maintenant ? s'écria le père.
- Oui, parce que ce n'est que maintenant que je découvre que ce qu'elle faisait était peut-être dangereux !
(à suivre…)


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