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Le passeport biologique, la nouvelle arme pour traquer les dopés
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 05 - 2012

Moins de trois mois avant le plus grand rendez-vous sportif du monde, les Jeux Olympiques, à Londres, le spectre du dopage revient sur le devant de la scène. Mais depuis plusieurs années, une nouvelle arme de contrôle a fait son apparition : le passeport biologique qui a déjà démontré son efficacité.
C'était mercredi dernier, la fondeuse portugaise Hélder Ornela devient la première athlète à se faire suspendre pour dopage... sans contrôle positif. En effet, mis en place depuis 2008, le passeport biologique est la nouvelle arme anti-dopage réduisant encore davantage les mailles des contrôles. Il s'agit d'un document électronique qui collecte les données issues de tous les tests subis par un sportif, et en particulier de son profil hématologique et endocrinologique. En suivant de près l'évolution de ces marqueurs biologiques, le système permet de rendre compte de leurs variations et donc d'un éventuel recours au dopage.
Débuté dès l'année 2008, le programme du passeport biologique a commencé sur les chapeaux de roue dans le domaine du cyclisme : 8.404 contrôles ont été effectués cette année-là, puis 10.603 en 2009 sur 36 équipes. Et les résultats sont concluants : 8 coureurs en 2008 ont fait l'objet de procédures disciplinaires, cinq en 2009 puis trois en 2010. Il faudra attendre, cependant, 2010 pour qu'une sanction soit infligée par le tribunal national antidopage du Comité olympique national italien (CONI) à l'encontre de Francesco De Bonis.
Il sera suspendu deux ans et condamné au paiement d'une amende de 13.000 euros. L'Italien amorce ainsi une succession de condamnations visant sept autres coureurs, à l'instar de Franco Pellizotti, meilleur grimpeur du Tour de France en 2009, et Igor Astarloa, champion du monde en 2003.
Déjà obligatoire en Suisse, en Allemagne et au sein de l'UCI (Union cycliste internationale), le passeport biologique devrait faire aussi son apparition en France. Le Sénat a adopté en février dernier une proposition de loi introduisant le passeport pour les sportifs de haut niveau. Ce texte devrait être signé en juillet 2013. Une initiative que pourraient imiter d'autres pays et d'autres fédérations. Autorisée par le Tribunal Arbitral du Sport, cette pratique permettra de sanctionner un sportif dopé, même a posteriori.
Au-delà de son caractère répressif, les instances de lutte contre le dopage comptent sur l'effet dissuasif de la mesure pour baisser e recours à cette pratique et, donc, le nombre de tests positifs. Néanmoins, malgré les dispositions anti-dopages de plus en plus sévères et efficaces, de nouveaux athlètes devraient encore être concernés durant les Jeux olympiques de Londres cet été.
Moins de trois mois avant le plus grand rendez-vous sportif du monde, les Jeux Olympiques, à Londres, le spectre du dopage revient sur le devant de la scène. Mais depuis plusieurs années, une nouvelle arme de contrôle a fait son apparition : le passeport biologique qui a déjà démontré son efficacité.
C'était mercredi dernier, la fondeuse portugaise Hélder Ornela devient la première athlète à se faire suspendre pour dopage... sans contrôle positif. En effet, mis en place depuis 2008, le passeport biologique est la nouvelle arme anti-dopage réduisant encore davantage les mailles des contrôles. Il s'agit d'un document électronique qui collecte les données issues de tous les tests subis par un sportif, et en particulier de son profil hématologique et endocrinologique. En suivant de près l'évolution de ces marqueurs biologiques, le système permet de rendre compte de leurs variations et donc d'un éventuel recours au dopage.
Débuté dès l'année 2008, le programme du passeport biologique a commencé sur les chapeaux de roue dans le domaine du cyclisme : 8.404 contrôles ont été effectués cette année-là, puis 10.603 en 2009 sur 36 équipes. Et les résultats sont concluants : 8 coureurs en 2008 ont fait l'objet de procédures disciplinaires, cinq en 2009 puis trois en 2010. Il faudra attendre, cependant, 2010 pour qu'une sanction soit infligée par le tribunal national antidopage du Comité olympique national italien (CONI) à l'encontre de Francesco De Bonis.
Il sera suspendu deux ans et condamné au paiement d'une amende de 13.000 euros. L'Italien amorce ainsi une succession de condamnations visant sept autres coureurs, à l'instar de Franco Pellizotti, meilleur grimpeur du Tour de France en 2009, et Igor Astarloa, champion du monde en 2003.
Déjà obligatoire en Suisse, en Allemagne et au sein de l'UCI (Union cycliste internationale), le passeport biologique devrait faire aussi son apparition en France. Le Sénat a adopté en février dernier une proposition de loi introduisant le passeport pour les sportifs de haut niveau. Ce texte devrait être signé en juillet 2013. Une initiative que pourraient imiter d'autres pays et d'autres fédérations. Autorisée par le Tribunal Arbitral du Sport, cette pratique permettra de sanctionner un sportif dopé, même a posteriori.
Au-delà de son caractère répressif, les instances de lutte contre le dopage comptent sur l'effet dissuasif de la mesure pour baisser e recours à cette pratique et, donc, le nombre de tests positifs. Néanmoins, malgré les dispositions anti-dopages de plus en plus sévères et efficaces, de nouveaux athlètes devraient encore être concernés durant les Jeux olympiques de Londres cet été.


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