C'est aujourd'hui le jour "J" pour les cinquante cinq millions de Français qui sont appelés à se rendre aux urnes pour l'ultime choix : soit de reconduire le président sortant, Nicolas Sarkozy, aux commandes du pays durant ces cinq dernières années soit François Hollande qui, selon les sondages français, partirait favori pour ce deuxième tour de l'élection présidentielle. Le débat des deux candidats, mercredi dernier, sur la chaîne France 2, a été suivi par dix huit millions de téléspectateurs Devant un Nicolas Sarkozy offensif et confiant, Hollande tout aussi offensif et se montrant très convaincant. Le débat fut d'un haut niveau avec un affrontement des philosophies et des projets. Il y avait dans ce débat, de la pression mais surtout beaucoup de tension. Reste qu'aux yeux des Français lequel des deux est le plus crédible, lequel a la stature d'un président de la République. Un sondage LH2 yahoo, après enquête, suite au débat télévisé a montré que 48% des Français contre 44% ont trouvé François Hollande plus sérieux et plus sympathique et 47% comme étant le candidat le plus proche de leurs préoccupations contre 33% pour Sarkozy et pour 46%, François Hollande est le candidat le plus sincère. Pour 43%, le candidat du PS s'est montré plus rassurant que le président sortant (33%).Nicolas Sarkozy, quant à lui, est apparu comme le plus dynamique des deux débatteurs, selon 48% des répondants. Nicolas Sarkozy a aussi été jugé un peu plus crédible que son rival socialiste (44% contre 42%). Il a également été perçu comme plus compétent par 47% des personnes ayant suivi le débat contre 41% pour François Hollande. Au terme de ce débat, le candidat de l'UMP apparaît comme celui qui a le plus la stature d'un président de la République, pour un téléspectateur sur deux (50%). 43% d'entre eux estiment néanmoins que c'est François Hollande qui a le plus cette stature. Nicolas Sarkozy a également été jugé plus convaincant que François Hollande sur la question de l'immigration (48% contre 34%), thématique sur laquelle il a avancé de nombreuses propositions. Toujours selon ce sondage, 52% des électeurs de Bayrou voteront Hollande. Dernière surprise d'une campagne présidentielle mouvementée et véritable séisme politique, le choix de François Bayrou de voter François Hollande au second tour laisse une droite stupéfaite, qui crie à la trahison, et une gauche plus favorite que jamais à J-2. La droite a crié à la trahison et les propos des militants UMP ont été amers. "Triste fin pour un homme seul", a asséné, cinglant, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, sur LCI. "Tout ça n'a ni queue ni tête, tout ça est le résultat d'amertume personnelle plutôt que le choix de la conviction", a lâché le patron de l'UMP, Jean-François Copé. Henri Guaino, conseiller spécial du président, a jugé "blessant et insultant" le discours du centriste. Jeudi soir, à Bordeaux, en plein meeting UMP, l'annonce de M. Bayrou a résonné comme un mini coup de tonnerre au moment du discours de François Fillon, certains visages de militants se figeant brusquement. Mais les jeux ne sont pas faits, il faudra attendre aujourd'hui vingt heures pour connaître qui présidera aux destinées de la France, le suspense est entier. A quelques heures de la fin de la campagne officielle, il reste à Sarkozy peu de temps pour éteindre l'incendie, même si, d'après les sondeurs, M. Bayrou ne va pas déplacer avec lui vers le candidat PS ses 3,3 millions d'électeurs du premier tour (9,13% des voix). C'est aujourd'hui le jour "J" pour les cinquante cinq millions de Français qui sont appelés à se rendre aux urnes pour l'ultime choix : soit de reconduire le président sortant, Nicolas Sarkozy, aux commandes du pays durant ces cinq dernières années soit François Hollande qui, selon les sondages français, partirait favori pour ce deuxième tour de l'élection présidentielle. Le débat des deux candidats, mercredi dernier, sur la chaîne France 2, a été suivi par dix huit millions de téléspectateurs Devant un Nicolas Sarkozy offensif et confiant, Hollande tout aussi offensif et se montrant très convaincant. Le débat fut d'un haut niveau avec un affrontement des philosophies et des projets. Il y avait dans ce débat, de la pression mais surtout beaucoup de tension. Reste qu'aux yeux des Français lequel des deux est le plus crédible, lequel a la stature d'un président de la République. Un sondage LH2 yahoo, après enquête, suite au débat télévisé a montré que 48% des Français contre 44% ont trouvé François Hollande plus sérieux et plus sympathique et 47% comme étant le candidat le plus proche de leurs préoccupations contre 33% pour Sarkozy et pour 46%, François Hollande est le candidat le plus sincère. Pour 43%, le candidat du PS s'est montré plus rassurant que le président sortant (33%).Nicolas Sarkozy, quant à lui, est apparu comme le plus dynamique des deux débatteurs, selon 48% des répondants. Nicolas Sarkozy a aussi été jugé un peu plus crédible que son rival socialiste (44% contre 42%). Il a également été perçu comme plus compétent par 47% des personnes ayant suivi le débat contre 41% pour François Hollande. Au terme de ce débat, le candidat de l'UMP apparaît comme celui qui a le plus la stature d'un président de la République, pour un téléspectateur sur deux (50%). 43% d'entre eux estiment néanmoins que c'est François Hollande qui a le plus cette stature. Nicolas Sarkozy a également été jugé plus convaincant que François Hollande sur la question de l'immigration (48% contre 34%), thématique sur laquelle il a avancé de nombreuses propositions. Toujours selon ce sondage, 52% des électeurs de Bayrou voteront Hollande. Dernière surprise d'une campagne présidentielle mouvementée et véritable séisme politique, le choix de François Bayrou de voter François Hollande au second tour laisse une droite stupéfaite, qui crie à la trahison, et une gauche plus favorite que jamais à J-2. La droite a crié à la trahison et les propos des militants UMP ont été amers. "Triste fin pour un homme seul", a asséné, cinglant, le ministre de la Défense, Gérard Longuet, sur LCI. "Tout ça n'a ni queue ni tête, tout ça est le résultat d'amertume personnelle plutôt que le choix de la conviction", a lâché le patron de l'UMP, Jean-François Copé. Henri Guaino, conseiller spécial du président, a jugé "blessant et insultant" le discours du centriste. Jeudi soir, à Bordeaux, en plein meeting UMP, l'annonce de M. Bayrou a résonné comme un mini coup de tonnerre au moment du discours de François Fillon, certains visages de militants se figeant brusquement. Mais les jeux ne sont pas faits, il faudra attendre aujourd'hui vingt heures pour connaître qui présidera aux destinées de la France, le suspense est entier. A quelques heures de la fin de la campagne officielle, il reste à Sarkozy peu de temps pour éteindre l'incendie, même si, d'après les sondeurs, M. Bayrou ne va pas déplacer avec lui vers le candidat PS ses 3,3 millions d'électeurs du premier tour (9,13% des voix).
