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Transfert des eaux à partir des barrages
SETIF, Agriculture
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 05 - 2012

L'apport pour l'agriculture du mégaprojet de transfert des eaux à partir des barrages d'Ighil Emda (Béjaïa) et d'Erraguène (Jijel) vers deux barrages de stockage en réalisation à Mahouane et à Draâ Eddis (Sétif) est inestimable.
Il l'est d'autant plus que la région des Hauts-Plateaux, que l'on appelait jadis le "grenier de Rome", est connue pour la qualité exceptionnelle de son blé cultivé sur des sols très fertiles formés d'un terreau réputé qui a donné son nom à la ville de Sétif. Ce terme étant tiré du berbère "azdif", signifiant "terre noire".
La longue sécheresse qui avait affecté cette région il y a environ deux décennies, couplée à la topographie de la wilaya, ont fini par avoir raison des rendements céréaliers à cause, notamment, de la faiblesse des superficies irriguées. En effet, seuls 4.000 hectares de céréales connaissent une irrigation d'appoint pour une superficie agricole utile (SAU) de l'ordre de 360.000 hectares. Il se trouve que la situation géomorphologique de la région de Sétif, caractérisée par une ligne de crête entre deux bassins hydrographiques, ne permet pas à la wilaya de tirer pleinement profit de ses ressources en eaux superficielles. Celles-ci, bien que constituant l'essentiel des potentialités hydriques, étant déversées, en raison des exutoires naturels, à l'extérieur des limites administratives.
C'est cette contrainte naturelle, appelée "facteur limitant", qui a donné naissance au projet des grands transferts. Un projet grandiose qui a coûté 1 milliard d'euros et qui, en plus de fournir de l'eau potable à un bassin de 1,3 million d'habitants, permettra aux espèces les plus réputées de blé sétifien, "gemh el-beliouni" et "Mohamed El-Bachir", de refleurir de nouveau à la faveur de l'irrigation de 40.000 hectares supplémentaires.
Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, qui a inspecté les différents ouvrages en réalisation dans le cadre de ce projet, n'a pas hésité à le considérer comme l'un des plus importants et des plus difficiles jamais lancés en Algérie depuis le recouvrement de l'Indépendance, il y a 50 ans.
L'apport pour l'agriculture du mégaprojet de transfert des eaux à partir des barrages d'Ighil Emda (Béjaïa) et d'Erraguène (Jijel) vers deux barrages de stockage en réalisation à Mahouane et à Draâ Eddis (Sétif) est inestimable.
Il l'est d'autant plus que la région des Hauts-Plateaux, que l'on appelait jadis le "grenier de Rome", est connue pour la qualité exceptionnelle de son blé cultivé sur des sols très fertiles formés d'un terreau réputé qui a donné son nom à la ville de Sétif. Ce terme étant tiré du berbère "azdif", signifiant "terre noire".
La longue sécheresse qui avait affecté cette région il y a environ deux décennies, couplée à la topographie de la wilaya, ont fini par avoir raison des rendements céréaliers à cause, notamment, de la faiblesse des superficies irriguées. En effet, seuls 4.000 hectares de céréales connaissent une irrigation d'appoint pour une superficie agricole utile (SAU) de l'ordre de 360.000 hectares. Il se trouve que la situation géomorphologique de la région de Sétif, caractérisée par une ligne de crête entre deux bassins hydrographiques, ne permet pas à la wilaya de tirer pleinement profit de ses ressources en eaux superficielles. Celles-ci, bien que constituant l'essentiel des potentialités hydriques, étant déversées, en raison des exutoires naturels, à l'extérieur des limites administratives.
C'est cette contrainte naturelle, appelée "facteur limitant", qui a donné naissance au projet des grands transferts. Un projet grandiose qui a coûté 1 milliard d'euros et qui, en plus de fournir de l'eau potable à un bassin de 1,3 million d'habitants, permettra aux espèces les plus réputées de blé sétifien, "gemh el-beliouni" et "Mohamed El-Bachir", de refleurir de nouveau à la faveur de l'irrigation de 40.000 hectares supplémentaires.
Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, qui a inspecté les différents ouvrages en réalisation dans le cadre de ce projet, n'a pas hésité à le considérer comme l'un des plus importants et des plus difficiles jamais lancés en Algérie depuis le recouvrement de l'Indépendance, il y a 50 ans.


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