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Augmentation de l'industrie agricole marocaine au Sahara occidental
En violation du droit international
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2012

L'organisation internationale Western Sahara Resource Watch (WSRW) avec le soutien des Emmaüs de Stockholm, une ONG suédoise, a révélé dans un rapport intitulé "Les tomates du conflit", publié récemment, une augmentation "massive" de l'industrie agricole marocaine au Sahara occidental occupé et son exportation vers le marché de l'Union européenne.
Le rapport identifie 11 plantations de tomates situées autour de la ville de Dakhla dans la partie sud du territoire sahraoui occupé, en violation du droit international qui exclut toute exploitation des ressources d'un pays non autonome, comme c'est le cas du Sahara occidental, sous occupation marocaine depuis 1975.
Selon les recherches de cette ONG, il ressort que "tous les sites sont détenus par le roi du Maroc, des conglomérats marocains puissants ou par des entreprises multinationales françaises".
"Aucune entreprise n'est détenue par les Sahraouis de la ville, ni même pas par de petites entreprises de colons marocains dans le territoire", a-t-on déploré dans ce rapport.
Selon le constat de WSRW, la production agricole des exploitations a montré un "formidable" élan, à travers une augmentation de la production de légumes de l'ordre de 2800% entre 2002-2003 et 2008-2009. Le nombre de personnes travaillant dans l'agriculture dans la région de Dakhla est appelé à tripler d'ici à 2020, a-t-on ajouté de même source.
Toute cette industrie, a-t-on encore déploré, est basée sur l'extraction d'eau de bassins non renouvelables (eau fossile) situés en profondeur.
"Les gens qui travaillent sur ces fermes sont des Marocains, non des Sahraouis", selon le rapport de WSRW qui a révélé, en outre, que ces personnes travaillent sur les exploitations agricoles au mois "sans repos", et vivent dans des logements parrainés par des programmes gouvernementaux.
C'est dans ce contexte que le résident de Dakhla, El Mami Amar Salem, président du Comité contre la torture au Sahara Occidental, cité dans ce rapport, a souligné que les populations locales ne bénéficient pas de ces plantations. "La population sahraouie à Dakhla reste au chômage ", a-t-il constaté dans ce cadre.
D'autre part, les associations d'agriculteurs du sud de l'Europe "ont exprimé leur inquiétude d'être désormais en concurrence avec les plantations installées dans le territoire occupé".
"Nous recommandons aux institutions de l'UE de ne pas conclure d'accord agricole avec le Maroc sans préciser qu'il ne s'applique pas aux produits provenant du Sahara Occidental. Agir autrement est une atteinte au droit international, ne respecte pas les droits les plus fondamentaux du peuple sahraoui et fait interférence négative dans les pourparlers de paix de l'ONU", ont déclaré les organisations à l'origine du rapport.
Le rapport a exprimé d'autres craintes suscitées par une éventuelle décision du Parlement européen en faveur d'un accord de libre échange avec le Maroc portant sur les produits agricoles, "ne prenant pas en considération" les doléances des Sahraouis, un accord qui aurait comme conséquence, a-t-on mis en garde dans ce document, "un soutien massif dans le territoire à une industrie contraire à l'éthique et controversée".
Le ministre sahraoui chargé des Affaires européennes, Mohamed Sidati, avait estimé, jeudi passé à Bruxelles, que l'accord de libre échange portant sur les produits agricoles et de pêche entre l'UE et le Maroc n'"est valable" du point de vue du droit international que s'il spécifie l'exclusion du territoire du Sahara occidental.
"Le Sahara occidental est un territoire non autonome qui relève de la responsabilité de l'ONU sur lequel le Maroc ne dispose d'aucun droit de souveraineté ou d'administration", avait expliqué M. Sidati, rappelant que ce statut est confirmé par la Cour internationale de justice (avis légal du 16 octobre 1975).
L'organisation internationale Western Sahara Resource Watch (WSRW) avec le soutien des Emmaüs de Stockholm, une ONG suédoise, a révélé dans un rapport intitulé "Les tomates du conflit", publié récemment, une augmentation "massive" de l'industrie agricole marocaine au Sahara occidental occupé et son exportation vers le marché de l'Union européenne.
Le rapport identifie 11 plantations de tomates situées autour de la ville de Dakhla dans la partie sud du territoire sahraoui occupé, en violation du droit international qui exclut toute exploitation des ressources d'un pays non autonome, comme c'est le cas du Sahara occidental, sous occupation marocaine depuis 1975.
Selon les recherches de cette ONG, il ressort que "tous les sites sont détenus par le roi du Maroc, des conglomérats marocains puissants ou par des entreprises multinationales françaises".
"Aucune entreprise n'est détenue par les Sahraouis de la ville, ni même pas par de petites entreprises de colons marocains dans le territoire", a-t-on déploré dans ce rapport.
Selon le constat de WSRW, la production agricole des exploitations a montré un "formidable" élan, à travers une augmentation de la production de légumes de l'ordre de 2800% entre 2002-2003 et 2008-2009. Le nombre de personnes travaillant dans l'agriculture dans la région de Dakhla est appelé à tripler d'ici à 2020, a-t-on ajouté de même source.
Toute cette industrie, a-t-on encore déploré, est basée sur l'extraction d'eau de bassins non renouvelables (eau fossile) situés en profondeur.
"Les gens qui travaillent sur ces fermes sont des Marocains, non des Sahraouis", selon le rapport de WSRW qui a révélé, en outre, que ces personnes travaillent sur les exploitations agricoles au mois "sans repos", et vivent dans des logements parrainés par des programmes gouvernementaux.
C'est dans ce contexte que le résident de Dakhla, El Mami Amar Salem, président du Comité contre la torture au Sahara Occidental, cité dans ce rapport, a souligné que les populations locales ne bénéficient pas de ces plantations. "La population sahraouie à Dakhla reste au chômage ", a-t-il constaté dans ce cadre.
D'autre part, les associations d'agriculteurs du sud de l'Europe "ont exprimé leur inquiétude d'être désormais en concurrence avec les plantations installées dans le territoire occupé".
"Nous recommandons aux institutions de l'UE de ne pas conclure d'accord agricole avec le Maroc sans préciser qu'il ne s'applique pas aux produits provenant du Sahara Occidental. Agir autrement est une atteinte au droit international, ne respecte pas les droits les plus fondamentaux du peuple sahraoui et fait interférence négative dans les pourparlers de paix de l'ONU", ont déclaré les organisations à l'origine du rapport.
Le rapport a exprimé d'autres craintes suscitées par une éventuelle décision du Parlement européen en faveur d'un accord de libre échange avec le Maroc portant sur les produits agricoles, "ne prenant pas en considération" les doléances des Sahraouis, un accord qui aurait comme conséquence, a-t-on mis en garde dans ce document, "un soutien massif dans le territoire à une industrie contraire à l'éthique et controversée".
Le ministre sahraoui chargé des Affaires européennes, Mohamed Sidati, avait estimé, jeudi passé à Bruxelles, que l'accord de libre échange portant sur les produits agricoles et de pêche entre l'UE et le Maroc n'"est valable" du point de vue du droit international que s'il spécifie l'exclusion du territoire du Sahara occidental.
"Le Sahara occidental est un territoire non autonome qui relève de la responsabilité de l'ONU sur lequel le Maroc ne dispose d'aucun droit de souveraineté ou d'administration", avait expliqué M. Sidati, rappelant que ce statut est confirmé par la Cour internationale de justice (avis légal du 16 octobre 1975).


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