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Les massacres du 8 mai 1945 ont démontré le caractère génocidaire de la France coloniale (association)
Histoire
Publié dans Le Temps d'Algérie le 07 - 05 - 2012

Les massacres du 8 mai 1945 ont démontré le caractère génocidaire de la France coloniale à travers ses crimes des "plus abominables et inhumains" commis à l'égard du peuple algérien, a indiqué M. Benhamla Saci, président de l'Association du 8 mai 1945 de la wilaya de Guelma.
"La France coloniale a commis des crimes des plus abominables et inhumains de l'histoire de l'humanité, des actes de sauvagerie et un génocide à l'égard du peuple algérien", a souligné M. Benhamla à l'APS, relevant que "les massacres du 8 mai 1945 étaient une démonstration du caractère génocidaire de la colonisation française".
Evoquant ces massacres perpétrés à Sétif, Guelma et Kherrata, à l'occasion de leur 67e commémoration, ce militant du mouvement national a relaté son vécu durant cette période, où 19.000 civils sans défense, ont été tués par l'armée française et ses milices dans la seule wilaya de Guelma,
au lendemain des manifestations pacifiques qui ont eu lieu dans ces trois villes. Cet ancien moudjahid de 86 ans, qui a intégré le mouvement national à l'âge de 17 ans, est revenu sur le déroulement des manifestations du 8 mai à Guelma, qui ont commencé, a-t-il précisé, par la convergence de milliers de personnes venus des villes et villages voisins, répondant à l'appel à une marche pacifique pour l'indépendance de l'Algérie.
Arborant le drapeau national, des pancartes portant les slogans "Vive l'Algérie", "Vive l'indépendance" ou "A bas le colonialisme", les manifestants ont subi une "sanglante" répression de la part des gendarmes français, "qui n'ont pas hésité à ouvrir le feu sur des civils sans armes", a affirmé le président de l'association du 8 mai 1945 de la wilaya de Guelma. "Dès le soir, un couvre-feu a été instauré et une vague d'arrestation commença", a poursuivi M. Benhamla, précisant que "neuf personnes arrêtées avaient été exécutées par balles le 11 mai dans une caserne militaire".
"Les massacres ont continué deux mois durant. Les habitants étaient transportés à bord de camions vers une carrière désaffectée non loin de la ville, pour y être exécutés. Leurs corps brûlés ensuite dans des fosses communes. Nous sentions même l'odeur de la chair humaine brûlée", a-t-il témoigné.
Il a ajouté que des fours à chaux étaient utilisés par l'armée française pour se débarrasser des cadavres des victimes, tandis que les bombardements et tous types d'exactions se poursuivaient, décimant les villages et n'épargnant même pas les femmes et les enfants.
Les intellectuels étaient également une cible privilégiée, où 300 d'entre eux avaient été exécutés, a-t-il fait savoir. Le colonialisme français était "une entreprise d'oppression, d'exploitation, de répression et de massacre de tous ceux qui ont osé se révolter contre lui", a souligné M. Benhamla.
A cet égard, il a insisté à ce que la France demande "pardon" pour sa colonisation de l'Algérie et "s'excuse" pour ses crimes commis à l'égard du peuple algérien durant les 132 ans d'occupation, rappelant notamment la nécessité de "criminaliser" le colonialisme.
Pour lui, "la France montre qu'elle est encore attachée à son passé colonial, qui n'a pas été glorieux, ni à la hauteur des valeurs que défendent les fondateurs de la République française, se reconnaissant dans la devise +Liberté, Egalité, Fraternité+". L'ancien moudjahid a tenu, en outre, à "rappeler aux gouvernants français que les Algériens ont toujours servi de chair à canon" durant toutes les guerres engagées par la France, la plus récente est la seconde guerre mondiale, durant laquelle ils ont contribué à sa libération de l'occupation de l'Allemagne nazie.
"Une France ingrate, qui, comme récompenses aux 'indigènes' morts pour la défendre, leur a offert le droit à une tombe", a-t-il dénoncé. D'autre part, le président de l'association a lancé un appel pour l'octroi de la qualité de "Martyrs" aux victimes des massacres du 8 mai 1945, qui continuent à être considérées comme "disparues" et demeurent "inscrites vivantes" sur les registres de l'état civil, a-t-il déploré.


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