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Les massacres du 8 mai 1945 au centre des débats
Centre de presse d'El Moudjahid
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 05 - 2012

Une conférence historique intitulée «Témoignages et analyses des massacres du 8 mai 1945», a été tenue hier au centre de presse d'El Moudjahid, animée par le moudjahid Sassi Benhamla, et le Pr Amar Toumi. Des témoignages avec photos d'archives démontrant le degré des massacres commis contre le peuple algérien qui a marché pacifiquement dans Guelma, Kherata, Sétif et plusieurs autres willayas du pays.
Le moudjahid, Sassi Benhamla, est l'un des témoins vivants des massacres et des crimes contre l'humanité commis par le colonialisme français à Guelma. Il a évoqué les massacres, témoignant ainsi avec des photos de ses archives personnelles pour chaque événement.
«J'ai des documents démontrant les massacres du colonialisme français du 8 Mai 1945. Des photos de familles entièrement tuées par le colonisateur. Enfants, femmes enceintes, et même vieilles personnes n'ont échappé à ces massacres horribles», a déclaré Sassi Benhamla. Par ailleurs, le Pr. Amar Toumi a déclaré que «les massacres du 8 Mai 1945 ont concerné tout le territoire de l'Est algérien». Revenant sur les massacres du 8 mai 1945, le conférencier a rejeté l' appellation d' évènements, alors que ce sont des massacres «horribles et inhumains». Dans ce cadre, il est utile de signaler que les massacres ne sont pas spécifiques à trois wilayas uniquement, mais en réalité toute l'Algérie à été touchée par ces tueries. «Il y avait d'autres régions comme Cherchell, Saïda, d'autres wilayas où ont eu lieu des marches pacifiques pour revendiquer l'indépendance de l'Algérie», a assuré Amar Toumi. Par ailleurs, le conférencier a assuré que les massacres de 8 Mai 1945 est un fait préparé par le colonialisme français. Car d'après le professeur Amar Toumi, «au mois de janvier 1945, une réunion était organisée dans le siège du gouvernement général, à savoir l'actuel Palais du gouvernement, par des soldats du colonialisme et un envoyé spécial de de Gaulle. Les participants ont abordé plusieurs points, dont celui concernant le parti algérien qui était le représentant du peuple, avec comme président, Ferhat Abbas et le secrétaire général, Asselah Hocine. Ce parti a pu atteindre un total de 500 mille adhérents en une seule année . Ce parti nationaliste était vu comme un danger pour la sécurité des colons français». Pour mettre un terme à la situation, Le colonisateur français a préparé ainsi son dispositif sécuritaire, implantant dans toutes les régions du pays, ses soldats. «30.000 soldats au centre d'Alger, 18.000 à Oran, 13 000 à Constantine et 3 mille pour le sud du pays. Et un important dispositif de policiers et gendarmes et même les harkis, sans compter les matériels de guerre et l'armement. Cette préparation n'est aucunement une preuve d'un embargo pour commettre les massacres du 8 mai 1945. C'est un complot contre l'Algérie et le parti nationaliste», a analysé Amar Toumi. Le parti nationaliste a demandé au colonisateur français de lui délivrer une autorisation pour marcher le 8 mai 1945. Mais cette demande a été refusée. Et le conférencier a affirmé que : «La marche du 8 mai 1945 était politique mais elle avait un caractère pacifique». Par ailleurs, Amar Toumi est revenu sur les résultats des massacres tirés des archives de tribunaux militaires français et il estime que «45.000 Algériens ont été tués et 10.000 ont été arrêtés dont 166 condamnés à la peine capitale par les tribunaux du colonisateur français».
Une conférence historique intitulée «Témoignages et analyses des massacres du 8 mai 1945», a été tenue hier au centre de presse d'El Moudjahid, animée par le moudjahid Sassi Benhamla, et le Pr Amar Toumi. Des témoignages avec photos d'archives démontrant le degré des massacres commis contre le peuple algérien qui a marché pacifiquement dans Guelma, Kherata, Sétif et plusieurs autres willayas du pays.
Le moudjahid, Sassi Benhamla, est l'un des témoins vivants des massacres et des crimes contre l'humanité commis par le colonialisme français à Guelma. Il a évoqué les massacres, témoignant ainsi avec des photos de ses archives personnelles pour chaque événement.
«J'ai des documents démontrant les massacres du colonialisme français du 8 Mai 1945. Des photos de familles entièrement tuées par le colonisateur. Enfants, femmes enceintes, et même vieilles personnes n'ont échappé à ces massacres horribles», a déclaré Sassi Benhamla. Par ailleurs, le Pr. Amar Toumi a déclaré que «les massacres du 8 Mai 1945 ont concerné tout le territoire de l'Est algérien». Revenant sur les massacres du 8 mai 1945, le conférencier a rejeté l' appellation d' évènements, alors que ce sont des massacres «horribles et inhumains». Dans ce cadre, il est utile de signaler que les massacres ne sont pas spécifiques à trois wilayas uniquement, mais en réalité toute l'Algérie à été touchée par ces tueries. «Il y avait d'autres régions comme Cherchell, Saïda, d'autres wilayas où ont eu lieu des marches pacifiques pour revendiquer l'indépendance de l'Algérie», a assuré Amar Toumi. Par ailleurs, le conférencier a assuré que les massacres de 8 Mai 1945 est un fait préparé par le colonialisme français. Car d'après le professeur Amar Toumi, «au mois de janvier 1945, une réunion était organisée dans le siège du gouvernement général, à savoir l'actuel Palais du gouvernement, par des soldats du colonialisme et un envoyé spécial de de Gaulle. Les participants ont abordé plusieurs points, dont celui concernant le parti algérien qui était le représentant du peuple, avec comme président, Ferhat Abbas et le secrétaire général, Asselah Hocine. Ce parti a pu atteindre un total de 500 mille adhérents en une seule année . Ce parti nationaliste était vu comme un danger pour la sécurité des colons français». Pour mettre un terme à la situation, Le colonisateur français a préparé ainsi son dispositif sécuritaire, implantant dans toutes les régions du pays, ses soldats. «30.000 soldats au centre d'Alger, 18.000 à Oran, 13 000 à Constantine et 3 mille pour le sud du pays. Et un important dispositif de policiers et gendarmes et même les harkis, sans compter les matériels de guerre et l'armement. Cette préparation n'est aucunement une preuve d'un embargo pour commettre les massacres du 8 mai 1945. C'est un complot contre l'Algérie et le parti nationaliste», a analysé Amar Toumi. Le parti nationaliste a demandé au colonisateur français de lui délivrer une autorisation pour marcher le 8 mai 1945. Mais cette demande a été refusée. Et le conférencier a affirmé que : «La marche du 8 mai 1945 était politique mais elle avait un caractère pacifique». Par ailleurs, Amar Toumi est revenu sur les résultats des massacres tirés des archives de tribunaux militaires français et il estime que «45.000 Algériens ont été tués et 10.000 ont été arrêtés dont 166 condamnés à la peine capitale par les tribunaux du colonisateur français».


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