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Souffrances au long cours (1re partie)
Violence conjugale
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 04 - 2012

Tous les parents qui ont des filles en âge de se marier vivent, paraît-il, dans une angoisse permanente. Ils ont tous peur que leurs filles tombent entre les mains d'un mari comme celui qui s'est retrouvé dernièrement au tribunal de Chéraga, à Alger.
Cette fin d'après-midi-là, dès que Baya eut ouvert la porte à son mari, elle comprit qu'il allait encore lui faire vivre l'Enfer. Il empestait l'alcool. Et quand il boit, il devientt un véritable monstre. La dernière fois, il ne s'était pas contenté de la battre. Il s'en était même pris à leurs trois petits garçons âgés entre 5, 7 et 8 ans. Cette foi-ci, se dit-elle, il ne les toucherait pas. Elle y veillerait. Pendant qu'il se rendait au salon où se trouvait le canapé sur lequel il aimait s'allonger pour couver sa bière, elle s'empressa d'enfermer les petits dans leur chambre.
- Ne bougez pas d'ici.
Les enfants ne lui dirent rien, se contentant juste de lui obéir et de la regarder avec compassion. Ils ne comprenaient pas pourquoi leur père était si méchant avec leur mère et avec eux lorsqu'ils avaient le malheur de se trouver là où son regard se portait.Ses enfants mis à l'abri, Baya entreprit de ramener une tasse de café très fort, en se disant que cela annihilerait une bonne partie de l'effet dévastateur de l'alcool. Mais dès qu'elle eut déposé la tasse de café sur la table basse du salon, son mari se redressa :
- Où sont les petits ?
- Dans leur chambre.
- Qu'est-ce qu'ils font dans leur chambre ?
- Euh…rien…Mais j'imagine qu'ils sont en train de jouer.
- Tu les as enfermés pour que je ne les voie pas, hein ?
- Euh…Non... Tu es fatigué alors je me suis dit que tu devais avoir besoin de te reposer….
- Tu me prends pour un idiot ? J'ai compris ton jeu. Tu les caches parce que tu crois que je ne les aime pas. En fait, c'est toi que je déteste. Depuis que je t'ai épousée, je n'ai rien réussi de bon. Tout ce que j'entreprends tombe à l'eau. Tu es mon malheur. Je suis certain que chaque fois que tu me ramènes du café, tu me glisses dedans du s'hour… Allez enlève-moi cette tasse de café, sorcière !
Avant même que Baya ne débarrasse la tasse de café, son mari s'en saisit et la lui balança à la figure. Avant même de réaliser ce qui venait de lui arriver, il la frappa encore avec un cendrier en bois, puis avec un vase en verre. Les coups étaient si violents qu'elle s'évanouit.
(à suivre)
Tous les parents qui ont des filles en âge de se marier vivent, paraît-il, dans une angoisse permanente. Ils ont tous peur que leurs filles tombent entre les mains d'un mari comme celui qui s'est retrouvé dernièrement au tribunal de Chéraga, à Alger.
Cette fin d'après-midi-là, dès que Baya eut ouvert la porte à son mari, elle comprit qu'il allait encore lui faire vivre l'Enfer. Il empestait l'alcool. Et quand il boit, il devientt un véritable monstre. La dernière fois, il ne s'était pas contenté de la battre. Il s'en était même pris à leurs trois petits garçons âgés entre 5, 7 et 8 ans. Cette foi-ci, se dit-elle, il ne les toucherait pas. Elle y veillerait. Pendant qu'il se rendait au salon où se trouvait le canapé sur lequel il aimait s'allonger pour couver sa bière, elle s'empressa d'enfermer les petits dans leur chambre.
- Ne bougez pas d'ici.
Les enfants ne lui dirent rien, se contentant juste de lui obéir et de la regarder avec compassion. Ils ne comprenaient pas pourquoi leur père était si méchant avec leur mère et avec eux lorsqu'ils avaient le malheur de se trouver là où son regard se portait.Ses enfants mis à l'abri, Baya entreprit de ramener une tasse de café très fort, en se disant que cela annihilerait une bonne partie de l'effet dévastateur de l'alcool. Mais dès qu'elle eut déposé la tasse de café sur la table basse du salon, son mari se redressa :
- Où sont les petits ?
- Dans leur chambre.
- Qu'est-ce qu'ils font dans leur chambre ?
- Euh…rien…Mais j'imagine qu'ils sont en train de jouer.
- Tu les as enfermés pour que je ne les voie pas, hein ?
- Euh…Non... Tu es fatigué alors je me suis dit que tu devais avoir besoin de te reposer….
- Tu me prends pour un idiot ? J'ai compris ton jeu. Tu les caches parce que tu crois que je ne les aime pas. En fait, c'est toi que je déteste. Depuis que je t'ai épousée, je n'ai rien réussi de bon. Tout ce que j'entreprends tombe à l'eau. Tu es mon malheur. Je suis certain que chaque fois que tu me ramènes du café, tu me glisses dedans du s'hour… Allez enlève-moi cette tasse de café, sorcière !
Avant même que Baya ne débarrasse la tasse de café, son mari s'en saisit et la lui balança à la figure. Avant même de réaliser ce qui venait de lui arriver, il la frappa encore avec un cendrier en bois, puis avec un vase en verre. Les coups étaient si violents qu'elle s'évanouit.
(à suivre)


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