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Des opérateurs économiques algériens en quête de savoir-faire
Journée d'information sur le salon de la sous-traitance de Paris
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 06 - 2012

Le directeur de la Bourse de la sous-traitance et partenariat d'Oran Abderrahmane Bouali, Mohamed Bennini, directeur général de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et Thierry Carment, directeur des ventes internationales du MIidest (Salon international de la sous-traitance industrielle) prévu du 6 au 9 novembre 2012 au palais des expositions de Villepinte (France) ont animé, jeudi dernier, au siège de l'Algex, une journée d'information et de sensibilisation portant sur l'organisation et les objectifs de cet évènement automnal.
Le directeur de la Bourse de la sous-traitance et partenariat d'Oran Abderrahmane Bouali, Mohamed Bennini, directeur général de l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et Thierry Carment, directeur des ventes internationales du MIidest (Salon international de la sous-traitance industrielle) prévu du 6 au 9 novembre 2012 au palais des expositions de Villepinte (France) ont animé, jeudi dernier, au siège de l'Algex, une journée d'information et de sensibilisation portant sur l'organisation et les objectifs de cet évènement automnal.
Souhaitant une participation massive et qualitative des exposants algériens, T. Carment a affirmé que « l'organisateur de cette manifestation économique et commerciale, Reed Expositions, notamment la division industries, envisage de se mettre au diapason pour réussir cet évènement international très prisé qu'est Midest 2012, considéré comme le numéro 1 mondial des salons de sous-traitance industriel. La mécanique industrielle représente 14 milliards d'euros alors que le marché français représente plus de 85 % des visiteurs ».
Intéressant en premier lieu les entrepreneurs algériens, en ce sens que tous les projets industriels de développement économiques étrangers, pilotés et initiés récemment en Algérie, recommandent le travail en partenariat avec les sous-traitants locaux ayant déjà une main d'œuvre qualifiée, des ingénieurs et des techniciens compétents. « Le marché européen de la sous-traitance est la première puissance commerciale mondiale avec 25 % du commerce mondial. Aussi, la sous-traitance industrielle accapare 22 % de la production industrielle et
29 % des achats européens, et ce au moment où la France est devenue le 2e marché européen de la sous-traitance industrielle, après l'Allemagne » ajoute T. Carment. Les opérateurs économiques algériens participeront au Midest 2012 dans le but de décrocher des contrats de sous-traitance avec des industriels européens, sachant que des rencontres business to business vont se multiplier durant ces quatre jours du salon, notamment avec les 15 premiers pays de l'Union européenne qui détiennent 420 milliards d'euros, tandis que les 12 nouveaux pays de l'UE s'adjugent 72 milliards d'euros, selon le responsable de Midest 2012.
Bouali : l'Algérie est un important gisement de richesses
Abderrahmane Bouali a mis en relief l'objectif de la participation algérienne en soulignant que « la BASTP des régions centre, est, ouest et sud du pays prennent part activement au Midest 2012, car il s'agit d'une complémentarité dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant, en souhaitant également développer la sous-traitance avec nos voisins tunisiens et marocains. Car, l'essentiel c'est de se positionner sur le marché maghrébin et ces trois pays peuvent conquérir plusieurs marchés extérieurs ».
Par ailleurs, celui-ci a indiqué que la sous- traitance industrielle est susceptible de réduire les importations en Algérie, notamment avec le raffermissement du code des marchés publics avec le principe de 51 % et 49 % de partage de capitaux entre les opérateurs algériens et leurs partenaires étrangers.
« Les entreprises étrangères ont des chances d'être compétitives en Algérie, car elles bénéficient d'une main d'œuvre et de l'énergie moins cher, donc à bon marché pour assurer la rentabilité, d'où la possibilité de produire des richesses et générer des emplois » a-t-il dit. Pour Mohamed Bennini, « l'important consiste à travailler suivant les normes industrielles internationales afin de s'intégrer dans l'économie mondiale. La Tunisie et le Maroc participent, depuis longtemps, à des projets de sous-traitance industrielle. »
Souhaitant une participation massive et qualitative des exposants algériens, T. Carment a affirmé que « l'organisateur de cette manifestation économique et commerciale, Reed Expositions, notamment la division industries, envisage de se mettre au diapason pour réussir cet évènement international très prisé qu'est Midest 2012, considéré comme le numéro 1 mondial des salons de sous-traitance industriel. La mécanique industrielle représente 14 milliards d'euros alors que le marché français représente plus de 85 % des visiteurs ».
Intéressant en premier lieu les entrepreneurs algériens, en ce sens que tous les projets industriels de développement économiques étrangers, pilotés et initiés récemment en Algérie, recommandent le travail en partenariat avec les sous-traitants locaux ayant déjà une main d'œuvre qualifiée, des ingénieurs et des techniciens compétents. « Le marché européen de la sous-traitance est la première puissance commerciale mondiale avec 25 % du commerce mondial. Aussi, la sous-traitance industrielle accapare 22 % de la production industrielle et
29 % des achats européens, et ce au moment où la France est devenue le 2e marché européen de la sous-traitance industrielle, après l'Allemagne » ajoute T. Carment. Les opérateurs économiques algériens participeront au Midest 2012 dans le but de décrocher des contrats de sous-traitance avec des industriels européens, sachant que des rencontres business to business vont se multiplier durant ces quatre jours du salon, notamment avec les 15 premiers pays de l'Union européenne qui détiennent 420 milliards d'euros, tandis que les 12 nouveaux pays de l'UE s'adjugent 72 milliards d'euros, selon le responsable de Midest 2012.
Bouali : l'Algérie est un important gisement de richesses
Abderrahmane Bouali a mis en relief l'objectif de la participation algérienne en soulignant que « la BASTP des régions centre, est, ouest et sud du pays prennent part activement au Midest 2012, car il s'agit d'une complémentarité dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant, en souhaitant également développer la sous-traitance avec nos voisins tunisiens et marocains. Car, l'essentiel c'est de se positionner sur le marché maghrébin et ces trois pays peuvent conquérir plusieurs marchés extérieurs ».
Par ailleurs, celui-ci a indiqué que la sous- traitance industrielle est susceptible de réduire les importations en Algérie, notamment avec le raffermissement du code des marchés publics avec le principe de 51 % et 49 % de partage de capitaux entre les opérateurs algériens et leurs partenaires étrangers.
« Les entreprises étrangères ont des chances d'être compétitives en Algérie, car elles bénéficient d'une main d'œuvre et de l'énergie moins cher, donc à bon marché pour assurer la rentabilité, d'où la possibilité de produire des richesses et générer des emplois » a-t-il dit. Pour Mohamed Bennini, « l'important consiste à travailler suivant les normes industrielles internationales afin de s'intégrer dans l'économie mondiale. La Tunisie et le Maroc participent, depuis longtemps, à des projets de sous-traitance industrielle. »


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