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Ces Algériens qui réussissent à l'étranger
Mouna Hamitouche, Membre de l'Ordre de l'Empire Britannique
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2012

Ils (elles) sont Algériens (nes), ayant fait des études en Algérie. Ils (elles) sont diplômé(e)s de l'école algérienne. Ils (elles) ont réussi à se faire un chemin dans leur pays d'adoption. Mieux, ils occupent des places de choix dans des domaines de la connaissance très pointus grâce à leur compétence et leur amour du travail après un parcours au long cours et souvent sinueux. Ils deviennent parfois des personnes influentes dans leurs milieux. Quitter son pays natal pour poursuivre ses études dans une prestigieuse école ou poursuivre contre vents et marées une formation qui demande des bases solides, n'est pas aussi évident. Les obstacles que rencontrent la plupart des étudiants ou des diplômés de l'université algérienne en pays étranger découragent souvent les plus armés d'entre-eux à affronter un univers parfois hostile qui n'admet que du bout des lèvres des «concurrents» venus de pays du Sud. Réussir dans ces conditions relève de l'exploit et les échecs sont nombreux. Ils (elles) ont réussi à relever le défi et à s'imposer malgré les difficultés rencontrées tout au long du parcours. Le dernier exemple nous vient du Royaume-Uni. Une dépêche de l'APS nous apprend que l'Algérienne Mouna Hamitouche, a été retenue dans la liste des 1.064 personnalités du Royaume-Uni et du Commonwealth qui seront nommées Membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE) et décorées par la reine Elizabeth pour leurs travaux. Mme Hamitouche a été nommée à cette distinction pour les services rendus à la société et le gouvernement local (mairie). Les médailles seront remises par la reine ou le Prince Charles dans les six mois qui suivent la nomination. "J'ai été bouleversée par cette nomination, je suis incapable de vous décrire mon sentiment. J'ai été très émue par cette distinction qui signifie beaucoup pour moi. Je suis la première femme d'origine algérienne, dans l'histoire britannique, qui va avoir cette médaille remise par sa Majesté Elisabeth II. Je dédie cette distinction aux femmes algériennes et à l'Algérie qui m'a tout donné", a-t-elle déclaré à l'APS, a l'issue de cette nomination. Mouna Hamitouche a occupé les fonctions de maire d'Islington (mairie de Londres) de 2010 à 2011. Journaliste de formation, elle a exercé dans plusieurs quotidiens nationaux et a fait un passage à l'APS en 1979. A vrai dire, la réussite professionnelle des Algériens à l'étranger n'est pas fortuite. Les «Algériens du monde», du moins ceux qui se sont tracés un objectif et un idéal à atteindre, réussissent sans renoncer à leur algérianité et ils l'ont démontré. En France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis d'Amérique, des Algériens occupent les premières places du podium dans leurs domaines respectifs. Médecine, économie, sciences sociales ou la culture, chercheurs, entrepreneurs et décideurs publics, des domaines sur lesquels se mesure le développement humain d'une nation, des Algériens y consacrent leur «vie» pour une réussite qui suscite fascination et admiration de leurs collègues et des dirigeants de leurs pays d adoption. Les exemples ne manquent pas. Dans celui de la médecine, qui connaît des innovations majeures : le Dr Elias Zerhouni qui a suivi sa formation initiale dans une université algérienne. Le riche parcours du Dr Zerhouni s'est poursuivi aux USA à l'hôpital universitaire Johns Hopkins, où il est actuellement Professeur de radiologie et d'ingénierie biomédicale, et Conseiller Senior à l'Ecole de médecine de l'université Johns Hopkins. Il a présidé le département Russel H. Morgan de radiologie et sciences radiologiques, a été vice-doyen pour la recherche et vice-doyen exécutif de l'Ecole de médecine entre 1996 et 2002, avant sa nomination à la tête des Instituts Nationaux de la Santé aux Etats-Unis ( National Institutes of Health of the United States of America) de 2002 à 2008. Il est l'auteur de plus de 200 publications scientifiques, a déposé 8 brevets et a fondé ou cofondé 5 entreprises innovantes. Le Dr. Zerhouni occupe différents postes importants au sein de conseils prestigieux, dont les plus récents sont : Senior Fellow de la Fondation Bill et Melinda Gates, membre du conseil d'administration de la Mayo Clinic et de la fondation Lasker. Parmi ses nombreuses récompenses, le Dr Zerhouni a été nommé membre de l'Institut de médecine de l'Académie américaine des sciences (US National Academy of Sciences) en 2000, et il a reçu la Légion d'Honneur en 2008. Il a été récemment nommé à la chaire Innovation Technologique au Collège de France et élu membre de l'Académie française de médecine en 2010. Il a été nommé à son poste actuel en janvier 2011. Son compatriote, le Dr Kamel Sanhadji est tout aussi célèbre dans le très fermé milieu médical. Né en 1954 à Alger, il a fait ses études supérieures à Lyon où il exerce aux côtés de l'éminent professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine. Professeur des universités depuis 2000, spécialiste du sida. Il a été député à l'Assemblée populaire nationale (liste FLN) de juin 2002 à juin 2007. Distingué au grade de Chevalier dans l'Ordre national du mérite du ministère de la Santé (1999) fait Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'Honneur (2006) par le président Chirac. Il s'occupe actuellement de collaboration scientifique entre la France et l'Algérie et œuvre à transférer le savoir-faire pour en faire bénéficier le plus grand nombre de médecins algériens. Economistes, chefs d'entreprise, personnages publics ou d'autres sommités qui ont réussi, les exemples sont nombreux dans la diaspora algérienne qui méritent d'être encouragés à transférer leur savoir-faire au profit du développement socio- économique du pays.
Ils (elles) sont Algériens (nes), ayant fait des études en Algérie. Ils (elles) sont diplômé(e)s de l'école algérienne. Ils (elles) ont réussi à se faire un chemin dans leur pays d'adoption. Mieux, ils occupent des places de choix dans des domaines de la connaissance très pointus grâce à leur compétence et leur amour du travail après un parcours au long cours et souvent sinueux. Ils deviennent parfois des personnes influentes dans leurs milieux. Quitter son pays natal pour poursuivre ses études dans une prestigieuse école ou poursuivre contre vents et marées une formation qui demande des bases solides, n'est pas aussi évident. Les obstacles que rencontrent la plupart des étudiants ou des diplômés de l'université algérienne en pays étranger découragent souvent les plus armés d'entre-eux à affronter un univers parfois hostile qui n'admet que du bout des lèvres des «concurrents» venus de pays du Sud. Réussir dans ces conditions relève de l'exploit et les échecs sont nombreux. Ils (elles) ont réussi à relever le défi et à s'imposer malgré les difficultés rencontrées tout au long du parcours. Le dernier exemple nous vient du Royaume-Uni. Une dépêche de l'APS nous apprend que l'Algérienne Mouna Hamitouche, a été retenue dans la liste des 1.064 personnalités du Royaume-Uni et du Commonwealth qui seront nommées Membre du prestigieux Ordre de l'Empire Britannique (MBE) et décorées par la reine Elizabeth pour leurs travaux. Mme Hamitouche a été nommée à cette distinction pour les services rendus à la société et le gouvernement local (mairie). Les médailles seront remises par la reine ou le Prince Charles dans les six mois qui suivent la nomination. "J'ai été bouleversée par cette nomination, je suis incapable de vous décrire mon sentiment. J'ai été très émue par cette distinction qui signifie beaucoup pour moi. Je suis la première femme d'origine algérienne, dans l'histoire britannique, qui va avoir cette médaille remise par sa Majesté Elisabeth II. Je dédie cette distinction aux femmes algériennes et à l'Algérie qui m'a tout donné", a-t-elle déclaré à l'APS, a l'issue de cette nomination. Mouna Hamitouche a occupé les fonctions de maire d'Islington (mairie de Londres) de 2010 à 2011. Journaliste de formation, elle a exercé dans plusieurs quotidiens nationaux et a fait un passage à l'APS en 1979. A vrai dire, la réussite professionnelle des Algériens à l'étranger n'est pas fortuite. Les «Algériens du monde», du moins ceux qui se sont tracés un objectif et un idéal à atteindre, réussissent sans renoncer à leur algérianité et ils l'ont démontré. En France, au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis d'Amérique, des Algériens occupent les premières places du podium dans leurs domaines respectifs. Médecine, économie, sciences sociales ou la culture, chercheurs, entrepreneurs et décideurs publics, des domaines sur lesquels se mesure le développement humain d'une nation, des Algériens y consacrent leur «vie» pour une réussite qui suscite fascination et admiration de leurs collègues et des dirigeants de leurs pays d adoption. Les exemples ne manquent pas. Dans celui de la médecine, qui connaît des innovations majeures : le Dr Elias Zerhouni qui a suivi sa formation initiale dans une université algérienne. Le riche parcours du Dr Zerhouni s'est poursuivi aux USA à l'hôpital universitaire Johns Hopkins, où il est actuellement Professeur de radiologie et d'ingénierie biomédicale, et Conseiller Senior à l'Ecole de médecine de l'université Johns Hopkins. Il a présidé le département Russel H. Morgan de radiologie et sciences radiologiques, a été vice-doyen pour la recherche et vice-doyen exécutif de l'Ecole de médecine entre 1996 et 2002, avant sa nomination à la tête des Instituts Nationaux de la Santé aux Etats-Unis ( National Institutes of Health of the United States of America) de 2002 à 2008. Il est l'auteur de plus de 200 publications scientifiques, a déposé 8 brevets et a fondé ou cofondé 5 entreprises innovantes. Le Dr. Zerhouni occupe différents postes importants au sein de conseils prestigieux, dont les plus récents sont : Senior Fellow de la Fondation Bill et Melinda Gates, membre du conseil d'administration de la Mayo Clinic et de la fondation Lasker. Parmi ses nombreuses récompenses, le Dr Zerhouni a été nommé membre de l'Institut de médecine de l'Académie américaine des sciences (US National Academy of Sciences) en 2000, et il a reçu la Légion d'Honneur en 2008. Il a été récemment nommé à la chaire Innovation Technologique au Collège de France et élu membre de l'Académie française de médecine en 2010. Il a été nommé à son poste actuel en janvier 2011. Son compatriote, le Dr Kamel Sanhadji est tout aussi célèbre dans le très fermé milieu médical. Né en 1954 à Alger, il a fait ses études supérieures à Lyon où il exerce aux côtés de l'éminent professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine. Professeur des universités depuis 2000, spécialiste du sida. Il a été député à l'Assemblée populaire nationale (liste FLN) de juin 2002 à juin 2007. Distingué au grade de Chevalier dans l'Ordre national du mérite du ministère de la Santé (1999) fait Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'Honneur (2006) par le président Chirac. Il s'occupe actuellement de collaboration scientifique entre la France et l'Algérie et œuvre à transférer le savoir-faire pour en faire bénéficier le plus grand nombre de médecins algériens. Economistes, chefs d'entreprise, personnages publics ou d'autres sommités qui ont réussi, les exemples sont nombreux dans la diaspora algérienne qui méritent d'être encouragés à transférer leur savoir-faire au profit du développement socio- économique du pays.

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