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NR2 : un groupe qui sonne comme un air de…
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2012

La scène musicale algérienne voit naître de plus en plus de nouveaux groupes d'amateurs qui explorent de nouvelles sonorités et de nouveaux styles ainsi que de jeunes gens qui se produisent sur scène et font parler d'eux un peu partout. NR2 n'est rien de tout cela, vous ne me croyez pas ? Lisez la suite. C'est la rencontre de Vinyculture et de l'un des membres du groupe.
La scène musicale algérienne voit naître de plus en plus de nouveaux groupes d'amateurs qui explorent de nouvelles sonorités et de nouveaux styles ainsi que de jeunes gens qui se produisent sur scène et font parler d'eux un peu partout. NR2 n'est rien de tout cela, vous ne me croyez pas ? Lisez la suite. C'est la rencontre de Vinyculture et de l'un des membres du groupe.
Bonjour Redha ! Qui sont NR2 ?
Je pourrais te répondre que Nr2 est le groupe algérien de chansons à textes, le plus profond, inspiré, original et déjanté depuis Elvis, Brassens, El Harrachi, Led Zeppelin et Metallica réunis, mais nous sommes bien trop modestes pour cela, tu nous connais.
Plus sérieusement, Nr2 c'est surtout Ramzy, Le guitariste de l'enfer, Faycal, le bassiste de ces dames, Hafsa, la violente violoniste à vélo, et moi-même, le chasseur de fausses notes. Quatre jeunes qui se prennent des vents en jouant dans la rue et en essayant tant bien que mal de faire germer la graine de leur musique dans un terreau qui ne s'y prête pas forcement. Mais on ne désespère pas.
Que penses-tu de la scène culturelle algérienne ?
Si je t'évoque la période Bled Music, ça ne te dira probablement rien vu ton âge.
Mais à cette époque pas si ancienne - le temps béni de Kg2, T34 et cie -, la scène algérienne débordait littéralement de créativité et de folie. Les jeunes avaient peu de moyens certes, mais se débrouillaient avec des bouts de ficelle pour faire vivre leur art, leur rêve, leur vie quoi.
On se souvient encore avec bonheur d' Assima ou de Boualem el far pétris d'humour et de second degré, les artistes ne se prenaient pas au sérieux et surtout ils OSAIENT.
Ça a un peu changé de nos jours où – à de rares exceptions - la mode est plus aux reprises sans originalité, au populisme bas du front, au conformisme frileux, au prêt à écouter et à la musique légère et formatée.
En continuant sur le mode du
« c'était mieux avant », Je me souviens du temps ou on allait voir Arak, Atakor ou Litham. Je me souviens que les metalleux se connaissaient tous, qu'il n'y avait de bagarres que rarement, que les slams se faisaient fraternellement, que les gens headbanguaient au bon moment et connaissaient les morceaux par cœur, que les plus jeunes respectaient les « anciens », que les filles pouvaient venir aux concerts sans se faire toucher le popotin à chaque occasion… là aussi, niveau comportement, ça a beaucoup changé et pas dans le bon sens.
Que proposes-tu pour
améliorer les choses ?
Etre curieux, exigeant, tendre l'oreille, cliquer au hasard sur des vidéos Youtube, aller aux concerts des groupes inconnus, ne pas être la victime d'un matraquage radiophonique ou d'une pression sociale, oser fumer l'herbe du voisin, elle est parfois bien plus verte que la nôtre.
En un mot comme en cent, ne pas être gourmand mais gourmet.
Si tu étais une star nationale, qui voudrais-tu être et pourquoi ?
Le grand Hakim Salhi bien évidemment. Ce monsieur est une école, un modèle pour nous. Il a même chanté avec Hélène Segara, la chance. Nous travaillons d'arrache-pied pour espérer, un jour, prendre un coup de soleil loin de la gigantesque ombre que son génie fait planer majestueusement sur la musique de notre pays.
Que proposes-tu aux jeunes artistes de la scène Underground ?
Ma foi, nous tentons de tourner en ce moment un clip très social, mégalomane et amateur et nous lançons un appel à tous les artistes qui ont du talent, qu'on ne voit jamais à la TV, qu'on n'entend jamais à la radio, qui refusent de se compromettre ou de faire de la léchouille pour avoir des scènes pour qu'ils se joignent à nous. We are not legion, but we'll be!
Le mot de la fin ?
Tout comme nos concerts où les fausses notes ne sont pas remboursées, les fautes d'orthographe de cette interview ne le seront pas non plus.
Bonjour Redha ! Qui sont NR2 ?
Je pourrais te répondre que Nr2 est le groupe algérien de chansons à textes, le plus profond, inspiré, original et déjanté depuis Elvis, Brassens, El Harrachi, Led Zeppelin et Metallica réunis, mais nous sommes bien trop modestes pour cela, tu nous connais.
Plus sérieusement, Nr2 c'est surtout Ramzy, Le guitariste de l'enfer, Faycal, le bassiste de ces dames, Hafsa, la violente violoniste à vélo, et moi-même, le chasseur de fausses notes. Quatre jeunes qui se prennent des vents en jouant dans la rue et en essayant tant bien que mal de faire germer la graine de leur musique dans un terreau qui ne s'y prête pas forcement. Mais on ne désespère pas.
Que penses-tu de la scène culturelle algérienne ?
Si je t'évoque la période Bled Music, ça ne te dira probablement rien vu ton âge.
Mais à cette époque pas si ancienne - le temps béni de Kg2, T34 et cie -, la scène algérienne débordait littéralement de créativité et de folie. Les jeunes avaient peu de moyens certes, mais se débrouillaient avec des bouts de ficelle pour faire vivre leur art, leur rêve, leur vie quoi.
On se souvient encore avec bonheur d' Assima ou de Boualem el far pétris d'humour et de second degré, les artistes ne se prenaient pas au sérieux et surtout ils OSAIENT.
Ça a un peu changé de nos jours où – à de rares exceptions - la mode est plus aux reprises sans originalité, au populisme bas du front, au conformisme frileux, au prêt à écouter et à la musique légère et formatée.
En continuant sur le mode du
« c'était mieux avant », Je me souviens du temps ou on allait voir Arak, Atakor ou Litham. Je me souviens que les metalleux se connaissaient tous, qu'il n'y avait de bagarres que rarement, que les slams se faisaient fraternellement, que les gens headbanguaient au bon moment et connaissaient les morceaux par cœur, que les plus jeunes respectaient les « anciens », que les filles pouvaient venir aux concerts sans se faire toucher le popotin à chaque occasion… là aussi, niveau comportement, ça a beaucoup changé et pas dans le bon sens.
Que proposes-tu pour
améliorer les choses ?
Etre curieux, exigeant, tendre l'oreille, cliquer au hasard sur des vidéos Youtube, aller aux concerts des groupes inconnus, ne pas être la victime d'un matraquage radiophonique ou d'une pression sociale, oser fumer l'herbe du voisin, elle est parfois bien plus verte que la nôtre.
En un mot comme en cent, ne pas être gourmand mais gourmet.
Si tu étais une star nationale, qui voudrais-tu être et pourquoi ?
Le grand Hakim Salhi bien évidemment. Ce monsieur est une école, un modèle pour nous. Il a même chanté avec Hélène Segara, la chance. Nous travaillons d'arrache-pied pour espérer, un jour, prendre un coup de soleil loin de la gigantesque ombre que son génie fait planer majestueusement sur la musique de notre pays.
Que proposes-tu aux jeunes artistes de la scène Underground ?
Ma foi, nous tentons de tourner en ce moment un clip très social, mégalomane et amateur et nous lançons un appel à tous les artistes qui ont du talent, qu'on ne voit jamais à la TV, qu'on n'entend jamais à la radio, qui refusent de se compromettre ou de faire de la léchouille pour avoir des scènes pour qu'ils se joignent à nous. We are not legion, but we'll be!
Le mot de la fin ?
Tout comme nos concerts où les fausses notes ne sont pas remboursées, les fautes d'orthographe de cette interview ne le seront pas non plus.


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