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Les réserves de change dépassent 182 milliards de dollars
Conséquence du renforcement de la position financière externe en 2011
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 02 - 2012

La stabilité financière de l'Algérie n'a jamais été aussi consolidée grâce, notamment, à sa position financière externe, mais également, à la réduction de la dette extérieure qui devient insignifiante au regard de l'importance des réserves de change.
La stabilité financière de l'Algérie n'a jamais été aussi consolidée grâce, notamment, à sa position financière externe, mais également, à la réduction de la dette extérieure qui devient insignifiante au regard de l'importance des réserves de change.
Aussi, la bonne santé de l'économie algérienne constitue, à présent, une aubaine pour les convoitises des investisseurs étrangers qui veulent monter des affaires et investir en Algérie. L'économie algérienne a consolidé en 2011 sa position financière externe, soutenue par une forte accumulation de ses réserves de change et une réduction de sa dette extérieure, selon des chiffres rendus publics jeudi à Alger par le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Présentant le rapport semestriel sur les tendances monétaires et financières de l'Algérie, M.Laksaci a affirmé que l'accumulation importante des réserves de change de l'Algérie estimées à 182,22 milliards de dollars et la baisse de sa dette extérieure à 4,40 milliards de dollars consolident la position financière externe de l'Algérie, rapporte l'APS. "La position financière externe est donc robuste et constitue l'ancrage à la stabilité financière externe de l'Algérie", a-t- il dit, soulignant que cette stabilité "émerge après le choc externe de l'année 2009" qu'a subie l'Algérie avec la crise financière internationale. M. Laksaci a relevé à ce propos qu'à l'instar des pays pétroliers, l'Algérie disposait d'"une marge de manœuvre appréciable" grâce à son importante épargne budgétaire et à l'accroissement substantiel de ses réserves de change, grâce au niveau élevé des prix de pétrole. Avec un prix moyen annuel de 112,8 dollars/baril du Sahara Blend en 2011, l'Algérie a pu éviter les importants déficits budgétaires et comptes courants enregistrés notamment dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique non exportateurs de pétrole.
A ce titre Laksaci a souligné l'impact positif des prix du brut sur la balance des payements du pays, dont le solde global s'est chiffré à 19,91 mds de dollars, dont 10,93 milliards de dollars enregistrés au second trimestre 2011. Même en baisse de volume (-4,89%), les exportations d'hydrocarbures ont généré en 2011 des recettes de 71,44 milliards de dollars, en progression de 27,30% par rapport à 2010 où elles avaient atteint 56,12 milliards de dollars. Le gouverneur a qualifié ce niveau de chiffres d'affaires à l'exportation "d'appréciable". L'évolution favorable des prix de pétrole s'est aussi traduite par des recettes de la fiscalité, atteignant plus de 3.070 mds de dinars. En parallèle, les exportations hors hydrocarbures restent faibles avec 1,22 md de dollars en 2011, alors que les importations de biens ont fortement augmenté durant l'année écoulée à 44,19 mds de dollars (+13,6%). En 2011, l'excèdent de la balance courante extérieure est restée appréciable à 21,09 mds de dollars contre un surplus de seulement 12,15 mds de dollars en 2010. Selon M.Laksaci, "l'important" excèdent du compte courant extérieur s'est conjugué avec une quasi stabilisation du compte capital et des opérations financières qui se sont chiffrées à un (1) milliard de dollars.
"Ce déficit est dû à l'important remboursement de la dette extérieure au premier semestre 2011 ainsi qu'aux investissements de résidents à l'étranger", a expliqué Laksaci. Cela a permis de réduire significativement la dette extérieure à court terme, dont l'encours a baissé à 1,14 md de dollars à fin 2011 contre 1,77 md de dollars en 2010.
Sur le plan des dépenses, le rapport fait ressortir une consommation différemment exécutée des crédits de payements prévus par la loi de finances complémentaire de 2011.
Expansion monétaire soutenue
A septembre 2011, les crédits de payement prévus pour le fonctionnement ont été dépensés à hauteur 63,7% et pour l'équipement à hauteur de 34,2%. Par ailleurs, le Trésor a enregistré en 2011 un solde global positif de 83 milliards de DA, après deux années de déficit budgétaire. La situation positive du Trésor a permis d'alimenter le Fonds de régulation de recettes (FRR) de 247 mds de DA à septembre 2011. L'encours de ce fonds a atteint ainsi 5.116,7 mds de DA et s'est stabilisé au 4ème trimestre 2011. Au plan monétaire, le gouverneur a noté que 2011 a enregistré "une reprise soutenue de l'expansion monétaire" qui a été le résultat de la forte croissance des crédits à l'économie, la masse monétaire (M2) s'étant accrue de 19,47% en 2011 contre 13,8% en 2010.
Face à cette situation la Banque d'Algérie a continué en 2011 à résorber l'excès de liquidités par des opérations de reprise à sept jours et trois mois pour un montant de 1.100 milliards de DA.
Le premier responsable de la Banque centrale relève que cette expansion monétaire n'est pas seulement le résultat de l'accumulation des avoirs extérieurs mais aussi celui de l'augmentation des crédits à l'économie qui jouent un rôle de plus en plus dynamique dans la croissance des liquidités monétaires.
Selon M.Laksaci, l'encours des crédits à l'économie qui s'est chiffré à 3.726 mds de DA à fin 2011, dont 1.742,5 mds de DA accordés au secteur public et 1.983,5 au secteur privé, y compris les ménages, démontre la poursuite soutenue du financement de l'économie et situe l'Algérie dans le groupe de pays émergents à croissance rapide du crédit.
M.Laksaci explique aussi que l'accélération de la hausse de la masse monétaire en 2011, couplée au niveau élevé des cours de produits agricoles importés, s'est traduite par une hausse de l'inflation des prix à l'intérieur.
Le rythme de l'inflation qui s'est ralenti au premier semestre 2011 (3,49%) comparé à la même période de 2010, s'est ensuite remonté à 4,52% au second trimestre.
Selon les analystes et les économistes, l'important, actuellement, consiste à utiliser avec efficience ces finances et ces réserves de change dans des projets structurants créateurs de richesses et d'emplois dans le contexte du développement durable.
Aussi, la bonne santé de l'économie algérienne constitue, à présent, une aubaine pour les convoitises des investisseurs étrangers qui veulent monter des affaires et investir en Algérie. L'économie algérienne a consolidé en 2011 sa position financière externe, soutenue par une forte accumulation de ses réserves de change et une réduction de sa dette extérieure, selon des chiffres rendus publics jeudi à Alger par le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci.
Présentant le rapport semestriel sur les tendances monétaires et financières de l'Algérie, M.Laksaci a affirmé que l'accumulation importante des réserves de change de l'Algérie estimées à 182,22 milliards de dollars et la baisse de sa dette extérieure à 4,40 milliards de dollars consolident la position financière externe de l'Algérie, rapporte l'APS. "La position financière externe est donc robuste et constitue l'ancrage à la stabilité financière externe de l'Algérie", a-t- il dit, soulignant que cette stabilité "émerge après le choc externe de l'année 2009" qu'a subie l'Algérie avec la crise financière internationale. M. Laksaci a relevé à ce propos qu'à l'instar des pays pétroliers, l'Algérie disposait d'"une marge de manœuvre appréciable" grâce à son importante épargne budgétaire et à l'accroissement substantiel de ses réserves de change, grâce au niveau élevé des prix de pétrole. Avec un prix moyen annuel de 112,8 dollars/baril du Sahara Blend en 2011, l'Algérie a pu éviter les importants déficits budgétaires et comptes courants enregistrés notamment dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d'Afrique non exportateurs de pétrole.
A ce titre Laksaci a souligné l'impact positif des prix du brut sur la balance des payements du pays, dont le solde global s'est chiffré à 19,91 mds de dollars, dont 10,93 milliards de dollars enregistrés au second trimestre 2011. Même en baisse de volume (-4,89%), les exportations d'hydrocarbures ont généré en 2011 des recettes de 71,44 milliards de dollars, en progression de 27,30% par rapport à 2010 où elles avaient atteint 56,12 milliards de dollars. Le gouverneur a qualifié ce niveau de chiffres d'affaires à l'exportation "d'appréciable". L'évolution favorable des prix de pétrole s'est aussi traduite par des recettes de la fiscalité, atteignant plus de 3.070 mds de dinars. En parallèle, les exportations hors hydrocarbures restent faibles avec 1,22 md de dollars en 2011, alors que les importations de biens ont fortement augmenté durant l'année écoulée à 44,19 mds de dollars (+13,6%). En 2011, l'excèdent de la balance courante extérieure est restée appréciable à 21,09 mds de dollars contre un surplus de seulement 12,15 mds de dollars en 2010. Selon M.Laksaci, "l'important" excèdent du compte courant extérieur s'est conjugué avec une quasi stabilisation du compte capital et des opérations financières qui se sont chiffrées à un (1) milliard de dollars.
"Ce déficit est dû à l'important remboursement de la dette extérieure au premier semestre 2011 ainsi qu'aux investissements de résidents à l'étranger", a expliqué Laksaci. Cela a permis de réduire significativement la dette extérieure à court terme, dont l'encours a baissé à 1,14 md de dollars à fin 2011 contre 1,77 md de dollars en 2010.
Sur le plan des dépenses, le rapport fait ressortir une consommation différemment exécutée des crédits de payements prévus par la loi de finances complémentaire de 2011.
Expansion monétaire soutenue
A septembre 2011, les crédits de payement prévus pour le fonctionnement ont été dépensés à hauteur 63,7% et pour l'équipement à hauteur de 34,2%. Par ailleurs, le Trésor a enregistré en 2011 un solde global positif de 83 milliards de DA, après deux années de déficit budgétaire. La situation positive du Trésor a permis d'alimenter le Fonds de régulation de recettes (FRR) de 247 mds de DA à septembre 2011. L'encours de ce fonds a atteint ainsi 5.116,7 mds de DA et s'est stabilisé au 4ème trimestre 2011. Au plan monétaire, le gouverneur a noté que 2011 a enregistré "une reprise soutenue de l'expansion monétaire" qui a été le résultat de la forte croissance des crédits à l'économie, la masse monétaire (M2) s'étant accrue de 19,47% en 2011 contre 13,8% en 2010.
Face à cette situation la Banque d'Algérie a continué en 2011 à résorber l'excès de liquidités par des opérations de reprise à sept jours et trois mois pour un montant de 1.100 milliards de DA.
Le premier responsable de la Banque centrale relève que cette expansion monétaire n'est pas seulement le résultat de l'accumulation des avoirs extérieurs mais aussi celui de l'augmentation des crédits à l'économie qui jouent un rôle de plus en plus dynamique dans la croissance des liquidités monétaires.
Selon M.Laksaci, l'encours des crédits à l'économie qui s'est chiffré à 3.726 mds de DA à fin 2011, dont 1.742,5 mds de DA accordés au secteur public et 1.983,5 au secteur privé, y compris les ménages, démontre la poursuite soutenue du financement de l'économie et situe l'Algérie dans le groupe de pays émergents à croissance rapide du crédit.
M.Laksaci explique aussi que l'accélération de la hausse de la masse monétaire en 2011, couplée au niveau élevé des cours de produits agricoles importés, s'est traduite par une hausse de l'inflation des prix à l'intérieur.
Le rythme de l'inflation qui s'est ralenti au premier semestre 2011 (3,49%) comparé à la même période de 2010, s'est ensuite remonté à 4,52% au second trimestre.
Selon les analystes et les économistes, l'important, actuellement, consiste à utiliser avec efficience ces finances et ces réserves de change dans des projets structurants créateurs de richesses et d'emplois dans le contexte du développement durable.


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