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Carnet de campagne
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2012

La campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain va bientôt boucler sa deuxième semaine. Le ronronnement s'est installé. Les leaders des partis débitent des discours auxquels ils sont souvent les seuls à croire. Les engagements qu'ils prennent, au cas où ils remporteraient les suffrages des électeurs, sont souvent aux antipodes des réalités socio-économiques du pays. Quelques extraits de discours des patrons des formations politiques qui sillonnent sans répit les régions du territoire national à la recherche des voix.
La campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain va bientôt boucler sa deuxième semaine. Le ronronnement s'est installé. Les leaders des partis débitent des discours auxquels ils sont souvent les seuls à croire. Les engagements qu'ils prennent, au cas où ils remporteraient les suffrages des électeurs, sont souvent aux antipodes des réalités socio-économiques du pays. Quelques extraits de discours des patrons des formations politiques qui sillonnent sans répit les régions du territoire national à la recherche des voix.
Le FFS prône l'instauration de la 2ème République
Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, s'est rendu jeudi dans la wilaya de Boumerdès pour prôner l'instauration, par l'amendement de la «nouvelle Constitution, d'une 2ème République». S'exprimant dans le cadre de la campagne du FFS pour les législatives du 10 mai prochain, à la salle des conférences de la maison de la culture, Ali Laskri a souligné que la 2ème République,
«revendiquée par la base militante» de sa formation politique, sera fondée sur «la tolérance, la justice sociale et la stabilité, loin de toute forme de pression politique». Selon lui, un tel objectif ne pourrait être concrétisé que par la voie des urnes, c'est pourquoi, a-t-il ajouté, les citoyens sont appelés à participer massivement au scrutin du 10 mai prochain. Dans ce cadre, il réitère que la participation de son parti politique à ces législatives «n'est pas seulement une nécessité tactique initiée par son leader, Hocine Aït Ahmed, mais aussi un moyen de faire émerger une société moderne où seront représentées toutes les couches sociales». Il engage son parti en cas de victoire, à œuvrer à l'émergence d'un Etat de droit, reposant sur un régime parlementaire où les jeunes trouveront leur place, ainsi qu'à la mise en place d'un groupe parlementaire d'opposition au sein de la future Assemblée populaire nationale.
Alliance de l'Algérie
verte : priorité
pour les mosquées
Les dirigeants de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) ont décliné les priorités inscrits dans le programme électoral de l'Alliance pour le développement socio-économiques du pays. Jeudi à partir de Sidi-Bel-Abbès ils ont affirmé qu'ils s'engagent à réhabiliter les mosquées, l'université et l'enseignement. Prenant la parole, à tour de rôle, chacun des trois leaders de l'Alliance expose sa vision. Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a estimé qu'il faut «réactiver le rôle de la mosquée et réhabiliter l'imam au même niveau que le professeur d'université», soulignant que la mosquée doit assumer son rôle dans le développement du pays à travers l'éducation des citoyens en leur montrant comment se comporter avec autrui et verser leur zakat aux pauvres et aux nécessiteux, s'interrogeant sur la montée des phénomènes de corruption et de la délinquance dans un pays qui compte 15.000 mosquées. L'orateur rappelle que le colonisateur français était convaincu que la première menace émanait des mosquées allant jusqu'à transformer certains de ces lieux de culte en établissements relevant de sa tutelle et à transformer d'autres en écuries pour les chevaux. De son côté le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebiai, a mis l'accent sur la nécessité pour l'université de s'ouvrir sur la société, de s'adapter à l'évolution de celle-ci et à contribuer avec des idées et des propositions non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans celui de la législation. Enfin, le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a estimé que les nations ne peuvent pas aller de l'avant vers le développement sans le savoir, insistant sur un enseignement de qualité avec la promotion des outils didactiques et la mise en place d'une nouvelle approche de gestion, notamment pour ce qui est des examens du baccalauréat.
Amara Benyounès : un crédo, la formation
Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Benyounes, estime que le chômage des jeunes sera réduit si les jeunes Algériens bénéficiaient de formations. Jeudi, le patron du MPA a insisté, à Tissemsilt, sur ce volet susceptible de procurer au jeune Algérien «un emploi permanent». Lors d'un meeting animé à la maison de la culture dans le cadre de la campagne électorale, Benyounes évoque l'expérience de l'Agence de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et estime qu'au lieu d'accorder des crédits aux jeunes «avant qu'ils n'acquièrent une formation», il est préférable de leur garantir une formation qui permettrait au jeune d'avoir
«un emploi permanent pour construire sa vie et son avenir». Parlant du
«printemps arabe». Il confie qu'il est du devoir du jeune Algérien d'être fier de la glorieuse guerre de Libération nationale, ajoutant que l'Algérie est le premier pays arabe ayant «fait l'expérience du multipartisme». Par ailleurs, le patron du MPA a assuré que son parti ne renoncera pas à défendre les enfants de chouhada et les victimes du terrorisme, deux catégories constituant, selon lui, «les supports de la société algérienne». En conclusion, Amara Benyounès a appelé les électeurs, notamment les femmes à se rendre massivement le 10 mai prochain pour «barrer la route aux anciens partis qui ont échoué dans la prise en charge des préoccupations des citoyens notamment en matière du logement, emploi et santé».
Louisa Hanoune : des comités populaires pour débattre du prochain amendement de la Constitution
La secrétaire générale du Parti des travailleurs a réitéré son appel pour fonder des «comités populaires», pour débattre du prochain amendement de la Constitution, et regroupant des représentants de différents pans de la société à travers l'inscription des plaintes, préoccupations et suggestions des citoyens. Animant un meeting populaire au palais des expositions de Tissemsilt, Mme Hanoune a souligné que «l'enjeu principal des prochaines élections est de protéger la souveraineté de la nation, car la crise économique et financière dont souffre le système capitaliste prend une ampleur de guerres d'occupation et d'impérialisme au Maghreb (Libye) et en Orient (Syrie)». Elle a également affirmé qu'avec les prochaines législatives «nous pouvons clore le dossier de la tragédie nationale» et estimé qu'elles constituent une occasion pour prendre en charge les dossiers «des disparus, des victimes de la tragédie nationale, parachever le processus de paix et de réconciliation nationale et accélérer le rythme du développement». La présidente du PT a ajouté que le prochain scrutin esquissera une nouvelle politique donnant la priorité au développement des wilayas défavorisées, affirmant que les législatives sont une opportunité pour parachever les réformes économiques et entamer des réformes sociales. Selon elle, il est possible de créer 3 millions d'emplois en cas de réouverture des entreprises économiques fermées et en apportant un soutien aux secteurs de l'agriculture, du tourisme et de la pêche. La présidente du PT a appelé les électeurs à choisir les candidats de son parti, le 10 mai «pour rompre avec la fragilité de l'économie nationale, la marginalisation, et les disparités sociales».
Le FFS prône l'instauration de la 2ème République
Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, s'est rendu jeudi dans la wilaya de Boumerdès pour prôner l'instauration, par l'amendement de la «nouvelle Constitution, d'une 2ème République». S'exprimant dans le cadre de la campagne du FFS pour les législatives du 10 mai prochain, à la salle des conférences de la maison de la culture, Ali Laskri a souligné que la 2ème République,
«revendiquée par la base militante» de sa formation politique, sera fondée sur «la tolérance, la justice sociale et la stabilité, loin de toute forme de pression politique». Selon lui, un tel objectif ne pourrait être concrétisé que par la voie des urnes, c'est pourquoi, a-t-il ajouté, les citoyens sont appelés à participer massivement au scrutin du 10 mai prochain. Dans ce cadre, il réitère que la participation de son parti politique à ces législatives «n'est pas seulement une nécessité tactique initiée par son leader, Hocine Aït Ahmed, mais aussi un moyen de faire émerger une société moderne où seront représentées toutes les couches sociales». Il engage son parti en cas de victoire, à œuvrer à l'émergence d'un Etat de droit, reposant sur un régime parlementaire où les jeunes trouveront leur place, ainsi qu'à la mise en place d'un groupe parlementaire d'opposition au sein de la future Assemblée populaire nationale.
Alliance de l'Algérie
verte : priorité
pour les mosquées
Les dirigeants de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) ont décliné les priorités inscrits dans le programme électoral de l'Alliance pour le développement socio-économiques du pays. Jeudi à partir de Sidi-Bel-Abbès ils ont affirmé qu'ils s'engagent à réhabiliter les mosquées, l'université et l'enseignement. Prenant la parole, à tour de rôle, chacun des trois leaders de l'Alliance expose sa vision. Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a estimé qu'il faut «réactiver le rôle de la mosquée et réhabiliter l'imam au même niveau que le professeur d'université», soulignant que la mosquée doit assumer son rôle dans le développement du pays à travers l'éducation des citoyens en leur montrant comment se comporter avec autrui et verser leur zakat aux pauvres et aux nécessiteux, s'interrogeant sur la montée des phénomènes de corruption et de la délinquance dans un pays qui compte 15.000 mosquées. L'orateur rappelle que le colonisateur français était convaincu que la première menace émanait des mosquées allant jusqu'à transformer certains de ces lieux de culte en établissements relevant de sa tutelle et à transformer d'autres en écuries pour les chevaux. De son côté le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebiai, a mis l'accent sur la nécessité pour l'université de s'ouvrir sur la société, de s'adapter à l'évolution de celle-ci et à contribuer avec des idées et des propositions non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans celui de la législation. Enfin, le secrétaire général du mouvement El Islah, Hamlaoui Akkouchi, a estimé que les nations ne peuvent pas aller de l'avant vers le développement sans le savoir, insistant sur un enseignement de qualité avec la promotion des outils didactiques et la mise en place d'une nouvelle approche de gestion, notamment pour ce qui est des examens du baccalauréat.
Amara Benyounès : un crédo, la formation
Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Benyounes, estime que le chômage des jeunes sera réduit si les jeunes Algériens bénéficiaient de formations. Jeudi, le patron du MPA a insisté, à Tissemsilt, sur ce volet susceptible de procurer au jeune Algérien «un emploi permanent». Lors d'un meeting animé à la maison de la culture dans le cadre de la campagne électorale, Benyounes évoque l'expérience de l'Agence de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et estime qu'au lieu d'accorder des crédits aux jeunes «avant qu'ils n'acquièrent une formation», il est préférable de leur garantir une formation qui permettrait au jeune d'avoir
«un emploi permanent pour construire sa vie et son avenir». Parlant du
«printemps arabe». Il confie qu'il est du devoir du jeune Algérien d'être fier de la glorieuse guerre de Libération nationale, ajoutant que l'Algérie est le premier pays arabe ayant «fait l'expérience du multipartisme». Par ailleurs, le patron du MPA a assuré que son parti ne renoncera pas à défendre les enfants de chouhada et les victimes du terrorisme, deux catégories constituant, selon lui, «les supports de la société algérienne». En conclusion, Amara Benyounès a appelé les électeurs, notamment les femmes à se rendre massivement le 10 mai prochain pour «barrer la route aux anciens partis qui ont échoué dans la prise en charge des préoccupations des citoyens notamment en matière du logement, emploi et santé».
Louisa Hanoune : des comités populaires pour débattre du prochain amendement de la Constitution
La secrétaire générale du Parti des travailleurs a réitéré son appel pour fonder des «comités populaires», pour débattre du prochain amendement de la Constitution, et regroupant des représentants de différents pans de la société à travers l'inscription des plaintes, préoccupations et suggestions des citoyens. Animant un meeting populaire au palais des expositions de Tissemsilt, Mme Hanoune a souligné que «l'enjeu principal des prochaines élections est de protéger la souveraineté de la nation, car la crise économique et financière dont souffre le système capitaliste prend une ampleur de guerres d'occupation et d'impérialisme au Maghreb (Libye) et en Orient (Syrie)». Elle a également affirmé qu'avec les prochaines législatives «nous pouvons clore le dossier de la tragédie nationale» et estimé qu'elles constituent une occasion pour prendre en charge les dossiers «des disparus, des victimes de la tragédie nationale, parachever le processus de paix et de réconciliation nationale et accélérer le rythme du développement». La présidente du PT a ajouté que le prochain scrutin esquissera une nouvelle politique donnant la priorité au développement des wilayas défavorisées, affirmant que les législatives sont une opportunité pour parachever les réformes économiques et entamer des réformes sociales. Selon elle, il est possible de créer 3 millions d'emplois en cas de réouverture des entreprises économiques fermées et en apportant un soutien aux secteurs de l'agriculture, du tourisme et de la pêche. La présidente du PT a appelé les électeurs à choisir les candidats de son parti, le 10 mai «pour rompre avec la fragilité de l'économie nationale, la marginalisation, et les disparités sociales».


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