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Quand cambriolage rime avec bricolage
Flagrant délit
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 03 - 2012

Zoubir (23 ans) et Mouloud (25 ans), deux cousins qui ne s'étaient pas vus depuis trois ans s'étaient retrouvés lors d'une fête familiale. De leur discussion allait germer une idée qui allait bouleverser complètement leur existence.
Zoubir (23 ans) et Mouloud (25 ans), deux cousins qui ne s'étaient pas vus depuis trois ans s'étaient retrouvés lors d'une fête familiale. De leur discussion allait germer une idée qui allait bouleverser complètement leur existence.
Après que chacun eut exposé à l'autre les détails de ce qu'il avait accompli durant les trois dernières années, Zoubir, qui travaille comme agent de sécurité dans une grande entreprise de communication, dit à son cousin :
- Tu sais, Mouloud, cela fait un bon bout de temps que j'ai envie de te voir pour concrétiser un projet qui me tient à cœur.
- Mais pourquoi n'es-tu pas venu me voir à la maison ? Nous n'avons pas changé d'adresse, tu sais.
- Oui, je le sais mais ce projet est un peu spécial… Je n'étais pas sûr qu'il aboutisse et je ne voulais pas t'entrainer avec moi. Mais maintenant que je t'ai vu, que nous avons discuté, je pense qu'il y a des chances que tu acceptes de te lancer avec moi dans l'affaire que je vais te proposer. Je t'expose mon idée et c'est à toi de voir si elle te convient ou pas… Je ne te force pas la main…
- D'accord ; je t'écoute…
- Mais d'abord éloignons-nous d'ici. Il ne faut pas qu'on nous entende
Une fois à l'écart, Zoubir poursuivit :
- Tu sais que je travaille comme agent de sécurité dans une entreprise de communication.
- Tu me l'as dit .
- J'ai tous les doubles des clefs de la villa où cette entreprise est installée.
- Hum… je te vois venir…
- J'ai besoin de quelqu'un pour me donner un coup de main. Le matériel qu'il y a à prendre n'est pas très grand mais il coûte très cher. Je me suis renseigné. Il y a deux appareils photos à plus de 50 millions chacun, trois caméras dont chacune coute plus de 150 millions… Sans parler des ordinateurs portables et des enregistreurs sous la forme de téléphones mobiles qui valent au moins un million et demi chacun. Il y aussi des scanners mais ceux-là, on ne les touchera pas parce qu'ils sont gros et ils ne coutent pas cher… En revanche, il y a deux petites machines de la taille d'un petit démo numérique qui coûtent environ 200 millions de centimes chacune mais dont je n'ai pas compris l'utilité…Tantôt on me dit qu'elles permettent d'enlever les incorrections des films enregistrés sur cassette vidéo, tantôt on me dit que c'est pour convertir les DVD en Divx …
- Le plus important c'est qu'elles valent de l'argent !
- Voilà !
- Tu sais Zoubir, j'en ai marre de travailler pour une bouchée de pain…Tu sais ce que j'ai envie de faire si j'avais euh… disons 150 millions de centimes ?
- Non…
- Je m'achèterai une voiture neuve et solide et je ferai chauffeur de taxi… Je gagnerai mieux ma vie et je n'aurai plus à subir la bêtise et la mauvaise humeur de mon abruti de chef… qui n'est mon chef que parce que c'est un brosseur né. C'est fou ce que les brosseurs percent de nos jours, hein Zoubir ?
- Donc, tu as compris ce que j'ai compris, Mouloud. Et je suis heureux que tu acceptes de marcher dans ma combine. Et tu empocheras, incha Allah plus de 250 millions dans cette affaire…
- Incha Allah
- Maintenant Mouloud, il nous reste à trouver quelqu'un qui a une voiture… N'importe quelle voiture pourrait faire l'affaire… parce que comme je te l'ai dit le matériel est petit.
- Hum… il nous faut quelqu'un de confiance…Quelqu'un qui n'ira pas vendre la mèche.
- C'est sûr. Et pour qu'il ne vende pas la mèche, il faut l'associer. Il aura sa part du magot. Mais on ne lui donnera pas la vraie valeur de ces objets que nous prendrons, nous lui dirons qu'en tout et pour tout, le montant de ce que nous aurons pris vaut 90 millions et il aura le tiers : 30 millions… ça vaut le coup, non ?
- Bien sûr ! Si nous nous en tirons avec 200 millions chacun… oui, il peut les prendre les 30 millions et avec nos remerciements les plus chaleureux !
- Très bien… Maintenant…Il faut choisir celui que nous associerons à cette affaire. J'ai le choix entre trois types. Tous les trois travaillent comme chauffeurs clandestins depuis plus de dix ans.
- Déjà ils conduisent bien… parce que dans les affaires de ce genre, le chauffeur est important…Je l'ai vu dans les films policiers… C'est le chauffeur qui permet aux voleurs de s'éloigner au plus vite des lieux du crime. Mais nous, en plus, il nous faut quelqu'un qui ne connaisse pas la valeur de la marchandise que nous volerons sinon il nous réclamera plus de 30 millions.
- C'est ce que je me disais aussi. De ce côté, il n'y a rien à craindre…Ils ne connaissent que la valeur des téléphones portables et des démos qui captent les chaines de football.
- Ah ! Très bien… Alors choisis celui que tu veux…Celui dont la voiture peut prendre le maximum d'objets dans son coffre pour qu'on n'ait pas besoin de les poser sur nos genoux.
- Mouloud ! C'est fou ce que tu raisonnes comme
moi ! Ah ! Je sens que ça va marcher.
- On passe quand à l'action ?
- Dans une semaine. Je vais d'abord solliciter un congé de quinze jours et faire une copie du jeu de clefs. Une dizaine de jours plus tard, une voiture s'arrêta devant une villa sur les hauteurs d'Alger. Il était 4h du matin.
Avant de descendre de voiture, Zoubir donna à ses complices les dernières explications. :
- J'ai la clef qui ouvre ce portail mais si je l'ouvre l'alarme va se déclencher. Je dois escalader le mur et une fois à l'intérieur, je coupe le système d'alarme, j'ouvre les portes et on commence à sortir le matériel.
- D'accord, firent en même temps Mouloud et le chauffeur à qui ils avaient fait appel.
Zoubir escalada le mur en un rien de temps.
Mais trente secondes à peine qu'il fut entré dans la villa, le chauffeur avait vu dans le rétroviseur une voiture de police qui approchait. Il s'affola et demanda à Mouloud ce qu'il y avait lieu de faire et celui-ci lui répondit :
- Démarre, démarre !
- Tu es sur que c'est la bonne solution ?
- Je ne sais pas… tout ce que je sais c'est qu'il ne faut pas rester ici…
Ils démarrèrent mais cent mètres plus loin, la voiture de police les obligea à s'arrêter. Un policier descendit et leur demanda leurs papiers. Et Mouloud réalisa à ce moment que lui et son cousin n'avaient rien prévu pour faire face à ce genre de situation.
Les policiers une fois qu'il eurent examiné les papiers des deux hommes, regardèrent le chauffeur et lui
dirent :
- Tu étais en stationnement et dès que tu nous as vus, tu as démarré….
- Euh…je…je…
- Vous habitez le quartier tous les deux ?
Mouloud à ce moment là était certain qu'il n'empocherait jamais les 150 millions qui lui permettraient de devenir un chauffeur de taxi respectable.
Soudain, il frémit de la tête aux pieds : son téléphone portable venait de sonner.
Le policier sourit et lui dit :
- Tu réponds à la communication et tu actives
le haut-parleur.
- Que… j'active… le… ?
- Oui.
Mouloud obéit et la voix tonitruante de Zoubir crépita :
- Win rakoum ? Où êtes-vous ? Venez m'aider ! Vous êtes fous ? Le matériel n'est pas volumineux mais il est
lourd ! Vous voulez qu'on reste ici jusqu'à ce que la police vienne nous cueillir ?
Quelques secondes plus tard, les trois hommes furent menottés et emmenés au poste de police.
Il y a quelques jours ils ont été jugés au tribunal de Bir Mourad-Raïs.
7 ans de prison ferme ont été requis contre Zoubir, le principal accusé et 5 ans contre ses deux complices. Et tous les trois doivent s'acquitter d'une amende de 50 millions de centimes.
Après que chacun eut exposé à l'autre les détails de ce qu'il avait accompli durant les trois dernières années, Zoubir, qui travaille comme agent de sécurité dans une grande entreprise de communication, dit à son cousin :
- Tu sais, Mouloud, cela fait un bon bout de temps que j'ai envie de te voir pour concrétiser un projet qui me tient à cœur.
- Mais pourquoi n'es-tu pas venu me voir à la maison ? Nous n'avons pas changé d'adresse, tu sais.
- Oui, je le sais mais ce projet est un peu spécial… Je n'étais pas sûr qu'il aboutisse et je ne voulais pas t'entrainer avec moi. Mais maintenant que je t'ai vu, que nous avons discuté, je pense qu'il y a des chances que tu acceptes de te lancer avec moi dans l'affaire que je vais te proposer. Je t'expose mon idée et c'est à toi de voir si elle te convient ou pas… Je ne te force pas la main…
- D'accord ; je t'écoute…
- Mais d'abord éloignons-nous d'ici. Il ne faut pas qu'on nous entende
Une fois à l'écart, Zoubir poursuivit :
- Tu sais que je travaille comme agent de sécurité dans une entreprise de communication.
- Tu me l'as dit .
- J'ai tous les doubles des clefs de la villa où cette entreprise est installée.
- Hum… je te vois venir…
- J'ai besoin de quelqu'un pour me donner un coup de main. Le matériel qu'il y a à prendre n'est pas très grand mais il coûte très cher. Je me suis renseigné. Il y a deux appareils photos à plus de 50 millions chacun, trois caméras dont chacune coute plus de 150 millions… Sans parler des ordinateurs portables et des enregistreurs sous la forme de téléphones mobiles qui valent au moins un million et demi chacun. Il y aussi des scanners mais ceux-là, on ne les touchera pas parce qu'ils sont gros et ils ne coutent pas cher… En revanche, il y a deux petites machines de la taille d'un petit démo numérique qui coûtent environ 200 millions de centimes chacune mais dont je n'ai pas compris l'utilité…Tantôt on me dit qu'elles permettent d'enlever les incorrections des films enregistrés sur cassette vidéo, tantôt on me dit que c'est pour convertir les DVD en Divx …
- Le plus important c'est qu'elles valent de l'argent !
- Voilà !
- Tu sais Zoubir, j'en ai marre de travailler pour une bouchée de pain…Tu sais ce que j'ai envie de faire si j'avais euh… disons 150 millions de centimes ?
- Non…
- Je m'achèterai une voiture neuve et solide et je ferai chauffeur de taxi… Je gagnerai mieux ma vie et je n'aurai plus à subir la bêtise et la mauvaise humeur de mon abruti de chef… qui n'est mon chef que parce que c'est un brosseur né. C'est fou ce que les brosseurs percent de nos jours, hein Zoubir ?
- Donc, tu as compris ce que j'ai compris, Mouloud. Et je suis heureux que tu acceptes de marcher dans ma combine. Et tu empocheras, incha Allah plus de 250 millions dans cette affaire…
- Incha Allah
- Maintenant Mouloud, il nous reste à trouver quelqu'un qui a une voiture… N'importe quelle voiture pourrait faire l'affaire… parce que comme je te l'ai dit le matériel est petit.
- Hum… il nous faut quelqu'un de confiance…Quelqu'un qui n'ira pas vendre la mèche.
- C'est sûr. Et pour qu'il ne vende pas la mèche, il faut l'associer. Il aura sa part du magot. Mais on ne lui donnera pas la vraie valeur de ces objets que nous prendrons, nous lui dirons qu'en tout et pour tout, le montant de ce que nous aurons pris vaut 90 millions et il aura le tiers : 30 millions… ça vaut le coup, non ?
- Bien sûr ! Si nous nous en tirons avec 200 millions chacun… oui, il peut les prendre les 30 millions et avec nos remerciements les plus chaleureux !
- Très bien… Maintenant…Il faut choisir celui que nous associerons à cette affaire. J'ai le choix entre trois types. Tous les trois travaillent comme chauffeurs clandestins depuis plus de dix ans.
- Déjà ils conduisent bien… parce que dans les affaires de ce genre, le chauffeur est important…Je l'ai vu dans les films policiers… C'est le chauffeur qui permet aux voleurs de s'éloigner au plus vite des lieux du crime. Mais nous, en plus, il nous faut quelqu'un qui ne connaisse pas la valeur de la marchandise que nous volerons sinon il nous réclamera plus de 30 millions.
- C'est ce que je me disais aussi. De ce côté, il n'y a rien à craindre…Ils ne connaissent que la valeur des téléphones portables et des démos qui captent les chaines de football.
- Ah ! Très bien… Alors choisis celui que tu veux…Celui dont la voiture peut prendre le maximum d'objets dans son coffre pour qu'on n'ait pas besoin de les poser sur nos genoux.
- Mouloud ! C'est fou ce que tu raisonnes comme
moi ! Ah ! Je sens que ça va marcher.
- On passe quand à l'action ?
- Dans une semaine. Je vais d'abord solliciter un congé de quinze jours et faire une copie du jeu de clefs. Une dizaine de jours plus tard, une voiture s'arrêta devant une villa sur les hauteurs d'Alger. Il était 4h du matin.
Avant de descendre de voiture, Zoubir donna à ses complices les dernières explications. :
- J'ai la clef qui ouvre ce portail mais si je l'ouvre l'alarme va se déclencher. Je dois escalader le mur et une fois à l'intérieur, je coupe le système d'alarme, j'ouvre les portes et on commence à sortir le matériel.
- D'accord, firent en même temps Mouloud et le chauffeur à qui ils avaient fait appel.
Zoubir escalada le mur en un rien de temps.
Mais trente secondes à peine qu'il fut entré dans la villa, le chauffeur avait vu dans le rétroviseur une voiture de police qui approchait. Il s'affola et demanda à Mouloud ce qu'il y avait lieu de faire et celui-ci lui répondit :
- Démarre, démarre !
- Tu es sur que c'est la bonne solution ?
- Je ne sais pas… tout ce que je sais c'est qu'il ne faut pas rester ici…
Ils démarrèrent mais cent mètres plus loin, la voiture de police les obligea à s'arrêter. Un policier descendit et leur demanda leurs papiers. Et Mouloud réalisa à ce moment que lui et son cousin n'avaient rien prévu pour faire face à ce genre de situation.
Les policiers une fois qu'il eurent examiné les papiers des deux hommes, regardèrent le chauffeur et lui
dirent :
- Tu étais en stationnement et dès que tu nous as vus, tu as démarré….
- Euh…je…je…
- Vous habitez le quartier tous les deux ?
Mouloud à ce moment là était certain qu'il n'empocherait jamais les 150 millions qui lui permettraient de devenir un chauffeur de taxi respectable.
Soudain, il frémit de la tête aux pieds : son téléphone portable venait de sonner.
Le policier sourit et lui dit :
- Tu réponds à la communication et tu actives
le haut-parleur.
- Que… j'active… le… ?
- Oui.
Mouloud obéit et la voix tonitruante de Zoubir crépita :
- Win rakoum ? Où êtes-vous ? Venez m'aider ! Vous êtes fous ? Le matériel n'est pas volumineux mais il est
lourd ! Vous voulez qu'on reste ici jusqu'à ce que la police vienne nous cueillir ?
Quelques secondes plus tard, les trois hommes furent menottés et emmenés au poste de police.
Il y a quelques jours ils ont été jugés au tribunal de Bir Mourad-Raïs.
7 ans de prison ferme ont été requis contre Zoubir, le principal accusé et 5 ans contre ses deux complices. Et tous les trois doivent s'acquitter d'une amende de 50 millions de centimes.


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