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Les 3 pôles islamistes à l'épreuve
Législatives du 10 mai
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 03 - 2012

La création de l' "Alliance de l'Algérie verte" qui regroupe les partis du MSP, d'Ennahda et d'El Islah a pour conséquence de recomposer la mouvance islamiste en trois principaux pôles.
La création de l' "Alliance de l'Algérie verte" qui regroupe les partis du MSP, d'Ennahda et d'El Islah a pour conséquence de recomposer la mouvance islamiste en trois principaux pôles.
Le premier est constitué de l'Alliance elle-même, le second du Front pour la justice et le développement (FJD), nouvellement créé par Abdallah Djaballah, et le troisième du Front du changement (FC), également créé récemment par Abdelmadjid Menasra. Mais l'Alliance verte suscite la méfiance des deux autres pôles.
Abdallah Djaballah et Abdelmadjid Menasra accusent les promoteurs de ce nouveau bloc islamiste d'avoir un pied dans le pouvoir, allusion au parti de Bouguerra Soltani, qui vient de renoncer à son union avec le FLN et le RND. Sollicité pour intégrer ce bloc, à peine après avoir obtenu l'agrément pour son parti, le PLJ (Parti de la liberté et de la justice), Mohammed Saïd a décliné poliment l'offre. Malgré cette sollicitation qui lui est adressée à l'effet de rejoindre ce nouveau regroupement, il est difficile voire malvenu de ranger le PLJ dans le camp des islamistes, puisqu'il n'y a rien qui nous permet de lui endosser cette identité-là. Toujours est-il que ceux qui sont les plus susceptibles d'accepter l'offre, à savoir, le FC et le FJD, de par les valeurs idéologiques qu'ils ont en partage, l'ont rejetée. Il y a effectivement des questions à se poser à propos de ces invitations à former des unions, et qui plus est, sont adressées à des partis nouveaux-nés qui n'ont pas encore donné la preuve de leur ancrage dans la société.
Les nouveaux partis qui viennent de naître à la vie peuvent aspirer légitimement à affirmer une existence et une présence sur la scène politique nationale.
Sinon à quoi aurait servi de créer un parti pour ensuite venir s'abriter sous une autre chapelle ? Tout porte à croire que l'Alliance de l'Algérie verte est habitée par la hantise de ne pas obtenir un bon score lors des prochaines élections. Son initiateur, le MSP a beaucoup de choses à se reprocher, lui qui s'est enfermé dans un long compagnonnage avec le gouvernement.
Le Printemps arabe oblige, il essaye de faire oublier qu'il partage le bilan de la gestion gouvernementale sur au moins dix ans. En formant le pari d'attirer dans son giron les autres formations, le MSP veut s'offrir une virginité politique, du moins diluer sa non solvabilité dans le conglomérat des nouveaux sigles.
Le parti de Bouguerra Soltani craint la dispersion des voix au profit du FJD d'Abdallah Djaballah et du FC d'Abdelmadjid Menasra, qui incarnent un certain islamisme non encore entaché de souillures.
Le premier est constitué de l'Alliance elle-même, le second du Front pour la justice et le développement (FJD), nouvellement créé par Abdallah Djaballah, et le troisième du Front du changement (FC), également créé récemment par Abdelmadjid Menasra. Mais l'Alliance verte suscite la méfiance des deux autres pôles.
Abdallah Djaballah et Abdelmadjid Menasra accusent les promoteurs de ce nouveau bloc islamiste d'avoir un pied dans le pouvoir, allusion au parti de Bouguerra Soltani, qui vient de renoncer à son union avec le FLN et le RND. Sollicité pour intégrer ce bloc, à peine après avoir obtenu l'agrément pour son parti, le PLJ (Parti de la liberté et de la justice), Mohammed Saïd a décliné poliment l'offre. Malgré cette sollicitation qui lui est adressée à l'effet de rejoindre ce nouveau regroupement, il est difficile voire malvenu de ranger le PLJ dans le camp des islamistes, puisqu'il n'y a rien qui nous permet de lui endosser cette identité-là. Toujours est-il que ceux qui sont les plus susceptibles d'accepter l'offre, à savoir, le FC et le FJD, de par les valeurs idéologiques qu'ils ont en partage, l'ont rejetée. Il y a effectivement des questions à se poser à propos de ces invitations à former des unions, et qui plus est, sont adressées à des partis nouveaux-nés qui n'ont pas encore donné la preuve de leur ancrage dans la société.
Les nouveaux partis qui viennent de naître à la vie peuvent aspirer légitimement à affirmer une existence et une présence sur la scène politique nationale.
Sinon à quoi aurait servi de créer un parti pour ensuite venir s'abriter sous une autre chapelle ? Tout porte à croire que l'Alliance de l'Algérie verte est habitée par la hantise de ne pas obtenir un bon score lors des prochaines élections. Son initiateur, le MSP a beaucoup de choses à se reprocher, lui qui s'est enfermé dans un long compagnonnage avec le gouvernement.
Le Printemps arabe oblige, il essaye de faire oublier qu'il partage le bilan de la gestion gouvernementale sur au moins dix ans. En formant le pari d'attirer dans son giron les autres formations, le MSP veut s'offrir une virginité politique, du moins diluer sa non solvabilité dans le conglomérat des nouveaux sigles.
Le parti de Bouguerra Soltani craint la dispersion des voix au profit du FJD d'Abdallah Djaballah et du FC d'Abdelmadjid Menasra, qui incarnent un certain islamisme non encore entaché de souillures.


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