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Comme d'habitude
Sous la Plume
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 03 - 2012

Chaque année il y a un 8 mars et chaque année précisément ce jour-là on rend hommage à la mère, à l'épouse, la fille ou la sœur. Le 8 mars on pense à elles avec une rose ou un petit présent et ensuite on passe à autre chose. Mais concrètement quelles sont les avancées notables. Juste un petit chouiya. Pas de bouleversements fracassants sur les droits fondamentaux régis par un code de la famille qui, sous bien des aspects empoisonne la vie des femmes. Sans parler du machisme primaire des hommes où 8.365 cas de femmes battues ont été recensés en 2010 sans qu'aucune loi n'ait été promue pour leur protection. A la force de leurs bras, de leur tête devrions-nous dire, elles ont occupé l'espace socio-économique depuis pas mal de temps. Ces femmes des années 80 ont commencé à percer dans l'espace public à la faveur de la société civile. Elles l'ont démontré lors de la guerre de Libération nationale où elles ont pris place aux côtés des hommes, les armes à la main. Elles ont été de toutes les luttes sociales et politiques pour l'ouverture de l'Algérie. Bien avant cela la femme algérienne s'est illustrée dans le combat ancestral. Fatma N'soumer en est un bel exemple. Mais à bien regarder, la femme est encore bien loin de la prise de décision. Des ministres femmes, des walis femmes, des directeurs centraux, ça ne court pas les rues. Et le chef de l'Etat en a fait l'amère constat un certain 8 mars en promettant de continuer sa politique en faveur de la gente féminine. Et pourtant, il est bien écrit que l'article 29 de la Constitution consacre l'égalité des femmes et des hommes. Pas en politique, cela reste la chasse gardée des beaux messieurs des partis politiques qui ont grincé des dents quand il a été question des quotas de femmes en politique. Les partis politiques devaient inclure 33% de femmes dans leurs listes. C'est alors que s'engage un bras de fer entre les députés et le gouvernement : la mysoginie des députés aura eu raison et le quota revu à la baisse.
Humiliant ! Les femmes sont réduites à un quota. Une petite portion congrue. Alors que cesse la mascarade de la célébration de la Journée de la femme pour laquelle on a une petite pensée. Le 9 mars, les hommes auront tout oublié comme d'habitude.
Chaque année il y a un 8 mars et chaque année précisément ce jour-là on rend hommage à la mère, à l'épouse, la fille ou la sœur. Le 8 mars on pense à elles avec une rose ou un petit présent et ensuite on passe à autre chose. Mais concrètement quelles sont les avancées notables. Juste un petit chouiya. Pas de bouleversements fracassants sur les droits fondamentaux régis par un code de la famille qui, sous bien des aspects empoisonne la vie des femmes. Sans parler du machisme primaire des hommes où 8.365 cas de femmes battues ont été recensés en 2010 sans qu'aucune loi n'ait été promue pour leur protection. A la force de leurs bras, de leur tête devrions-nous dire, elles ont occupé l'espace socio-économique depuis pas mal de temps. Ces femmes des années 80 ont commencé à percer dans l'espace public à la faveur de la société civile. Elles l'ont démontré lors de la guerre de Libération nationale où elles ont pris place aux côtés des hommes, les armes à la main. Elles ont été de toutes les luttes sociales et politiques pour l'ouverture de l'Algérie. Bien avant cela la femme algérienne s'est illustrée dans le combat ancestral. Fatma N'soumer en est un bel exemple. Mais à bien regarder, la femme est encore bien loin de la prise de décision. Des ministres femmes, des walis femmes, des directeurs centraux, ça ne court pas les rues. Et le chef de l'Etat en a fait l'amère constat un certain 8 mars en promettant de continuer sa politique en faveur de la gente féminine. Et pourtant, il est bien écrit que l'article 29 de la Constitution consacre l'égalité des femmes et des hommes. Pas en politique, cela reste la chasse gardée des beaux messieurs des partis politiques qui ont grincé des dents quand il a été question des quotas de femmes en politique. Les partis politiques devaient inclure 33% de femmes dans leurs listes. C'est alors que s'engage un bras de fer entre les députés et le gouvernement : la mysoginie des députés aura eu raison et le quota revu à la baisse.
Humiliant ! Les femmes sont réduites à un quota. Une petite portion congrue. Alors que cesse la mascarade de la célébration de la Journée de la femme pour laquelle on a une petite pensée. Le 9 mars, les hommes auront tout oublié comme d'habitude.


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